Dans le monde du hockey québécois, il y a ceux qui suscitent l'admiration et ceux qui récoltent la colère.

Simon "Snake" Boisvert, une figure controversée s'est taillé une réputation d'expert sans filtre, n'hésitant pas à déchirer les espoirs des jeunes joueurs avec ses critiques cinglantes. Mais sa dernière sortie a fait monter la température sur la glace et en dehors.

Boisvert, le maître incontesté de la controverse dans l'analyse des espoirs, a récemment jeté de l'huile sur le feu en proclamant haut et fort que Logan Mailloux, malgré ses promesses, ne sera jamais plus qu'un simple 6e défenseur.

Un coup dur pour le jeune joueur et ses partisans, mais ce n'est que le début. Boisvert n'a pas hésité à enfoncer le couteau plus profondément en prédisant un avenir tout aussi sombre pour Jordan Harris, affirmant que dans un délai de 3 à 5 ans, il ne jouerait plus dans la LNH, faute d'une identité de jeu suffisamment forte.

Il affirme que quand il était recruteur pour les Foreurs de Val-d'OR, il avait conseillé Harris avant que ce dernier ne décide d'aller dans la NCAA. Mais qu'aujourd'hui, il réalise que Harris va disparaître de la LNH tellement il est sans saveur, sans valeur et sans identité.

Pour Mailloux, les mots de Boisvert sont aussi tranchants que la lame d'un patin de hockey.

"Je maintiens que Mailloux est un défenseur de 6e... Parfois, il semble être dans la lune... Je trouve parfois qu'il semble "rêvasser" sur la glace", a déclaré Boisvert, semant ainsi le doute sur les compétences et l'engagement du jeune joueur.

Mais derrière chaque critique se cache une intention, et celle de Boisvert semble être de pousser les joueurs à se dépasser, à se démarquer et à prouver leur valeur sur la glace.

Son surnom, "Snake", témoigne de sa capacité à ramper sous la peau de ses sujets et à provoquer des réactions émotionnelles. Mais est-ce que le serpent est en train de se transformer en clown, suscitant le rire moqueur plutôt que le respect?

Certains accusent Boisvert de chercher l'attention à tout prix, de jouer le rôle du méchant pour se mettre en avant. D'autres voient en lui un mentor dur mais juste, dont les paroles incisives peuvent être l'élément déclencheur nécessaire pour que les jeunes joueurs atteignent leur plein potentiel.

Quoi qu'il en soit, une chose est sûre : Simon "Snake" Boisvert continue de diviser l'opinion et de semer la controverse dans le monde du hockey québécois, et ses paroles resteront gravées dans la glace, pour le meilleur ou pour le pire.

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