Juraj Slafkovsky remet un journaliste à sa place devant les caméras

Juraj Slafkovsky remet un journaliste à sa place devant les caméras

Par Marc-André Dubois le 2024-10-29

Juraj Slafkovsky a été cinglant avec ses mots envers un journaliste de RDS.

Interrogé par Patrick Friolet, journaliste de RDS, sur une possible blessure à l’épaule, le jeune Slovaque a décidé de répondre avec fermeté.

Lassé par les rumeurs persistantes qui circulent autour de sa condition physique, Slafkovsky a coupé court aux spéculations et a livré un message clair à Friolet et aux médias : 

Ouch. Friolet regardait par terre.

Le joueur a ainsi remis Friolet à sa place, mettant un terme à toute ambiguïté. Son épaule va très bien, et cela n’a jamais été un problème d’épaule.

Décidément, après la confrontation entre Cole Caufield et Guillaume Lefrançois, l'épaule est devenu un sujet tabou dans le vestiaire du Canadien.

Un message sans équivoque aux médias : Ne parlez pas de mes blessures.

Le ton de Slafkovsky a surpris les observateurs, mais il reflète bien son exaspération face aux rumeurs incessantes.

Lors de l’échange avec Patrick Friolet, Slafkovsky n’a laissé aucun doute quant à son état de santé :

« Vous, les médias, avez beau répéter que j’ai une blessure à l’épaule, mais la réalité est toute autre. Mes épaules sont complètement rétablies, et ça n’a rien à voir avec elles."

"C’était une blessure étrange, que je n’ai jamais vue avant. Je ne vous dirai pas ce que c’était, évidemment, mais je suis maintenant en pleine forme et prêt à jouer à 100 %. »

Ce commentaire a clairement établi une frontière entre le joueur et les journalistes, soulignant son désir de protéger sa vie privée et d’éviter que ses blessures ne deviennent un sujet récurrent dans les médias.

Ce n’est pas la première fois que Slafkovsky montre une attitude protectrice envers son état de santé, mais cette sortie publique envoie un message fort : il ne tolérera plus que ses blessures soient discutées sans fondement.

En l'absence de Kirby Dach, qui occupe maintenant une place de choix sur le premier trio avec Suzuki et Caufield, Slafkovsky évoluera ce soir avec Alex Newhook et Joel Armia.

Ce trio constitue une nouvelle opportunité, mais également une forme de rétrogradation par rapport à ses ambitions initiales de jouer sur le premier trio.

Cette situation est loin d’être idéale pour le Slovaque, qui doit maintenant se contenter d’un rôle moins prestigieux.

Lorsqu’on lui a demandé comment il vivait ce changement de partenaires de trio, Slafkovsky est resté concentré au aucunement affecté  :

« Ils ont trouvé une bonne chimie pendant mon absence. Je suis heureux de revenir et de retrouver la compétition. Peu importe avec qui je joue, je veux simplement apporter mon jeu et aider l’équipe à être efficace avec quatre lignes solides. »

Même s’il affiche une attitude positive en public, il est évident que cette situation représente un défi mental pour Slafkovsky.

Jouer avec Newhook et Armia n’est pas un scénario rêvé, surtout quand Kirby Dach semble désormais bien établi aux côtés des deux stars de l’équipe.

Le match de ce soir contre le Kraken de Seattle marquera le retour officiel de Slafkovsky après une absence frustrante de plusieurs jours.

Le jeune attaquant devra prouver qu’il est capable de s’imposer même sur un trio secondaire. Avec Joel Armia, un joueur expérimenté mais inconstant, et Alex Newhook, qui doit aussi prouver qu'il est plus qu'un attaquant de soutien, Slafkovsky devra montrer qu’il peut élever son niveau de jeu et contribuer efficacement à l’attaque.

Lors de son point de presse, Martin St-Louis a fait comprendre que le jeune Slovaque devra mériter sa place et montrer qu’il peut jouer au niveau attendu.

St-Louis a reconnu qu’une saison est remplie de hauts et de bas, et l’absence de joueurs clés ouvre des portes pour d’autres.

Il a insisté sur le fait que les blessures et les changements d’alignement font partie du processus, mais qu’ils sont aussi des opportunités :

« Quand tu perds des joueurs, c’est plus difficile de trouver de la constance. Mais ça donne aussi une chance à d’autres de monter en grade, de prouver ce qu’ils peuvent faire. »

Pour l’entraîneur, ce trio ne doit pas être perçu comme un recul, mais comme un défi à relever :

« Slaf et Armia sont deux gros bonshommes capables de gagner des rondelles en zone offensive. J’ai hâte de voir ce qu’ils peuvent faire avec Newhook. »

« C’est à lui de prouver qu’il peut jouer sa game »

Une des phrases les plus marquantes de Martin St-Louis souligne l’importance de la responsabilité individuelle. Bien qu’il soit clair que Slafkovský aura de nouvelles opportunités, il revient au joueur de montrer qu’il peut élever son niveau de jeu.

St-Louis a été très direct :

« Slaf est capable de jouer à ce rythme-là. On est dans une meilleure position collective maintenant pour qu’il puisse jouer sa game."

"J’attends de lui qu’il passe plus de temps en zone offensive, qu’il soit plus direct dans ses actions et qu’il décoche plus de lancers. »

St-Louis envoie ici un signal fort : il n’y aura pas de place pour l’hésitation. Le Slovaque devra se montrer plus entreprenant avec la rondelle, sans attendre que les choses se passent autour de lui.

St-Louis n’a pas caché que le trio Suzuki-Caufield-Dach fonctionne bien, et que cette dynamique pourrait durer. il assure toutefois que Slaf va retrouver sa position éventuellement.

« Le premier trio va bien avec Dach. Je sais que Slaf va retourner là, mais est-ce que ce sera durant ce match ou le prochain ? Je ne sais pas. Pour l’instant, je veux voir s’il peut aider ce deuxième trio. »

Cette déclaration montre clairement que Slafkovský devra faire ses preuves avec Newhook et Armia avant d’espérer retrouver une place aux côtés de Suzuki et Caufield.

Le message est simple : il doit montrer qu’il peut être productif à n’importe quel poste et avec n’importe quel partenaire.

« C’est une longue saison, mais chaque match compte. J’ai des options, et Slaf doit montrer qu’il est prêt à jouer avec intensité et constance, peu importe où il se trouve dans l’alignement. »

Le message de Martin St-Louis est clair : seules les performances sur la glace permettront à Slafkovský de retrouver une place de premier plan.

Le jeune Slovaque devra répondre à l'appel. En attendant, c'est Patrick Friolet qui a payé...