Juraj Slafkovsky s'effondre sur le banc: Nick Suzuki voit rouge

Juraj Slafkovsky s'effondre sur le banc: Nick Suzuki voit rouge

Par David Garel le 2025-01-04

Hier soir, Juraj Slafkovsky a de nouveau déçu, cette fois de façon encore plus inacceptable, car il a abandonné ses coéquipiers.

Alors que le Canadien subissait une autre défaite embarrassante, l’attaquant de 7,6 millions de dollars par année à partir de la saison prochaine a non seulement été invisible sur la glace, mais il a également attiré la foudre de son propre capitaine, Nick Suzuki.

Ce dernier, excédé, l’a ouvertement réprimandé sur le banc, une scène qui témoigne de tensions croissantes au sein de l’équipe autour de Slafkovsky l'arrogant.

Pierre McGuire, ancien entraîneur et analyste bien connu, a offert une critique sévère mais juste de la performance de Slafkovsky.

Il a souligné l’absence flagrante d’effort et d’engagement du jeune joueur, mettant en lumière un problème qui dépasse largement la simple question de statistiques.

« Slafkovsky n’a pas montré le désir ou la combativité nécessaires pour un joueur de son calibre. Ses deux coéquipiers sur le trio se battaient sur la glace, mais lui, il était ailleurs. »

Les mots sont durs, mais ils prouvent une vérité difficile à ignorer : Slafkovsky semble souvent déconnecté, comme s’il n’avait pas pleinement saisi l’ampleur des attentes placées en lui.

Comme s'il était déconcentré à l'extérieur de la glace.

Son attitude hautaine fait de plus en plus jaser. Hier soir, son effondrement face aux Blackhawks n’a fait qu’ajouter à une liste déjà longue de déceptions.

Et pourtant, au lieu de se concentrer sur son jeu, Slafkovsky semble être davantage préoccupé par sa vie personnelle et son image publique.

Slafkovsky n’est pas étranger aux controverses. Que ce soit sa déclaration cinglante envers les journalistes – affirmant qu’il se moque éperdument de ce qu’ils disent – ou son comportement méprisant lors des mêlées de presse, il semble vivre dans une bulle où la critique n’a aucune prise sur lui.

« Vous aimez les statistiques? Eh bien, vous êtes servis! », avait-il lancé après un match où il avait marqué un but chanceux, trahissant une arrogance mal placée pour un joueur connaît une saison catastrophique. 


Et que dire de sa vie hors glace? Depuis qu’il a été repêché, Slafkovsky semble accorder autant, sinon plus, d’importance à son image qu’à son jeu. Entre le fait de "flasher son argent" et ses choix personnels discutables, il offre une cible facile pour ses détracteurs.

Lorsqu’il a acheté une BMW en Slovaquie, les médias locaux l’ont encensé, le dépeignant comme un héros national.

Mais à Montréal, le même achat a alimenté un tout autre discours. Certains chroniqueurs, comme Jean-Charles Lajoie, pensent que Slafkovsky devrait être plus humble avec son argent.

Mais ce n’est pas tout. Sa relation avec une serveuse du Flyjin, un resto-bar réputé pour ses soirées festives dans le Vieux-Montréal, a également fait couler beaucoup d’encre.

Des chroniqueurs s’interrogent : comment Slafkovsky peut-il être pleinement concentré sur sa carrière quand sa copine finit ses quarts de travail à 4 h du matin?

Certains préfèrent voir le bon côté des choses : au moins, Slafkovsky est en couple avec une seule personne, contrairement à d’autres joueurs qui multiplient les conquêtes.

Mais d’autres estiment que ce rythme de vie pourrait expliquer ses performances médiocres sur la glace. La fatigue et le manque de discipline commencent à se refléter dans son jeu.

Le contraste est saisissant : Slafkovsky est payé 950 000 $ cette année, mais dès la saison prochaine, il encaissera un salaire annuel garanti de 10 millions de dollars.

Ce contrat, signé après une demi-saison prometteuse, semble aujourd’hui être une erreur monumentale.

Les partisans, qui ont applaudi cette signature l’été dernier, se demandent maintenant si le CH n’a pas été trop généreux, trop rapidement.

Et pendant ce temps, Slafkovsky continue de traîner sur la glace comme un attaquant de puissance qui joue « petit », incapable d’utiliser son physique ou de générer des occasions offensives.

L’effondrement de Slafkovsky n’est pas seulement une question de statistiques. C’est un mélange d’attitude, de distractions personnelles, et d’une incapacité à répondre aux attentes.

Les partisans de Montréal, passionnés mais exigeants, ne pardonneront pas longtemps ce genre de comportement.

Juraj Slafkovsky doit rapidement se ressaisir. Il ne suffit plus de s’afficher avec des voitures de luxe ou de jouer au « fraichier » devant les caméras.

Montréal attend des résultats, et le jeune Slovaque, qui était censé incarner l’avenir du CH, est aujourd’hui perçu comme un joueur surpayé, arrogant et déconnecté de la réalité.

Avec seulement quatre maigres but buts en 34 matchs, Slafkovsky traîne des statistiques indignes d’un premier choix au repêchage.

Son incapacité à utiliser son physique imposant ou à s’impliquer dans les batailles le long des rampes est particulièrement frustrante.

Hier soir, malgré l’absence d’un joueur clé comme Patrik Laine, le Slovaque n’a pas su élever son jeu pour combler le vide.

Pire encore, son manque d’effort a directement nui à son trio, forçant Suzuki à intervenir et soulignant une fois de plus les lacunes flagrantes de Slafkovsky.

À Montréal, les attentes envers les joueurs sont immenses, et la patience des partisans a des limites. Slafkovsky semble croire que son âge ou son statut de jeune joueur le protège des critiques, mais la réalité est tout autre.

Même Martin St-Louis, souvent son plus grand défenseur, pourrait commencer à perdre patience. Le coach a multiplié les occasions pour permettre à Slafkovsky de se relever, mais les résultats ne suivent pas.

Le fait que Nick Suzuki, habituellement calme et mesuré, ait choisi de l’enguirlander publiquement en dit long sur l’état du vestiaire. Ce genre d’incident est rare et témoigne d’un ras-le-bol généralisé.

Slafkovsky n’est plus seulement un problème de développement. Son attitude et son manque de constance commencent à briser l’esprit d’équipe.

Si rien ne change, il risque de se retrouver isolé, tant sur la glace que dans le vestiaire.

Le Canadien a investi massivement en Slafkovsky, le présentant comme une pierre angulaire de son futur...et du portefeuille de Geoff Molson.

Mais jusqu’à présent, il a surtout été un fardeau. Sa performance médiocre combinée à une attitude nonchalante met en doute sa capacité à devenir le joueur dominant que l’organisation espérait.

Le temps est venu pour Juraj Slafkovsky de prouver qu’il mérite sa place. S’il ne peut pas élever son jeu et répondre aux attentes, son avenir avec le Canadien — et dans la LNH — pourrait rapidement s’assombrir.

Sur son contrat d'entrée, le voir abandonner est une chose. Mais à partir de l'an prochain quand il empochera 10 millions de dollars (impact sur la masse de 7,6 M$ pour 8 ans), la foule sera sans pitié envers lui.

Les partisans et ses coéquipiers ont besoin de plus que des excuses ou des promesses. Ils veulent voir de l’effort, de la passion et une véritable volonté de contribuer.

Sans cela, Slafkovsky risque de devenir un symbole d’échec dans une ville qui ne pardonne pas la paresse, la lâcheté et la nonchalance.

Le problème avec Slafkovsky, c’est qu’il semble constamment avoir une excuse. Il est jeune. Il apprend. La pression est grande. Mais combien de temps ces excuses tiendront-elles ?

Le journaliste Tony Marinaro, jamais avare de critiques, a résumé la situation ainsi :

« À un moment donné, tu dois montrer que tu es là pour jouer. Peu importe ton âge, peu importe ton salaire. Si tu n’es pas prêt à te battre sur chaque présence, pourquoi es-tu sur la glace ? »

Même Martin St-Louis est tanné. Après tout, un entraîneur peut donner des leçons de vie, mais il ne peut pas jouer à la place de ses joueurs.

Si Slafkovsky continue sur cette trajectoire, il risque de devenir l’un des plus gros flops de l’histoire récente du Canadien.

Comparé à Logan Cooley (10 buts, 24 passes pour 34 points en 38 matchs, différentiel de +7), il ne fait même pas le poids. M

Slafkovsky ne fait que décevoir, tant par son jeu que par son attitude. Et si son comportement continue d’irriter ses coéquipiers et d’alimenter les critiques, il ne restera bientôt plus que des regrets dans de ce qui aurait dû être un conte de fées.

Le temps presse pour Juraj Slafkovsky. Et s’il ne se réveille pas rapidement, il pourrait bien devenir l’incarnation d’un échec monumental.