On sent de plus en plus de frustration parmi les partisans du Canadien de Montréal quant à la communication du directeur général Kent Hughes.

On ne pensait jamais dire ça, mais parfois, on s'ennuie de Marc Bergevin. Au moins, "Bergy" parlait avec le coeur et ne faisait pas la langue de bois en conférence de presse. 

Les partisans notent un contraste marqué entre les conférences émotives et directes de Bergevin et le langage plus discret, pour ne pas dire cachottier, de Hughes.

Hughes adopte une approche d'avocat, utilisant un langage prudent qui ne révèle pas grand-chose sur ses intentions concernant des transactions potentielles, telles que l'échange probable de Sean Monahan, la situation de Jake Allen, ou les mouvements à prévoir parmi les défenseurs gauchers.

Cette frustration semble découler du sentiment que Hughes pourrait être trop évasif, voire énigmatique, dans ses réponses. Les partisans s'interrogent sur la nécessité d'organiser des conférences de presse si les réponses fournies ne font que tourner autour du pot sans révéler d'informations...qui informent vraiment...

On tient à souligner également que même s'il est compréhensible que Hughes souhaite protéger ses stratégies et maintenir un avantage dans les négociations sur le marché des transactions, il existe des moyens de maintenir cette confidentialité sans donner l'impression de ne rien dire.

La transparence, même dans une certaine mesure, est un concept souvent appréciée par les partisans qui cherchent à comprendre les décisions et les orientations de leur équipe en vue de la date limite des transactions.

La frustration de certains partisans semble découler du désir d'une communication plus ouverte et directe de la part du directeur général, similaire à ce qu'ils ont pu connaître avec Marc Bergevin.

Malgré la nécessité de préserver les détails stratégiques qui pourrait nuire à une transaction, Hughes doit trouver un équilibre permettant de maintenir l'engagement et la confiance de la base de partisans du Canadien de Montréal.

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