Josh Anderson sans pitié envers Patrik Laine: les médias s'enflamment

Josh Anderson sans pitié envers Patrik Laine: les médias s'enflamment

Par Marc-André Dubois le 2025-03-09

C’est peut-être le pire scénario possible pour Patrik Laine.

Non seulement il a manqué un match crucial contre les Flames, déclenchant une vague de spéculations sur sa prétendue « grippe », mais en son absence, Martin St-Louis a trouvé une combinaison qui fonctionne mieux sans lui.

Lorsque Laine est tombé malade, St-Louis n’a pas hésité une seconde : il a glissé Josh Anderson sur le deuxième trioavec Alex Newhook et Owen Beck.

Et quelle différence.

Anderson a changé le rythme du match, imposant un jeu rapide et direct. Son échec-avant agressif a forcé les défenseurs des Flames à reculer. Beck et Newhook ont eu plus d’espace pour attaquer et dicter le jeu.

Même si le Canadien a perdu 1-0, on a rapidement compris ce que St-Louis avait en tête :

Patrik Laine est devenu une pièce inutile.

Avec Anderson dans son rôle, l’équipe avait plus d’énergie, plus de hargne, plus d’intensité.

St-Louis lui-même l’a confirmé après le match :

« C’est une game un peu plus différente pour lui (Beck) quand il joue avec Andy dont le style est plus direct, qui amène beaucoup de rapidité. »

Sous-entendu?

Avec Laine, c’était trop lent, trop mou, trop prévisible.

Une grippe… vraiment?

Ce qui rend la situation encore plus humiliante pour Laine, c’est l’énorme quiproquo qui a précédé le match.

Dès que son absence à l’entraînement a été annoncée, tout le Québec a cru qu’il avait été échangé.

TVA Sports a même mis son absence en une, croyant que Kent Hughes avait tiré la plug et s’était débarrassé du Finlandais.

Mais non.

On nous a simplement dit qu’il avait des « symptômes grippaux ».

Sérieusement?

C’est déjà la troisième fois cette saison qu’il rate un entraînement pour une grippe différente. La coïncidence est trop grosse.

Même Martin St-Louis semblait sceptique.

Et avec raison. Parce que cette fois, il ne s’est pas contenté de l’écarter de l’alignement : il a prouvé que le Canadien jouait mieux sans lui.

St-Louis n’a jamais aimé Laine… et ça se voit. Dès son arrivée à Montréal, Laine était condamné. Martin St-Louis déteste ce type de joueur.

Lui-même est l’incarnation du guerrier :

Il a grimpé les échelons sans jamais être repêché. Il a passé au ballotage. Il a dû se battre pour chaque seconde de glace. Et il est devenu un Hall of Famer par son travail acharné.

Et de l’autre côté?

Patrik Laine, le gars qui ne force jamais. Le gars qui disparaît dès que ça devient difficile. Le gars qui cherche toujours une excuse pour expliquer pourquoi il ne produit pas.

On connaît l’ADN de St-Louis.

On connaît l’ADN de Laine.

Ils sont incompatibles.

Ce match contre Calgary n’était qu’un avertissement.

Josh Anderson passe maintenant devant lui. Martin St-Louis ne lui fait plus confiance. La grippe de Laine a peut-être été la pire chose qui pouvait lui arriver.

Parce que maintenant, il n’a plus aucune valeur.

Il n’a plus d’excuse.

Et Martin St-Louis n’a plus besoin de lui.

La fin approche.

Si l’absence de Patrik Laine a d’abord semé la panique, croyant à une éventuelle transaction, elle a finalement déclenché un tsunami médiatique d’une tout autre nature.

Josh Anderson a pris sa place… et l’a éclipsé.

Le plus humiliant? Il l’a fait avec un style de jeu qui contraste violemment avec celui du Finlandais.

Dans un papier sans pitié, Jonathan Bernier du Journal de Montréal a titré sans détour :

« Enfin, Patrik Laine a été utile. »

Une phrase à double tranchant, qui résume toute l’ironie de la situation : la meilleure contribution de Laine aux Canadiens cette saison… c’est de ne pas avoir joué.

La preuve est faite : St-Louis n’a plus besoin de Laine.

Avec Anderson sur le deuxième trio, l’attaque était plus fluide, plus rapide, plus agressive.

L’entrée de zone était plus efficace.

Les replis défensifs étaient plus engagés.

Laine et son manque d’intensité n’étaient plus un problème.

Même Martin St-Louis, qui d’habitude prend soin d’éviter les déclarations assassines, a laissé sous-entendre que Laine ne méritait tout simplement pas plus de temps de jeu.

« C’est du jour à jour. Si tu en joues 11, prouve-moi que tu devrais en jouer plus. »

Tout est là.

St-Louis n’a aucune intention de lui donner un coup de main.

C’est à lui de mériter sa place.

Et pour l’instant, il ne le fait pas.

Là où les médias explosent, c’est sur l’attitude de Josh Anderson dans toute cette histoire.

Parce qu’il n’a pas simplement pris la place de Laine.

Il a imposé son style.

Il a joué un match à haute intensité.

Il a mené par l’exemple.

Il a démontré que le Canadien n’avait plus besoin du Finlandais.

C’est ce que Jonathan Bernier a souligné dans son texte du Journal de Montréal :

« Il y a un monde entre ce qu’Anderson a apporté hier et ce que Laine n’apporte jamais. »

Même Renaud Lavoie s’est permis d’en rajouter à TVA Sports :

« Ce qui est fascinant, c’est qu’on a eu un aperçu de ce que le Canadien pourrait être… sans Patrik Laine. »

En d’autres mots : le Canadien est déjà en train de préparer son avenir sans lui.

Les médias québécois le lâchent complètement

Ce qui est le plus frappant dans cette histoire, c’est le revirement complet des médias québécois.

Depuis son arrivée à Montréal, Patrik Laine a toujours eu des défenseurs.

Certains tentaient d’excuser son côté nonchalant, en évoquant son talent brut.

Mais là, la tendance s’est complètement inversée.

Le Journal de Montréal, TVA Sports, BPM Sports… tous tirent à boulets rouges sur lui.

On en arrive à un point de rupture.

Si St-Louis ne le veut plus, si ses coéquipiers jouent mieux sans lui, si les médias l’abandonnent…

Quelle est la suite?

Ce dernier épisode vient renforcer une réalité qui devient de plus en plus évidente :

La question n’est plus de savoir s’il quittera…

Mais quand.

Et surtout, qui voudra encore prendre un pari sur lui cet été...