- Joël Bouchard était en manque d'attention...

- Il fallait qu'il sorte de l'ombre...

- Et qu'il se FLATTE dans le sens du poil pour l'amélioration de Jesperi Kotkaniemi...

« Comme tout le monde, j’ai trouvé qu’il a bien joué contre les Maple Leafs. J’ai trouvé qu’il était rapide et qu’il était intense. KK est encore un jeune joueur. Il ne faut jamais oublier ça. Oui, il est un troisième choix au total et il y a des attentes. Quand je regardais ses présences, je remarquais son implication et son désir de faire une différence. Ce n’était rien de parfait, mais c’était encourageant. 

« Le Canadien misera sur Suzuki et Kotkaniemi à la position de centre contre les Penguins. Claude [Julien] n’aura pas souvent le dernier changement. Il y a des présences où KK se retrouvera contre un Crosby ou un Malkin. Il apprendra de cette expérience, c’est juste du positif. »

« Il n’est pas arrivé à Laval avec la langue à terre et il n’était pas au-dessus de ses affaires. Quand tu retournes un jeune prometteur dans la Ligue américaine, c’est parfois difficile pour l’ego. Ils ont le sentiment que c’est un échec, qu’ils ont manqué leur coup. Ce n’était pas le cas avec KK. Il avait la bonne attitude."

« Il est débarqué avec des joueurs un peu plus de son groupe d’âge et il ne jouait pas à la vedette. Il était juste content d’être là. Avec le Canadien, il était plus caché derrière les vétérans et les joueurs établis. Avec le Rocket, ça devenait plus son équipe, il pouvait transporter l’équipe. »

« Son moral était parfait. Jesperi était même content d’arriver à Laval. C’est un petit gars intelligent, il n’est pas un nono. Il savait que ça représentait une bonne chose pour son développement. Cale Fleury venait de retourner avec le Rocket depuis quelques jours seulement. KK et Cale sont de bons amis. Cale m’avait aussi dit que KK était heureux de se retrouver avec le Rocket. 

« Il y a parfois des jeunes qui regardent juste le présent, mais dans le cas de Jesperi, il gardait une vision à long terme. À son arrivée, je me suis assis avec lui et nous avons jasé pendant une heure. Il voyait que son jeu n’était pas au niveau qu’il le souhaitait, mais qu’il avait besoin de jouer pour rebâtir sa confiance. 

« Claude le dit toujours. La LNH est une ligue de performance, pas de développement. Avec moi, il a retrouvé une ligue de développement. Il est venu rechercher les minutes qu’il avait besoin pour s’améliorer. Et à Montréal, Claude ne pouvait pas lui offrir la même chose. »

« KK a fait des choses sur la glace, dans un match ou un entraînement, qu’aucun joueur du Rocket n’a pu faire en deux ans. Je parle du côté des habiletés. »

« Je crois toujours en son potentiel. Je ne le vois pas juste comme un bon joueur dans la LNH, mais un possible très bon joueur. Il a un potentiel, ça ne fait aucun doute. Ce qui est le fun avec KK, c’est qu’on ne connaît pas encore son plafond. C’est encore trop tôt. Il a vraiment de belles habiletés, mais il reste encore aussi du travail à faire. »

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