Kent Hughes fait jaser à Chicago: l’effondrement de Kirby Dach sous tension

Kent Hughes fait jaser à Chicago: l’effondrement de Kirby Dach sous tension

Par David Garel le 2024-11-20

L’histoire de Kirby Dach à Montréal prend des airs de roman tragique.

Le joueur que les partisans espéraient voir briller sous le chandail tricolore semble pris dans une spirale d’échec et de frustration.

Et à mesure que sa saison s’effondre sous nos yeux, une vérité amère devient évidente : les médias de Chicago, qui l’avaient dépeint comme colérique, fragile et incapable de gérer ses émotions, semblent avoir vu juste.

Aujourd’hui, les signes s’accumulent et l’ombre de ce passé le rattrape, laissant croire que Kent Hughes, le directeur général des Canadiens, s’est fait berner sur toute la ligne.

Lorsqu’il a été acquis des Blackhawks de Chicago, Dach représentait un pari audacieux, un joueur jeune et bourré de potentiel qui, dans un environnement différent, pourrait enfin éclore.

Hughes avait misé gros, sacrifiant un choix de première ronde (13e au total qu'il avait obtenu en retour d'Alex Romanov) pour obtenir ce centre de 6 pieds 4 pouces, doté d’un physique imposant et d’un flair offensif rare.

À Chicago, cependant, les analystes ne s’en cachaient pas : ils étaient soulagés de voir partir un joueur jugé trop émotif, incapable de supporter la pression et qui, malgré son talent, n’avait jamais trouvé sa place, en plus d'être fragile comme de la porcelaine.

Après 19 matchs, les chiffres parlent d’eux-mêmes : huit maigres points, dont un seul but, et un différentiel de -13. Mais au-delà des statistiques, c’est le visage fermé de Dach, son corps lourd et son attitude parfois explosive qui inquiètent.

Mercredi, lors de l’entraînement, le jeune centre a donné un aperçu troublant de son état mental. Frustré par une erreur, il a violemment frappé dans le vide avec son bâton avant de laisser échapper un juron audible. 

Un geste d’un joueur à bout de souffle, incapable de contenir cette colère intérieure que les médias de Chicago avaient décrite avec une précision presque prophétique.

Martin St-Louis, habituellement optimiste et protecteur envers ses joueurs, n’a pu nier l’évidence.

«Ses touches de rondelle ne sont pas aussi belles qu’avant. C’est une question de confiance. Quand tu joues sans confiance, c’est comme si tu ne voyais plus clairement sur la patinoire», a-t-il expliqué.

"Il sera le premier à vous dire que ses touches ne sont pas aussi bonnes."

Mais même avec ces paroles apaisantes, le constat demeure : Dach n’est plus l’ombre du joueur qu’il était censé devenir.

À Chicago, Dach était décrit comme un joueur émotionnellement instable, incapable de transformer son talent brut en performances régulières.

Ces critiques, alors balayées par l’enthousiasme des partisans montréalais, resurgissent aujourd’hui comme un douloureux rappel.

Dach semble exactement être le joueur que les Blackhawks étaient prêts à sacrifier : colérique, fragile mentalement et physiquement, et paralysé par ses propres attentes.

Si Martin St-Louis tente de maintenir la flamme, la réalité est sans pitié.

«Il faut que son esprit soit plus fort que ses émotions», a-t-il affirmé, pointant directement le talon d’Achille du joueur.

Dach lutte contre lui-même, incapable de s’extraire de cette prison psychologique qui l’empêche de jouer librement.

Le Canadien a investi dans Dach en espérant qu’il devienne une pierre angulaire de leur reconstruction. Mais aujourd’hui, Hughes se retrouve avec un joueur dont le potentiel semble s’éteindre à vue d’œil.

Pire encore, ce pari raté laisse des traces profondes dans une équipe déjà fragilisée par un mental déficient et les performances inconstantes.

Les partisans, eux, commencent à murmurer : «Et si Chicago avait raison?»

Dach, qui devait être un moteur offensif, est devenu un frein, incapable de trouver sa place dans un alignement qui mise sur la jeunesse et la vitesse.

Sa frustration éclate sur la glace et en dehors, son regard vide trahissant une perte totale de confiance.

L’histoire de Kirby Dach avec le Canadien de Montréal prend des airs de désillusion. Ce jeune joueur, vendu comme un talent générationnel, semble aujourd’hui être un exemple tragique de potentiel gaspillé, de promesses non tenues.

Les médias de Chicago, autrefois jugés durs dans leur analyse, semblent avoir eu raison sur toute la ligne : Dach est un joueur instable, fragile, et incapable de "transcender ses démons intérieurs."

Kent Hughes, qui croyait avoir acquis un diamant à polir, pourrait bien avoir mis la main sur un mirage.

Et pour Dach, le temps presse : s’il ne parvient pas à transformer cette colère et cette tristesse en motivation, son avenir dans la LNH pourrait être aussi éphémère que ses moments de gloire.

N'ayons pas peur des mots. Kent Hughes s'est fait passer un citron.