- OUCH...
- Jean-Charles Lajoie envoie Dominique Ducharme au CHOMÂGE ASSURÉ...
- Pas étonnant..
- Mais si JIC le confirme..
- C'est que c'est INÉVITABLE...
Réglons quelques affaires. Le coach du Canadien ne peut pas être exonéré de tout blâme. Il a mal jugé le « blues » qui allait affecter son équipe en début de campagne. Les effets d’un court été suivant l’échec à trois victoires près de conquérir la coupe Stanley ont été brutaux. Le départ de vétérans respectés comme Weber, Perry et Staal. Les absences interminables de Price et Edmundson. Tout était en place pour un faux départ.
Mais l’inexpérience de Ducharme l’a empêché de le prévoir et surtout de le croire.
Mal encadré, il a tôt fait de tirer ce qui lui restait d’effectifs sous l’autobus. « Ils se croient meilleurs qu’ils ne le sont » était sans doute une vérité. Mais elle n’était pas bonne à dire. Surtout pas aussi tôt dans la saison.
Ducharme a désaffecté certains vétérans, Jeff Petry en tête. Il s’est rapidement retrouvé bien seul à tenter d’affronter la tempête. L’absence d’un coach d’expérience à ses côtés derrière le banc lui a cruellement manqué. Et lorsque Dominique levait la tête vers le deuxième étage, Marc Bergevin s’y trouvait de corps, mais pas d’esprit. Il attendait en vain que son patron Geoff Molson daigne lui faire connaître son sort.
Pourquoi alors ruiner la carrière d’entraîneur-chef dans la Ligue nationale d’un jeune homme talentueux ? Parce que c’est dans la nature des choses. Il y a une nouvelle direction hockey.
Des hommes forts aux idées bien établies. Ils vont vouloir nommer leur homme derrière le banc. Et l’entourer à leur goût. Et j’insiste : je le déplore. Dominique devient une solution facile à un problème pas mal plus complexe.