Juraj Slafkovsky, tel un poisson dans l'eau, navigue avec aisance à travers les eaux troubles des médias slovaques.
Dans son pays natal, la pression qui accompagne son ascension dans le monde du hockey dépasse de loin ce que bien des joueurs ne pourraient même imaginer.
On en a le meilleur exemple quand on voit tout le cirque autour de lui au championnat du monde.
@habsonreddit Juraj Slafkovsky arrives to Team Slovakia 🇸🇰 training camp for the IIHF World Championships. #MontrealCanadiens #Habs #Hockey #NHL #IIHF #iihfworlds #Slovakia #slovakiahockey #slovensko ♬ original sound - HabsOnReddit
Comparée à cette intense réalité, la pression qui règne à Montréal est de la petite bière. En Slovaquie, la pression d'un pays au complet se retrouve sur les épaules du prodige.
C'est une leçon que les joueurs québécois, souvent enclons à décrier la pression de jouer pour le Canadien de Montréal, pourraient méditer.
À travers les yeux de Slafkovsky, leur perception de ce qui constitue une véritable pression pourrait bien être réévaluée.
Son parcours, tracé dans la pression médiatique et les attentes nationales, témoigne d'un courage t d'une détermination impressionnantes.
Pierre-Luc Dubois, lui-même natif du Québec et comsidéré comme un gars qui s'écroule quand la pression est trop grande, pourrait tirer des enseignements précieux de l'approche de Slafkovsky face à la pression.
Alors que certains craignent et évitent les feux des projecteurs, Slafkovsky les embrasse, les transformant en un élément déclencheur de motivation et d'excellence.
Tandis que certains hésitent à affronter les défis que représente le fait d'être un joueur du Canadien de Montréal, le parcours de Juraj Slafkovsky rappelle que les grands joueurs se forgent dans l'adversité.
Que les joueurs québécois craintifs de jouer ici de réveillent et prennent exemple sur Juraj Slafkovsky. Son courage face à la pression offre une source d'inspiration et un modèle à suivre pour embrasser le fait d'être une vedette et transcender les attentes.
L'une des raisons pour lesquelles les Canadiens l'ont choisi au premier rang du repêchage est qu'ils croyaient qu'il pouvait gérer les projecteurs de Montréal.
Slafkovsky a quitté sa maison à l'âge de 14 ans pour poursuivre sa carrière de hockey et vivait seul tout en jouant avec l'équipe des moins de 16 ans du HC Kosice en Slovaquie.
La saison précédant sa sélection par les Canadiens au premier rang du repêchage de la LNH en 2022, Slafkovsky a joué avec et contre des hommes avec le TPS Turku dans la Ligue élite finlandaise.
Bien que les performances de Slafkovsky sur la glace soient impressionnantes, la manière dont il a su gérer la pression qui accompagne le fait d'être le premier choix du repêchage à un si jeune âge a été encore plus impressionnante.
Une des raisons pour lesquelles les Canadiens ont repêché Slafkovsky est qu'ils croyaient qu'il pouvait gérer les projecteurs de Montréal. Les Canadiens n'étaient toujours pas certains de qui ils allaient choisir avec le premier choix le matin du repêchage lorsqu'ils ont rencontré Slafkovsky.
Le DG Kent Hughes a été surpris et impressionné lorsqu'il a appris à quel âge Slafkovsky avait commencé à vivre seul et lui a demandé comment il cuisinait ses repas au début.
"Avec une cuisinière", a répondu Slafkovsky.
"Il est très indépendant", a déclaré Hughes à propos de Slafkovsky.
"Il est confiant sans être arrogant. Nous pensons que c'est un garçon non seulement qui a l'état d'esprit que nous recherchons, mais nous évaluons également où il en est dans son jeu, ce qu'il a en termes d'aptitudes naturelles et où il pourrait être si nous l'aidons dans le processus."
Tout le contraire de Pierre-Luc Dubois qui encore de la difficulté à faire la lessive tout seul.
En effet, Dubois s'ennuie énormément de ses parents et semble n'être pas capable de vivre de façon indépendante...à bientôt 26 ans...
Il habitait pratiquement chez ses parents quand il était à Winnipeg, alors que son père est le coach adjoint du club-école des Jets, installé à Winnipeg.
Et à Los Angeles, il a le mal de la maison...pour ne pas dire de sa maman. Bref, Dubois devrait regarder Slafkovsky, et apprendre à devenir un homme.
Il est temps...