Julien BriseBois, cet éternel "génie" du plafond salarial, se retrouve enfin confronté à la réalité.
Depuis plusieurs années, il a jonglé avec les règlements comme un illusionniste de cirque, rendant presque enviables ses coups d'éclat pour contourner les règles financières de la LNH.
Mais voilà, ce bon vieux Frank Seravalli a lâché la bombe. Selon le journaliste, Brisebois pourrait être congédié à la fin de la saison.
Oui, le "maestro" des transactions douteuses est dans l'eau chaude. Et qui s'en étonne vraiment?
On peut dire que Julien a su profiter de certaines "zones grises". Il est passé maître dans l'art de jouer avec les règles, comme ce fameux tour de passe-passe avec Nikita Kucherov, qui a passé la saison régulière 2020-2021 à l'infirmerie, avant de revenir en héros lors des séries, sans que son salaire ne pèse sur la masse salariale.
Quelle belle pirouette! Quelle belle illusion!
Mais c’est là que tout déraille : à force de jouer au plus malin, il se retrouve avec une équipe qui régresse, des décisions controversées et une confiance qui s'effrite à mesure que ses tours de magie s'essoufflent.
Et parlons-en des décisions ! Ne pas renouveler le contrat de Steven Stamkos, le coeur et l'âme du Lightning, pour surpayer Jake Guentzel?
Franchement,,
Même les fans commencent à grincer des dents, et ce n’est jamais bon signe, surtout dans une ville qui est habituée de gagner.
Brisebois peut au moins se réjouir de ne pas être sous la loupe constante des médias québécois!
Mais attention, même si Tampa Bay n'est pas une ville où l'on vit sous la pression médiatique, la récente vente de l'équipe pour un peu moins de 2 milliards de dollars va mettre encore plus de chaleur sur les épaules du DG.
BriseBois est en train de jouer gros avec son poste. Sans les manœuvres de contournement du plafond salarial qui l'ont aidé à remporter des coupes — d'ailleurs, ces victoires ont-elles vraiment la même valeur, compte tenu des circonstances douteuses ? —, il doit maintenant naviguer dans des eaux beaucoup plus troubles.
Sans oublier que les mauvaises langues vont toujours continuer à dire la même chose: Brisebois a hérité de l'équipe de Steve Yzerman, qui est le vrai gagnant des deux Coupes Stanley.
La réalité est sans pitié: le Lightning régresse. Et si la division Atlantique se montre toujours aussi impitoyable, le "siège éjectable" de BriseBois pourrait bien s’activer plus tôt que prévu.
Le pire dans tout ça, c’est que ses joueurs semblent de plus en plus distants de leur DG, eux qui n'ont pas accepté la manière dont Steven Stamkos a été traité.
Allez, on ne pleurera pas trop pour lui...
Après tout, l’étiquette de tricheur ne se décolle pas si facilement, même après deux Coupes Stanley. Des Coupes d’ailleurs qui, pour certains, mériteraient un astérisque à côté pour plusieurs raisons.
La "triche Kucherov" et le fait que ces deux Coupes Stanley ont été remportées pendant la pandémie, sans oublier qu'il a hérité de l'équipe de Steve Yzerman, qui avait fait tout le boulot.
Les amateurs de hockey, eux, se réjouissent déjà de la fin de cette ère de manipulation du plafond salarial. Brisebois est peut-être un architecte ingénieux, mais le jeu de la LNH évolue, et ceux qui ne peuvent plus contourner les règles doivent prouver leur valeur autrement.
C’est là que BriseBois pourrait bien se casser les dents.
Alors, fin de l’histoire pour Brisebois? Cette année représente la croisée des chemins pour lui.
Et pour ceux qui espéraient voir le Québécois rebondir avec d'autres "coups de génie", il semble bien que la magie ait enfin disparu.
Pas de retour en arrière possible, plus de zones grises à exploiter. L'avenir du Lightning se dessine sans lui.
On savoure ce moment où la triche ne paye plus. Quant à Brisebois, il pourra toujours se consoler en se rappelant qu’il a "gagné" la Coupe Stanley... même si tout le monde sait dans quelles conditions.
Au final, Brisebois est-il un bon DG ou un opportuniste?
La réponse doit se situer entre les deux.