Kent Hughes lance un message sans pitié à Martin St-Louis

Kent Hughes lance un message sans pitié à Martin St-Louis

Par David Garel le 2025-02-25

Kent Hughes met Martin St-Louis au pied du mur : trois victoires sinon la vente de feu est inévitable.

Le message est sans pitié. Clair. Net. Brutal. Martin St-Louis et ses joueurs ont leur sort entre leurs mains.

S’ils veulent éviter la vente de feu qui se prépare, ils n’ont plus le choix : ils doivent gagner trois de leurs quatre prochains matchs.

Pas deux. Pas une. Trois.

Et si ce n’est pas le cas ? Le 7 mars, Kent Hughes va tout liquider.

Joel Armia ? Échangé.

Jake Evans ? Échangé.

David Savard ? Échangé.

Christian Dvorak ? Échangé, si quelqu’un en veut.

Le message est lancé, et tout le monde dans le vestiaire est au courant.

Ce n’est plus une question de congédiement de Martin St-Louis. Oubliez ça. Il sera l’entraîneur l’an prochain.

Mais s’il veut garder son équipe intacte, il doit prouver que ce groupe peut gagner.

Quatre matchs cruciaux.

Le CH doit battre :

- Les Sharks de San Jose. C’est un match qu’il faut absolument gagner. Pas d’excuses.

- Deux fois les Sabres de Buffalo. Des adversaires directs dans la course aux séries.

- Les Hurricanes de la Caroline ce soir. Un défi de taille, mais une surprise changerait tout.

Trois victoires sur quatre. Pas moins.

« Ça prend trois victoires minimum sur quatre : .500, ce n’est même pas acceptable dans la situation du Canadien. » affirme Stéphane Waite sur les ondes du 98,5 FM.

"Dans le fond, il reste deux places pour les séries à aller chercher et il y a neuf clubs.»

Kent Hughes a tracé la ligne rouge. Si le CH ne passe pas ce test, il vendra. Une pression insoutenable sur le vestiaire.

La tension est à son comble dans la chambre montréalaise.

Les joueurs ne veulent pas voir leurs coéquipiers partir. Ils ont bâti une chimie, un groupe uni. Mais Hughes ne fera aucun sentimentalisme.

Le CH veut être compétitif ? Il doit le prouver maintenant.

Si St-Louis réussit son pari, Hughes pourrait mettre son plan de vente sur pause.

Mais si l’équipe s’écroule, le DG passera à l’action sans hésiter.

Tout se joue maintenant. Martin St-Louis a quatre matchs pour convaincre Kent Hughes. Le CH est à cinq points des séries. La pression est immense.

Gagner, ou voir l’équipe exploser le 7 mars.

Le message est lancé.

Martin St-Louis refuse de voir son vestiaire brisé à nouveau

Depuis son arrivée à la barre du Canadien, Martin St-Louis vit chaque date limite des transactions comme un cauchemar.

Il en a assez de voir son vestiaire démantelé.

En 2022, c’était Artturi Lehkonen, Tyler Toffoli, Ben Chiarot et compagnie qui quittaient. En 2024, c’était Sean Monahan. Chaque fois, le message envoyé aux joueurs était le même : on abandonne la course.

Mais cette année, St-Louis refuse ce scénario. Il veut se battre jusqu’à la fin.

Il sait que son équipe est imparfaite. Il sait que le CH n’est pas encore une puissance dans l’Est. Mais il voit une équipe soudée, un groupe qui se bat chaque soir et qui, avec un peu de renfort, pourrait se surprendre lui-même.

C’est pour ça que, depuis des semaines, il fait tout ce qu’il peut pour convaincre Kent Hughes de ne pas vendre.

« On est dans le coup, on est proches ! Pourquoi tout casser ? »

Mais Hughes ne veut pas écouter.

Lui, il voit une reconstruction qui prend du retard.

Il sait que le CH n’a pas encore ce qu’il faut pour rivaliser avec les puissances de la LNH.

Il sait aussi que des vétérans comme David Savard, Joel Armia et Jake Evans pourraient rapporter de précieux choix au repêchage.

Et il sait surtout qu’il a déjà perdu trop d’occasions d’échanger certains joueurs pendant qu’ils avaient de la valeur.

C’est là que les tensions explosent entre les deux hommes.

Ce n’est pas la première fois que Hughes et St-Louis sont en désaccord sur la direction de l’équipe.

En 2023, Hughes voulait échanger Mike Matheson et Josh Anderson pendant que leur valeur était encore élevée. St-Louis a mis son veto. Aujourd’hui, ces joueurs valent beaucoup moins sur le marché.

David Savard aurait pu partir l’an dernier contre un choix de premier tour. St-Louis a insisté pour le garder, croyant qu’il était essentiel pour encadrer les jeunes. Aujourd’hui, sa valeur est en chute libre.

Même scénario avec Joel Armia et Jake Evans cette année. Hughes veut vendre, St-Louis veut garder son groupe intact.

Chaque année, c’est la même histoire.

Et cette année encore, le DG et le coach ne voient pas les choses de la même manière.

Hughes veut construire pour l’avenir.

St-Louis veut gagner maintenant.

« Chaque année, on parle de reconstruction. Moi, je veux voir mon équipe se battre ! »

C’est pour ça que St-Louis met une pression monstre sur ses joueurs.

Il sait que s’ils ne gagnent pas trois des quatre prochains matchs, la vente de feu sera inévitable.

Il le sait.

Et le vestiaire aussi.

Un vestiaire soudé… mais sous tension

Il y a une atmosphère unique dans ce vestiaire.

Les joueurs sont plus proches que jamais.

Mais entre amis, il peut aussi y avoir des tensions.

La pression est immense. Chaque joueur sait que son avenir est en jeu.

Les vétérans comme Savard et Armia veulent rester. Ils savent que leur entraîneur se bat pour eux.

Mais ils savent aussi que si les résultats ne suivent pas, Hughes n’hésitera pas.

Et dans un groupe aussi uni, ça peut exploser à tout moment.

Gagner ou être démantelé.

C’est aussi simple que ça.

Le message de Kent Hughes est brutal.

Martin St-Louis le refuse en bloc.

Qui aura le dernier mot ?