La situation autour de Josh Anderson au sein du vestiaire du Canadien de Montréal est devenue un véritable point de tension.
Malgré ses performances décevantes, Anderson semble bénéficier d'un traitement de faveur de la part de Martin St-Louis, une situation qui agace de plus en plus ses coéquipiers.
Martin St-Louis est désormais à la croisée des chemins. Jusqu'à présent, il a défendu Anderson envers et contre tous, refusant de céder à la pression extérieure.
Mais ce choix pourrait lui coûter cher. Car à force de s’entêter à soutenir un joueur qui ne livre pas la marchandise, l’entraîneur-chef du CH risque de perdre la confiance de son groupe.
Sa gestion des ressources humaines, un domaine où il était jadis salué, est désormais remise en question.
Les partisans espèrent qu'ils n'auront pas encore à s’interrogent sur les véritables raisons qui poussent St-Louis à maintenir Anderson dans des rôles clés, malgré ses contre-performances.
Tony Marinaro, figure bien connue des ondes à Montréal, continue de défendre Anderson, insistant sur le fait qu’il est capable de rebondir s’il bénéficie de la confiance de son coach.
Selon le journaliste, il serait préférable de placer Josh Anderson dès le début de la saison aux côtés de Laine et Dach.
Bien qu’il ait connu une saison difficile l’année dernière, où il semblait perdu sur la glace et mentalement épuisé, Anderson a déjà prouvé sa valeur par le passé, avec 21 buts en 69 matchs il y a deux ans et 27 buts lors de sa meilleure saison avec les Blue Jackets.
Marinaro souligne que si on ne lui accorde pas rapidement cette confiance, on risque de perdre Anderson définitivement.
Toutefois, peu importe ce que pense Marinaro, les chiffres ne mentent pas. Et dans la LNH, les résultats sont sans pitié. Si tu ne performes pas, tu dois prendre la porte de sortie.
La réalité...est qu'on a perdu Anderson depuis longtemps.
À ce stade, il est évident que la loyauté de St-Louis envers Anderson nuit à la dynamique de l’équipe. Si St-Louis persiste à protéger son joueur, il court le risque de s’isoler de son groupe et de perdre toute autorité dans la chambre.
Les entraîneurs qui refusent de s’adapter à la réalité des performances finissent souvent par être dépassés par les événements.
St-Louis doit rapidement revoir sa stratégie, car l’avenir de son vestiaire et de son leadership en dépend.
Le plus ironique dans cette situation, c’est que la carrière d’entraîneur de St-Louis pourrait bien s’effondrer sous le poids de sa propre obstination à maintenir Anderson dans des rôles qu’il ne mérite plus.
Cette saison, la chambre n'acceptera pas que le coach continue de donner des chaussons à son chouchou. Peu importe son salaire de 5,5 M$ jusqu'en 2027, place d'Anderson est sur le 4e trio....ou dans les gradins...
À Martin St-Louis de devenir un homme....