Joel Armia vit vraiment un enfer. Son ego a été piétiné. Son orgueil a été jeté aux poubelles.

Les médias semblent soulagés de son départ. Ces derniers n'ont jamais accepté de se faire mépriser par Armia tout ce temps.

Non seulement l'attaquant refusait de leur parler, mais il allait parler dans leur dos aux nouveaux joueurs. Inutile de rappeler que Jesperi Kotkaniemi est allé voir les médias dans l'uniforme des Hurricanes pour les narguer en leur disant qu'Armia les détestait au plus haut point et qu'il lui avait donné le conseil de les ignorer complètement.

KK ne savait pas, mais il venait de dénoncer son coéquipier et l'exposer publiquement. 

Voici ce qu'il a affirmé aux médias finlandais en 2019:  

«Ils ont réalisé qu'ils devaient arrêter de me parler. J'ai vite compris dans cette ville que moins tu en dis, moins on va vous déranger».

"Je n'ai pas appris le français, car je n'ai aucune envie de leur parler (aux journalistes et aux partisans).

Il aurait fallu expliquer à Armia que parler aux médias faisait partie de son devoir de sportif professionnel et surtout, une obligation pour toucher son salaire faramineux.

Certains médias finlandais ont accusé leurs collègues québécois d'être trop durs envers Armia, un gars timide et réservé qu'il fallait préserver.

Il faut dire que la culture finlandaise prône la discrétion. De manière globale, les Finlandais sont des personnes très réservées.

Hum. Tu as le droit d'être gêné, mais tu n'as pas le droit d'être méprisant. Surtout envers les journalistes et les partisans, ceux qui payent ton salaire jour après jour. 

Ça nous fait rire quand on lit qu'il y a trop de pression à Montréal. Allez à New York voir comment les journalistes traitent les joueurs des Yankees. Vous allez réaliser la vraie définition de pression.

Les médias québécois qui couvrent le Canadien sont "soft". On dirait même qu'ils sont parfois trop mous. Ils sont tellement gentils qu'ils oublient souvent de critiquer l'équipe.

Pour ce qui est des partisans, on parle des meilleurs fans dans toute la LNH. L'équipe est pourrie, mais le Centre Bell est toujours plein. Aller dire que les partisans du CH sont les pires dans la ligue est tellement gratuit, voire méchant.

Surtout qu'Armia était tellement invisible sur la glace que personne ne le remarquait. On n'a jamais entendu le Centre Bell huer Joel Armia. Qu'il aille parler à Scott Gomez, à Patrice Brisebois et même à Carey Price à ses débuts. Il comprendra c'est quoi se faire huer pour vrai.

Les médias finlandais affirment que Joel Armia est l'un des joueurs les plus talentueux de l'histoire du pays en terme de talent brut. Les Sabres pensaient la même chose en le sélectionnant en 1ère ronde. Les Jets pensaient la même chose en l'obtenant. Et Marc Bergevin était certain de signer le joueur dominant des séries 2021 quand il lui a accordé un juteux contrat de 3,4 M$ par année pour 4 saisons.

Au final, Armia n'aime pas grand chose dans la vie. Il n'aime pas les fans passionnés. Il n'aime pas les médias. Il n'aime pas le français. Il n'aime pas parler, écouter, se montrer...Et surtout, il n'aime pas le hockey. 

Au final, Armia aime quoi? Seulement l'argent?

Une vie remplie d'argent, mais sans fierté? Les poches bien pleines, mais le coeur sportif bien vide. 

On peut comprendre les médias d'être soulagés de le voir à Laval aujourd'hui. À un moment donné, le mépris envers autrui a ses limites...

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