Juraj Slafkovsky, Kirby Dach et Arber Xhekaj vivent un cauchemar dans le Journal de Montréal

Juraj Slafkovsky, Kirby Dach et Arber Xhekaj vivent un cauchemar dans le Journal de Montréal

Par Marc-André Dubois le 2024-11-12

Juraj Slafkovsky et Kirby Dach, malgré un excellent match hier contre les Sabres de Buffalo, n’ont pas échappé aux critiques sévères de Jean-Nicolas Blanchet, journaliste au Journal de Montréal.

Selon lui, les performances des deux joueurs laissent largement à désirer, et il est tout simplement cinglant en parlant des deux gros attaquants qui jouent, selon lui, avec la peur de se casser un ongle. 

Dans sa chronique, Blanchet n’hésite pas à démonter leur production offensive.

Bien que Martin St-Louis ait sous la main deux joueurs potentiellement destinés à un rôle de premier trio, la réalité statistique est tout autre.

Slafkovsky et Dach affichent un rendement bien en-deçà des attentes.

Selon Blanchet, avec seulement six buts attendus cumulés depuis le début de la saison, mais seulement deux réellement marqués, ils peinent à s’imposer comme des menaces offensives.

Il n’hésite pas à rappeler qu’en termes de buts attendus, plus de 150 joueurs dans la LNH surpassent les deux espoirs du Tricolore cette saison.

Blanchet ne s’arrête pas là. Il pointe également du doigt leur supposée incapacité à exploiter leur physique pour soutirer la rondelle à l’adversaire.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : Dach aurait récupéré le disque cinq fois cette saison, mais l’aurait perdu 13 fois.

Slafkovsky, quant à lui, n’aurait réussi qu’à trois reprises à récupérer le disque tout en le perdant 11 fois. Des statistiques qui, toujours selon Blanchet, les classent parmi les pires de la ligue.

Avec un ton cinglant, Blanchet exprime son espoir que les trois passes récoltées par Slafkovsky lors du match contre les Sabres déclencheront une étincelle, mais l’analyse reste sans pitié.

Il est clair que, pour lui, le Slovaque et le Canadien ne sont toujours pas en mesure de convaincre pleinement.

En attendant, cette critique publique, bien que sans pitié, pourrait servir d’électrochoc aux deux jeunes joueurs qui, s’ils ne montent pas rapidement en puissance, risquent de se retrouver dans le viseur de plus en plus de commentateurs.

Jean-Nicolas Blanchet ne s’arrête pas là : après avoir ciblé les performances de Slafkovsky et Dach, le chroniqueur tire à boulets rouges sur les défenseurs du Canadien.

Pour lui, Martin St-Louis ne peut compter que sur trois véritables défenseurs de calibre top 4 dans son équipe : Mike Matheson, Kaiden Guhle et Lane Hutson.

Ce trio est, selon lui, l’unique point positif défensif de l’équipe. Tous les autres, d’après Blanchet, ne sont que des défenseurs de soutien, dignes pratiquement de la ligue américaine.

Lane Hutson, lui, sans le savoir, place Arber Xhekaj dans l'eau chaude.

Imaginez Hutson et Arber Xhekaj ont créé sensiblement le même nombre de revirements depuis le début de l'année..

En seulement 172 minutes passées sur la glace pour Xhekaj, alors que Hutson a joueé...348 minutes cette saison...

Les autres défenseurs, comme David Savard, Arber Xhekaj, Justin Barron et Jayden Struble, ne sont, selon Blanchet, que des joueurs de soutien, des numéros 5 ou 6 au mieux.

Blanchet est sans appel : aucun système défensif ne peut compenser le manque de profondeur et d’expérience d’une brigade qui repose sur seulement trois véritables défenseurs de premier plan. Pour le chroniqueur, il ne faut pas être naïf.

Blanchet revient sur les statistiques avancées que Martin St-Louis méprise.

Or, pour le journaliste, ces chiffres exposent sans équivoque la réalité froide de l’équipe: St-Louis a l'une des pires équipes de la LNH sous la main.

Peu importe les discours ou les espoirs de Marty, ces statistiques montrent que les Canadiens, dans leur état actuel, sont loin d’avoir les moyens de se battre pour une place en séries.

Ou d'être dans le mix.

Selon Blanchet, on parle de l'une des pires équipes de l'histoire du hockey. Peut-être qu'on devrait être moins dur envers St-Louis.

Après tout, le moniteur de pastorale a seulement des chanteurs de seconde main.