L'avenir de Jesse Ylonen n'est pas à Montréal. L'avenir de Jakob Pelletier n'est pas à Calgary. L'équation est simple.
Deux destins qui s'entrecroisent. Deux attaquants qui déçoivent. Deux attaquant qui deviennent agents libres avec restriction et qui ont besoin d'un nouveau départ pour redéfinir leurs trajectoires et sauver leurs carrières.
Ça tombe bien. Le coach des Flames, Ryan Huska, ne trouve pas Pelletier assez rapide. Ylönen doit être dans sa soupe alors.
« À son premier match à son retour, à Boston, il a eu un impact parce qu’il utilisait sa vitesse, il jouait sans peur, il était premier sur la rondelle même en sachant qu’il allait se faire frapper, a dit Huska, aux collègues de Calgary. Cet aspect de son jeu n’est plus là dernièrement. » (crédit: La Presse).
Il faut dire que Pelletier a joué moins de 5 minutes lors du dernier match, lui qui a passé toute la 3e période sur le banc.
« J’avais une soirée où ça allait moins bien, le coach n’aimait pas ce que je faisais et c’est pour ça que j’ai moins joué. Ça fait partie du hockey. C’est à moi de prouver demain que je peux jouer plus »
"Je n’ai pas joué pendant cinq mois, donc je ne peux pas dire grand-chose. Je suis un gars easy-going. Je ne suis pas là pour chialer. Je joue dans la LNH, c’est ce que je veux faire."
Pelletier pourrait trouver chez le CH un nouveau départ, une chance de révéler son talent qui déçoit tout le monde à Calgary.
Il n'y aurait pas de vainqueur clair dans cette transaction, seulement deux jeunes hommes, des athlètes aux parcours décevants, en quête d'un nouvel élan.
Les Flames, avec leur besoin évident de vitesse, pourraient bien voir en Ylönen l'élément qui dynamisera leur jeu, qui leur donnera cette énergie tant recherchée sur la glace.
Et le Canadien, avec son désir de renouveau et de talent local, pourrait accueillir Pelletier à bras ouverts, voyant en lui le potentiel, surtout avec Martin St-Louis comme coach.
Pour Jacob Pelletier, l'avenir réside peut-être à Montréal, sous le regard bienveillant de Martin St-Louis. Et pour Jesse Ylönen, les Flames de Calgary pourraient bien la destination où sa vitesse sera appréciée.
Dans tous les cas, Pelletier ne veut pas parler de Montréal. Mais il y pense assurément.
« Le pire qui peut arriver, c’est qu’ils me donnent un contrat d’un an. Ce sera à moi de prouver que je vaux tant ou tant. Mais pour moi, le hockey n’a jamais été une question de contrat. Pour moi, c’est encore un jeu, comme dans le midget ou le junior. Je ne viens pas à l’aréna parce que c’est une job. Je viens parce que j’aime ça. »
Parions qu'il aimerait ça davantage chez lui au Québec, devant parents et amis.
À suivre...