Lorsque Samuel Montembeault a accordé sa confiance à l'organisation des Canadiens de Montréal en acceptant un contrat à rabais et en s'engageant pour trois ans à un salaire annuel beaucoup trop bas pour son talent (3,15 millions de dollars par année), il espérait également que cette loyauté serait récompensée par une reconnaissance bien méritée. Le contraire est arrivé.

La conférence de presse récente de Kent Hughes  a dû entraîner chez le gardien québécois une déception profonde teintée de trahison.

La chance tant attendue pour Montembeault d'être officiellement désigné gardien numéro un semblait enfin se concrétiser.

Son jeu exemplaire sur la glace, sa détermination et son engagement envers l'équipe semblaient avoir finalement porté leurs fruits. Surtout qu'il est tellement impliqué dans la communauté.

Toutefois, la réalité a été tout autre lorsque Hughes a évité de s'engager pleinement envers le Québécois, laissant planer un doute persistant sur la confiance qu'il lui accorde.

Hughes n'a jamais eu confiance en Montembeault. C'est pourquoi il a fait l'erreur d'accorder une prolongation de contrat de deux ans à Jake Allen à un salaire de 3,85 M$ par année. Une erreur qui hante le DG encore aujourd'hui.

C'est pourquoi le CH a sélectionné tellement de gardiens au dernier repêchage, dont l'héritier de Carey Price, Javob Fowler.

C'est pourquoi il a sous-payé Montembeault après des négociations ardues.

Le gardien a accepté ce contrat qui, bien que reflétant son amour pour l'équipe de son enfance, n'était pas à la hauteur de sa véritable valeur sur le marché.

Montembeault a accepté de rester à Montréal avec un salaire modeste de 3,15 millions de dollars par année, démontrant ainsi son désir de contribuer au succès de l'équipe plutôt que de maximiser ses gains personnels.

La conférence de presse de Hughes nous a laissé comprendre que ce sacrifice n'était pas suffisant pour garantir sa position de numéro un.

Le Québécois, qui figure parmi les meilleurs gardiens de la LNH au niveau statistique, ne peur s'empêcher de ressentir une émotion d'amertume en entendant les propos de son directeur général.

Ses performances exceptionnelles auraient dû être récompensées par une reconnaissance incontestable de son statut de gardien numéro un de l'équipe.

Au lieu de cela, les paroles évasives de Hughes veulent tout dire: sa a confiance totale en Montembeault n'est pas encore acquise.

C'est donc avec une déception profonde que Samuel Montembeault a dû assimiler cette nouvelle réalité. Sa fidélité envers les Canadiens de Montréal n'a pas été récompensée par la reconnaissance attendue, laissant un goût amer de trahison.

Alors qu'il se dévoue sur la glace et affiche des performances dignes d'un numéro un, il demeure à espérer que Hughes reconsidérera sa position et accordera enfin à Montembeault le rôle qu'il mérite au sein de l'équipe.

Sam le mérite tellement.

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