- Dépression, crise d'anxiété et d'angoisse pour Jonathan Drouin...

- Il n'en fallait pas plus pour que David Desharnais vienne PLEURNICHER sur son sort...

"Quand tu froisses une feuille de papier, elle ne redevient jamais aussi lisse qu’avant. Quand tu es Québécois, tout le monde s’attend à plus de toi. Surtout un joueur de la trempe de Drouin, qui joue dans le top 6 et qui doit faire des points. Ils vont moins critiquer une personne de l’extérieur qu’un joueur du Québec. Ce n’est pas un secret que c’est plus dur pour les Québécois. J’étais clairement le premier centre du Canadien, rappelle celui qui joue maintenant pour le HC Fribourg-Gottéron. Le maire voulait me renvoyer. Les gens s’acharnaient. Je sais très bien quelle situation Drouin vit, j’ai déjà été dans ses souliers."

"Les gens devraient retenir que ce n’est pas quand ça va bien que tu as besoin d’une tape dans le dos. C’est quand ça fait 20 games que tu ne scores pas. Là, tout le monde s’excuse. Ce n’est plus le temps de s’excuser ! Pourquoi avoir attendu qu’il parte ? C’est de l’intimidation. Quand ça fait 10 matchs que tu scores, pas besoin d’une tape dans le dos. Mais des mauvaises séquences, ça arrive. Cristie, essayez de l’aider. Tout le monde s’excuse, on a été trop durs. Trop tard!"

"Moi, quand j’en ai arraché, j’aurais peut-être aimé parler à Stéphane Richer, à Patrice Brisebois, à Guy Carbonneau. Peut-être qu’ils auraient aimé me parler. Les anciens, ils doivent bien servir à quelque chose ! Tu peux demander à ton père des conseils, mais il n’a jamais été dans tes souliers, dans les souliers de Drouin, de Richer. Les anciens ont peut-être quelque chose à dire."

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