José Théodore a littéralement envoyé Martin St-Louis sous l’autobus à l’émission de Mario Langlois sur Cogeco.
Et Montréal n’a pas encore fini de trembler.
Tous les joueurs de la LNH en parlent et ils rient du système
Dès les premières minutes de son segment, Théodore a largué une bombe d’une brutalité rarement vue dans les médias québécois : selon lui, tous les joueurs de la LNH avec qui il parle, sans exception, ridiculisent le système man-to-man de Martin St-Louis.
Dans une phrase qui a glacé les studios de 98,5 FM, il affirme que ce n’est pas un système qui peut fonctionner dans la Ligue nationale, parce qu’il repose sur une exigence irréaliste pour un groupe complet de joueurs.
Pour Théo :
Un système où chaque joueur doit gagner son duel 1-contre-1 à chaque présence, où la moindre erreur ouvre un boulevard dans l’enclave, où les rotations sont interdites, un où les attaquants deviennent des défenseurs improvisés, n’a tout simplement pas sa place en 2025.
Et il ne parle pas en théoricien : il parle en homme qui a vu des dizaines de systèmes, joué sous plusieurs entraîneurs, et discuté avec des centaines de joueurs dans sa carrière et dans son rôle actuel d’analyste.
« Si ton gars perd sa bataille, c’est une chance de marquer »
Théodore est allé encore plus loin.
Il a affirmé, en se basant sur son vécu de gardien :
« En tant que gardien, je détestais ça. Parce que dès qu’un gars fait une erreur, c’est une chance de marquer. »
Cette phrase devrait être affichée dans le vestiaire du Canadien. Elle devrait être étudiée par Martin St-Louis lui-même.
Et ce n’est pas un hasard si, selon Théodore, les anciens joueurs de la LNH disent la même chose.
Ils affirment que ce système peut être pratiqué par certains joueurs, par des athlètes élites dotés de sens du jeu exceptionnel, mais certainement pas par une équipe complète.
Martin St-Louis exige d’un groupe jeune et imparfait ce que même des équipes championnes n’oseraient pas exiger de leurs superstars.
Mais la phrase qui a vraiment enflammé les réseaux sociaux, c’est celle où Théodore accuse directement St-Louis :
Martin St-Louis est trop rigide.
À travers son commentaire, Théodore ne dit pas seulement que le système ne marche pas :
il dit que le coach refuse d’adapter sa philosophie à la réalité, qu’il persiste dans une voie que tous les experts considèrent rididules.
Et il ajoute un élément encore plus explosif :
Si St-Louis veut jouer ce système avec ses meilleurs joueurs, d’accord… mais il est impossible de l’imposer à 22 joueurs, dont plusieurs n’ont ni les outils physiques ni les réflexes tactiques pour survivre dans ce chaos
C’est la critique la plus "hard" jamais adressée à St-Louis depuis son arrivée derrière le banc.
Ce qui était murmuré dans les coulisses est maintenant crié sur la place publique.« Tous les anciens en parlent »
Théodore a brisé la ligne sacrée qui protège normalement les entraîneurs :
Il dit que tous les anciens joueurs critiquent le système.
Il dit que les discussions dans les vestiaires de retraités sont unanimes.
Il dit que même les joueurs actifs lui en parlent.
Et lorsque quelqu’un de son statut affirme cela, la LNH écoute.
Théo vient de briser la acrédibilité de Martin St-Louis et crée un climat explosif :
Le coach du CH continue de défendre son système comme une religion, rejetant les questions des journalistes, esquivant les critiques, attribuant les erreurs à « l’attitude » plutôt qu’à la structure.
Théodore vient de déchirer le voile... sur l'incompétence du Marty.
Quand il affirme que le man-to-man est un cauchemar pour un gardien, sa voix porte dix fois plus fort que celle d’un Martin St-Louis perdu dans son ego.
Ce qu’il faut comprendre derrière cette sortie spectaculaire, c’est que José Théodore n’a jamais été un admirateur de Martin St-Louis, ni du personnage, ni de l’entraîneur, ni de la philosophie.
Il ne l’a jamais dit ouvertement, mais ça se sent depuis toujours : les deux hommes ne viennent pas du même monde, ne pensent pas le jeu de la même façon, ne conçoivent pas le leadership avec la même sensibilité.
St-Louis, c’est l’entêtement, la foi aveugle dans une idée, la conviction qu’un système peut élever n’importe quel joueur s’il y croit assez.
Théodore,l' instinct du gardien qui voit tout s’écrouler lorsqu’un entraîneur demande l’impossible à ses joueurs.
Les deux ne sont pas proches. Ils ne l’ont jamais été.
Ils ne le seront jamais.
Théo respecte l’homme, mais il n’a jamais compris le coach. Et cette distance est devenue flagrante dans cette entrevue avec Mario Langlois, où il a livré ce que plusieurs percevaient déjà : une critique qui ne venait pas de l’émotion du moment, mais d’un malaise de longue date.
Dans l’univers médiatique montréalais, quand un gars comme Théodore décide de dire exactement ce qu’il pense… c’est rarement le dernier chapitre de l’histoire.
À un momen donné, les deux devront être confrontés l'un à l'autre.
