- Jean Pascal...compare les POLICIERS...au KLU KLUX KLAN...

« C’est une situation très difficile pour les policiers, les manifestants, mais aussi pour le peuple noir".

« Ce qui est arrivé à George Floyd, c’est vraiment terrible. C’est un meurtre en direct. En 2020, c’est inacceptable de voir cela.

« Ça rappelle le temps où le KKK [Ku Klux Klan] lynchait des Noirs en direct. Ils les tiraient avec leurs camions ou leurs chevaux. »

« Ce qu’on a vu, ce n’est pas une technique qui est enseignée à l’école de police, soit de mettre un genou sur la nuque du délinquant, surtout pendant neuf minutes ».

« En plus, on voit d’autres policiers qui sont témoins de la scène et qui ne font rien. La victime n’était pas dangereuse. C’est un homme de 40 ans qui implore sa mère. Le policier n’a jamais bronché. Ce n’est pas un meurtre au troisième degré, mais bien au premier degré. »

« J’étais attristé et très choqué. Si j’avais été à quelques pas de la scène, je serais possiblement intervenu, malgré le fait que j’aurais pu me retrouver dans le pétrin. Au minimum, j’aurais poussé le policier pour qu’il enlève son genou de la nuque de la victime. J’aurais eu des ennuis avec la justice, mais j’aurais pu sauver la vie de ce monsieur. »

« Il y a eu une évolution au Québec, mais elle est minime. Lorsque j’étais jeune, j’ai été victime de racisme lorsque j’ai joué au hockey élite. 

« On me traitait de nègre et on me disait que je devais retourner dans mon pays. Ce sont des événements qui ont forgé mon caractère. Le racisme, c’est la peur de la différence. »

« Même chose avec les filles. Elles me disaient qu’elles me trouvaient beau et qu’elles m’aimaient bien. Cependant, plusieurs me disaient que leurs parents ne voulaient pas qu’elles sortent avec un Noir. Comme si j’étais une espèce différente ou une maladie. Ça m’avait beaucoup marqué. »

« Nous avons manifesté et fait du grabuge pendant des années. Ça n’a rien changé. Je crois que la solution démarre avec l’éducation des enfants. 

« C’est avec l’éducation que nous pourrons changer la mentalité des gens. Il faut les éduquer à respecter les différences. À la fin de la journée, nous sommes une seule race, celle de la race humaine. 

« C’est important de nous unir. Nous sommes une seule nation et une seule race. »

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