Le malaise grossit à vue d'oeil autour de Josh Anderson, Brendan Gallagher et Christian Dvorak, les trois indésirables du Canadien de Montréal.
Alors qu’il est tout simplement impossible d’échanger Gallagher et que personne ne veut de Christian Dvorak, la situation semble légèrement différente pour Josh Anderson.
Les Blackhawks de Chicago, à la recherche d’un attaquant de puissance, ainsi que les Hurricanes de la Caroline, pourraient potentiellement être intéressés.
Toutefois, si on est réaliste, il y a de fortes chances que ces trois indésirables forment le troisième trio du Canadien de Montréal la saison prochaine, tandis que Joshua Roy prendra place sur le deuxième trio avec Kirby Dach et Alex Newhook. Ce scénario promet un malaise sans précédent.
Josh Anderson, Brendan Gallagher et Christian Dvorak auront un impact combiné de 16,45 millions de dollars US sur le plafond salarial la saison prochaine.
Kent Hughes sera donc désespérément à la recherche de rendement quelconque pour ces trois vétérans, qui débuteront probablement la saison sur le troisième trio à moins qu’un échange puisse être réalisé.
Une telle transaction semble toutefois improbable. Anderson (5,5 millions de dollars US) et Gallagher (6,5 millions de dollars US) ont chacun encore trois saisons à leur contrat, tandis que Dvorak (4,45 millions de dollars US) en a une seule. Sans oublier la mauvaise influence de ce dernier sur Cole Caufield, qui a été bien documenté à travers la LNH au grand complet.
Il est clair comme de l'eau de roche qu'on va voir Joshua Roy, âgé de 20 ans, dépasser ce trio pour occuper une place sur le deuxième trio.
Lorsque Josh Anderson est arrivé chez les Canadiens, l’équipe espérait qu’il deviendrait le puissant attaquant offensif tant recherché.
Après avoir marqué 27 buts et obtenu 47 points avec les Blue Jackets de Columbus en 2018-2019, Anderson a subi une blessure à l’épaule et a manqué la majorité de la saison suivante.
L’ancien directeur général Marc Bergevin a pris un pari en signant Anderson après sa blessure avec un contrat de sept ans d’une valeur annuelle moyenne de 5,5 millions de dollars US.
Cela semblait être une bonne affaire pour un jeune attaquant de puissance ayant le potentiel de marquer 30 buts. Mais Marc Bergevin a été trop émotif..et impulsif...
Lors de sa première saison avec les Canadiens, Anderson a lutté avec des problèmes de régularité et des blessures, mais il a tout de même marqué 17 buts en 52 matchs.
Il a ensuite enregistré une campagne de 19 buts en 69 matchs en 2021-2022. Les choses semblaient s’améliorer. En 2022-2023, Anderson a marqué 21 buts mais a continué à lutter avec la constance, son pire ennemi et, encore une fois, les blessures l'ont ralenti, jouant 69 matchs.
La saison dernière a été un désastre pour Anderson; il est resté relativement en bonne santé mais a vécu la pire léthargie de sa carrière et a ralenti la ligne sur laquelle il évoluait, peu importe ses coéquipiers.
Il a connu la pire saison de sa carrière, marquant neuf maigres buts et amassant 20 maigres points. Anderson a tout pour lui: gabarit, vitesse, robustesse. Comment a-t-il pu "choké" de cette façon?
Si Anderson peut rester en bonne santé cette saison, il pourrait rebondir et connaître une autre campagne de 20 buts. Voilà ce que tente de vendre Kent Hughes aux autres DG de la LNH.
Avec quelques équipes proches du plancher salarial, le contrat de 5,5 millions de dollars d’Anderson jusqu'en 2027 pourrait être attrayant, surtout si Hughes parvient à convaincre les autres directeurs généraux que la saison dernière n’était qu’une anomalie et qu’Anderson peut redevenir un attaquant de puissance fiable.
Voilà pourquoi les Blackhawks de Chicago, à la recherche d'un attaquant de puissance, semblent être les candidats les plus plausibles.
La Caroline a besoin d'un attaquant bâti pour les séries et Anderson a prouvé lors des séries 2021 qu'il pouvait être cette "bête du printemps". Mais les Hurricanes ne peuvent se permettre le salaire d'Anderson, à moins que le CH accepte de retenir une partie de son salaire.
Chicago semble être la seule option possible et encore une fois, les chances sont minces...pour ne pas dire impossibles...
Pour Martin St-Louis, la gestion de ces trois « patates chaudes » sera un défi de taille. La pression sera immense pour tirer le meilleur parti de ces vétérans, sans gâcher l'ambiance autour de l'équipe.
Le malaise au sein du vestiaire sera comme un éléphant dans la chambre. Tout le monde sait que Gallagher est fini, que Dvorak est nuisible et qu'Anderson a eu toutes les chances au monde la saison dernière, alors qu'il prenait la place d'autres attaquants qui jouaient mieux que lui.
Pauvre Martin St-Louis. Il devra appuyer sur les bons boutons pour respecter des vétérans...qui ne donnent plus rien à l'équipe...
Il n'y en aura pas de facile pour le coach du CH....