Kent Hughes en veut à Marc Bergevin. Et on le comprend,

Josh Anderson, 29 ans, encore trois ans à son contrat de sept ans et 38,5 millions de dollars avec un plafond salarial annuel de 5,5 millions de dollars et un salaire de base réel de 8 millions de dollars cette saison, 7 millions de dollars la suivante.

Statistiques à ce jour : Sept buts, huit passes décisives, différentiel de -21 en 51 matchs.

Brendan Gallagher, 31 ans, encore trois ans à son contrat de six ans et 39 millions de dollars avec un plafond salarial de 6,5 millions de dollars et un salaire réel de 8 millions de dollars cette saison et 9 millions de dollars la suivante. Statistiques à ce jour : Huit buts, huit passes décisives, différentiel de -23 en 50 matchs.

Joel Armia, 30 ans, encore un an à son contrat de quatre ans et 13,6 millions de dollars avec un plafond salarial de 3,4 millions de dollars et un salaire de base de 4,8 millions de dollars cette année. Statistiques à ce jour : Neuf buts, trois passes décisives, +1 en 39 matchs.

Christian Dvorak, 28 ans, encore un an à son contrat de six ans et 26,7 millions de dollars avec un plafond salarial de 4,45 millions de dollars et un salaire de base de 5,725 millions de dollars cette saison. Et une très mauvaise influence de "party" sur Cole Caufield.

Statistiques à ce jour : Trois buts, quatre passes décisives, -5 en 25 matchs.

Plafond salarial total : 19,85 millions de dollars cette saison et la suivante. Même si le plafond salarial devrait augmenter à 87,7 millions de dollars la saison prochaine, 22,6 % du plafond seront investis dans quatre attaquants vétérans principalement non productifs et surtout indésirables.

«Je ne me porterai pas à la défense de Brendan, a affirmé le journaliste sportif Tony Marinaro, sur les ondes de TVA Sports.

«C’est le pire contrat. C’est pire que Josh Anderson parce qu’il est plus vieux que Josh Anderson, il est moins vite que Josh Anderson, c’est plus d’argent que Josh Anderson, c’est 6,5 (millions) au lieu de 5,5 (millions).»

La réponse de Lajoie est cinglante.

«Et on le savait à la signature du contrat».

Voilà la pire chose de l'histoire. Tout le monde savait au moment de la signature qu'il s'agissait du pire contrat de tous les temps. Même notre grand-mère le savait.

Cela équivaut à une pilule empoisonnée laissée par l'ancien DG Marc Bergevin et, alors que la date limite des échanges approche rapidement, c'est le portefeuille le plus épineux qui reste sur le bureau du DG des Canadiens, Kent Hughes.

Armia joue beaucoup mieux depuis son retour d'un séjour à Laval et Dvorak est absent pour le reste de la saison en raison d'une déchirure du muscle pectoral, il n'entre donc pas dans les discussions immédiates.

Il n'est un secret pour personne que, au cours des 25 derniers matchs, les Canadiens ont obtenu la majeure partie de leur production de la toute jeune première ligne composée de Cole Caufield, Nick Suzuki et Juraj Slafkovsky. Il n'est pas non plus un secret qu'ils n'obtiennent pas assez d'offensive de la deuxième, troisième et quatrième ligne.

Et ce n'est pas un secret que certains vétérans peu productifs font partie du problème. La plupart des critiques se sont concentrées sur Gallagher, le guerrier qui a tout donné sur la glace au cours d'une douzaine de campagnes brutales.

D'une manière ou d'une autre, Anderson a échappé à la plupart des critiques des fans. C'est déconcertant, car Anderson a commencé la saison en ne marquant qu'un seul point en octobre et un autre en novembre avant une brève série chaude qui l'a vu marquer six buts et obtenir trois passes décisives en décembre. Il n'a marqué qu'un but et obtenu trois passes décisives depuis.

Anderson a toujours eu de la vitesse et un gabarit qui fait envie, mais ses mains sont dans le béton.. Là où il était autrefois bon pour deux ou trois folles courses par match qui se transformaient en chances manquées, même cela manque à son jeu ces derniers temps. Contre les Capitals samedi soir, il fut le fautif sa propre zone sur le premier et le quatrième buts de Washington.

L'échanger ? Comment échanger trois ans avec un plafond salarial de 5,5 millions de dollars pour un joueur qui ne produit pas ? 

Nous avons déjà vu Hughes sortir quelques lapins de son chapeau, mais s'il parvient à conclure un échange pour l'un de ces quatre vétérans ou pour le gardien Jake Allen (qui lui-même a un plafond salarial de 3,85 millions de dollars pour la saison prochaine), alors il est vraiment un magicien.

Pendant ce temps, Marc Bergevin peut oublier de revenir dans la LNH en tant que directeur général. Réjean Houle n'a jamais retrouvé de travail après avoir été le PIRE DG de l'histoire du CH.

Marc Bergevin a retrouvé du travail à cause de son bon ami, Luc Robitaille. Mais il ne mérite plus jamais de revenir en tant que DG dans la meilleure ligue au monde.

Pas après son fiasco total à Montréal...

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