Lors de la conférence de presse suivant l'entraînement du CH, un journaliste s'est trouvé au bord de franchir la ligne entre professionnalisme et sensationnalisme.

Son objectif ? Obtenir une réaction controversée de Martin St-Louis, une réplique cinglante qui ferait les gros titres et attirerait l'attention du Québec en entier.

Le sujet ? Josh Anderson, qui connait une saison absolument horrible. Le journaliste, avide de mettre le coach du CH dans l'embarras, avait soigneusement choisi ses mots...qu'il voulait mettre dans la bouche de St-Louis.

"Dominique Ducharme avait une expression. Il parlait souvent d'un jeu de cartes. Il dit: Je veux savoir sur quoi tomber avec mes joueurs. Si c'est un roi, c'est un roi, si c'est un deux de pique, c'est un "deux de pique. Josh Anderson, cette saison, c'est plus difficile de prédire quel joueur tu vas avoir de match en match.."

Il envisageait de traiter Anderson de "deux de pique" dans la face de St-Louis, une provocation directe destinée à susciter une réponse enflammée. 

Les journalistes dans la salle de presse se sont mis à rire. St-Louis est resté de glace, ne trouvant pas la blague drôle du tout. Avancez la vidéo à 3:10:

St-Louis, connu pour sa sagesse et son sang-froid légendaire, n'est pas stupide. Il a flairé le piège et refusé de tomber dans le jeu du journaliste en quête de scandale.

Au lieu de cela, il a répondu avec calme et mesure, soulignant le besoin pour Anderson de trouver de la constance dans son jeu.

La salle de presse a éclaté de rire à la question du journaliste. Mais la salle est tombé dans le silence en voyant le visage de fer de St-Louis.

Il est resté impassible, ne laissant rien transparaître de ses émotions. Son détachement était une stratégie habile pour désamorcer la tentative de sensationnalisme du journaliste.

Dans ce duel entre le professionnalisme et le sensationnalisme, c'est St-Louis qui a remporté la manche. Sa réponse mesurée et son sang-froid ont mis en lumière sa maîtrise de soi et son intelligence, alors qu'il aurait été tellement facile de traiter Josh Anderson de deux de pique.

Martin St-Louis n'est pas rentré dans le piège. Dans cette situation, le deux de pique était bel et bien le journaliste dont nous tairons le nom.

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