Josh Anderson ne pardonnera jamais à Martin St-Louis

Josh Anderson ne pardonnera jamais à Martin St-Louis

Par Marc-André Dubois le 2024-07-29

Plusieurs se sont étonnés que Martin St-Louis n'avait pas été invité au mariage de Josh Anderson.

Mais faut-il être vraiment surpris? Depuis son arrivée chez les Canadiens de Montréal, Josh Anderson a incarné l’archétype de l’attaquant de puissance : rapide, robuste, et capable de marquer des buts spectaculaires.

Mais Martin St-Louis, avec son système est-ouest et non un système nord-sud comme aimait tant Anderson, l'attaquant s'est perdu en forêt.

À l’aube de la prochaine saison, l'avenir d'Anderson avec le CH est plus incertain que jamais. Le joueur, récemment marié, se retrouve au cœur de spéculations croissantes concernant une relation qui n'est pas au beau fixe avec son entraîneur.

On peut bien rêver à un potentiel échange avant le camp d'entraînement, mais qui voudra de l'un des joueurs les plus surpayés de la LNH qui a perdu toute sa confiance? Absolument personne.

Josh Anderson a été le point noir de la dernière saison. Alors que ses coéquipier se sacrifiaient même si les défaites s'accumulaient, Anderson semblait absent, refusant de s’engager pleinement dans le jeu.

Son manque d'effort et son attitude désinvolte ont non seulement déçu, mais aussi humilié l’entraîneur Martin St-Louis, qui s'est pourtant efforcé de lui donner toutes les chances au monde.

Martin St-Louis, qui avait initialement vu en Anderson un joueur clé, a tenté de transformer son jeu pour le rendre plus polyvalent.

St-Louis voulait hausser le "HOCKEY IQ" de son attaquant, qui préfère foncer tête baisser vers le filet adverse sans penser à quoi que ce soit d'autre.

Hélas, cette transition a été désastreuse. Loin de son style de jeu nord-sud naturel, Anderson s'est perdu, ses performances chutant de manière dramatique.

Les statistiques parlent d'elles-mêmes : Anderson n'a accumulé que quelques points (20 points, 9 buts), une production indigne de son talent et de son salaire de 5,5 M$ par année jusqu'en 2027.

Malgré des opportunités répétées de se racheter, Anderson a persisté dans sa passivité. Ce comportement a creusé un fossé entre lui et ses coéquipiers, qui devaientt compenser son manque d'implication.

Plus inquiétant encore, la tolérance initiale de St-Louis envers Anderson s'est maintenant complètement effrité. Finalement, l'élastique s'est cassé.

Lors des derniers matchs de la saison, Anderson jouait à peine 11-12 minutes par match, un signe alarmant de perte de confiance de la part de l’entraîneur.

Les tensions étaient évidents lors d'un échange houleux entre Anderson et St-Louis capté par les caméras lors d'un match contre les Bruins, où l'entraîneur adjoint exprimait ouvertement sa frustration face au jeu honteux de son joueur.

Anderson n'a jamais accepté cette humiliation publique.

Aujourd'hui, Josh Anderson prie pour ne pas être échangé d'ici le camp d'entraînement. Après tout, sa femme Paola est une physiothérapeute montréalaise qui a sa vie ici.

Les Blackhawks de Chicago et les Hurricanes de la Caroline sont toujours à la recherche d'un attaquant de puissance.

Mais bien honnêtement, Anderson n'est pas échangeable en ce moment, même pour une équipe qui a de la place sur sa masse à n'en plus finir. 

La Caroline a bel et bien besoin d'un attaquant pour les séries, eux qui se sont fait brasser contre les Rangers en demi-finale.

Mais le DG des Hurricanes, Eric Tulsky, aime trop les statistiques avancées pour absorber le salaire d'Anderson, l'un des pires joueurs de la LNH en possession de rondelle, et ce, même si le CH accepte de retenir une partie de son salaire.

Chicago prendrait bien un gros attaquant comme Anderson, surtout qu'il connaît bien le coach en chef, Luke Richardson, mais encore une fois, on rêve en couleur.

Anderson peut se rassurer. Son avenir est à Montréal pour l'instant. Mais attention. À Montréal...ou à Laval?

Il espérait avoir le soutien de Martin St-Louis, mais cette relation semble irrémédiablement brisée. Malgré ses espoirs de rester avec les Canadiens, la réalité est que sa place au sein de l'équipe n'est plus assurée. 

Même que la Gazette affirme qu'il est possible qu'Anderson soit envoyé à Laval s'il connaît un camp d'entraînement désastreux. Une chose est sûre: il ne jouera plus jamais sur le TOP 6.

Anderson doit maintenant faire face à une vérité difficile : pour regagner la confiance de ses coéquipiers et de ses entraîneurs, un changement radical d’attitude est nécessaire.

Pour les Canadiens de Montréal et leur propriétaire Geoff Molson, la situation d'Anderson est plus qu'une simple déception sportive.

C'est une question d'engagement envers l'équipe, le sport et les fans. Les critiques se font de plus en plus sévères, et la patience de Martin St-Louis semble avoir atteint ses limites.

Anderson doit réfléchir sérieusement à son avenir et retrouver sa passion pour le jeu, sinon son chemin pourrait bientôt le mener hors de Montréal...et même à Laval...