- La SAGA Jonathan Drouin comparé à l'histoire d'un lanceur de la MLB...David Bard...
- Une carrière DÉRAILLÉE par l'ANXIÉTÉ...
- Mais une preuve que Joe n'a pas dit son dernier mot....
Repêché en première ronde par les Red Sox, Daniel Bard est arrivé en héros à Boston en 2009.
Avec une balle rapide à 100 mph et un talent naturel fou, il est rapidement devenu un favori de la foule.
À ses trois premières années, ses statistiques ont été hallucinantes.
En 2011, il a battu un record d'organisation avec les Red Sox en n’accordant aucun point en 25 apparitions au monticule.
En 2012, Bard a été le pire releveur de la ligue. Il n’arrivait tout simplement plus à lancer une prise. En un claquement de doigt, il est passé de héros à zéro. À Boston, c’est un des pires marchés où ça peut arriver pour un athlète. Les fans sont impitoyables.
Tout le stade le huait. C’était tellement triste.
Peu de temps après, Bard n’était plus dans les majeures. Après avoir tant dominé, c’était fini pour lui. Il a été renvoyé dans les mineures et s’est promené d’équipe en équipe pour retrouver son talent.
Et même dans les mineures, rien n’allait. En 2014, à 29 ans, il jouait dans l’organisation des Rangers du Texas dans le niveau A (c’est très loin des majeures et avec des jeunes de 19 à 24 ans). Il a lancé 2 tiers de manche, a donné 13 coups surs et 9 buts sur balle. Tout ça en 4 sorties. C’était ça son année 2014. Sa vie c’était le baseball, et son année, c’était ça. Sa moyenne de point mérité ne se calcule pas, c’est : à l’infini.
En 2017, il était rendu avec les Mets. Ces derniers tentaient par tous les moyens de le relancer. « J’essayais d’apprendre à lancer des balles sous-marine », disait-il par rapport à quel point tout le monde était désespéré dans son cas. « Ils étaient très patients avec moi et m’encourageaient. Je me disais : qu’est-ce que je fais ici (...) J’essayais de lanceur comme au bowling et je lançais à 100 mph avant », a-t-il raconté à Jon Paul Morosi de MLB.com.
Bard a abandonné et a été embauché dans le personnel d’entraîneur des Diamondbacks de l’Arizona. Personne n’avait réussi à le sauver. C’était terminé et à 32 ans, il n’y avait plus d’espoir. (Journal de Montréal)
- Mais là où Drouin peut trouver son RÉCONFORT....c'est que lorsque tu as du talent...tu peux toujours revenir plus fort...-
Bard a décidé de se donner une autre chance Les Rockies ont accepté de lui donner une chance en 2020. Ça faisait 8 ans qu’il n’avait pas lancé une balle dans les ligues majeures.
Oui, tout était revenu. Daniel Bard était revenu le lanceur incroyable qu’il était.
Il a évidemment remporté les honneurs du plus beau retour dans les ligues majeures en 2020.
Et il n’a pas arrêté. L’an dernier, à 37 ans, il a été un des meilleurs releveurs de la ligue : 34 parties sauvegardées, 25 buts sur balle en 60 manches, moyenne de point mérité de 1,79. Ça lui a permis de signer un contrat de 19 millions $ pour deux ans.
Ça lui a aussi permis d’être invité par la puissante équipe américaine durant la classique mondiale de baseball en mars.
Mais ses vieux démons sont revenus.
Le 18 mars, dans le match quart de finale entre les États-Unis et le Venezuela, Bard, l’a complètement échappé. Il n’a pas été en mesure de retirer un seul frappeur. Quatre points et deux buts sur balle plus tard, son tournoi était terminé.
- Résultat...de retour sur la liste des blessés chez les Rockies...pour cause s'anxiété....
- Peu importe la fin, cela prouve qu' y a moyen pour Jonathan Drouin de faire revivre sa carrière loin de Montréal...
- Le talent lui sort par les oreilles...
- Il doit juste y croire...