Le samedi soir aurait dû être une occasion pour Juraj Slafkovsky de prouver qu'il mérite le titre de premier choix au total du repêchage 2022.
Mais, une fois de plus, le jeune Slovaque a déçu.
Invisible, incapable d’imposer son physique, et sans impact significatif, Slafkovsky a offert une performance qui alimente les doutes sur sa capacité à évoluer dans la LNH.
Avec ses 6 pieds 3 et près de 225 livres, Slafkovsky possède des attributs physiques que beaucoup de joueurs envieraient.
Pourtant, il est de plus en plus évident que sa taille et son poids ne suffisent pas à compenser son manque de fluidité sur la glace.
"S'il ne mesurait pas 6 pieds 3, il serait un joueur tout à fait banal," a déclaré un recruteur anonyme à un média européen.
Slafkovsky semble paralysé lorsqu'il est en possession de la rondelle. Ses mouvements manquent de fluidité, et sa technique est maintenant décrite comme saccadée et prévisible.
Il est loin de l'attaquant de puissance que Montréal espérait voir dominer les défensives adverses.
Des critiques cinglantes de la part des experts et recruteurs affluent. Certains vont jusqu’à qualifier le jeune Slovaque de "nuisible" sur la glace :
"Il ne joue pas comme un attaquant de puissance. Il évite les contacts, n'utilise pas son corps pour protéger la rondelle, et semble même hésitant à décocher des tirs," a affirmé un recruteur basé en Amérique du Nord.
Aussi nuisible que Kirby Dach. Ensemble, ils ont marqué 3 buts en 49 matchs.
Sa production offensive est presque inexistante, et il n'a aucunement contribué au jeu de transition ou à la pression, que cde soit en zone offensive ou défensive.
Des mains dans le béton, comme l’ont écrit certains observateurs sur les réseaux sociaux, résument parfaitement son incapacité à exploiter son potentiel.
De nombreux analystes se demandent maintenant si Kent Hughes et Jeff Gorton n’ont pas été dupés en sélectionnant Slafkovsky en première position.
Lorsqu’il était question de son potentiel, les recruteurs voyaient un joueur capable de marquer 30 buts par saison et de dominer physiquement. La réalité ? Un joueur qui ne parvient pas à justifier ses forces.
Quand on regarde Logan Cooley, on se demande si Montréal n’a pas fait une erreur historique".
À partir de la saison prochaine, Slafkovsky touchera 7,6 millions de dollars par année pendant huit ans. Une pression supplémentaire pour un joueur déjà en difficulté.
Certains partisans commencent à se demander si ce contrat est une erreur catastrophique.
Slafkovsky a été payé sur du potentiel, pas sur ses performances. À ce rythme, il devient une lourde responsabilité pour les Canadiens de Montréal.
Juraj Slafkovsky doit impérativement trouver des solutions. Il est encore jeune, mais le temps presse. S’il ne parvient pas à transformer son jeu et à devenir une force offensive et physique, son séjour à Montréal pourrait se transformer en un cauchemar de longue durée pour lui et pour l'organisation.
Pour l’instant, tout indique que Slafkovsky est en train de gaspiller l’immense opportunité qu’il a reçue, et que ses jours comme joueur vedette sont comptés s’il ne redresse pas la barre.
Il reste à voir si Martin St-Louis, Kent Hughes et le joueur lui-même trouveront un moyen de rallumer la flamme avant qu’il ne soit trop tard.
Car il faut l'avouer: Slafkovsky est la honte de l'année.