Kent Hughes se confie à Pierre LeBrun et avoue que Martin St-Louis était en colère contre lui.

Dans les relations entre directeur général et entraîneur-chef. les transactions ne sont pas toujours bien accueillies, et les émotions peuvent souvent être aussi intenses que mauvaises.

Kent Hughes a frappé un mur lors qu'il a parlé au téléphone avec St-Louis pour lui annoncer la transaction. En entrevue avec Pierre LeBrun, il a révélé cet échange tendu avec son coach.

Après avoir annoncé la transaction envoyant Sean Monahan à Winnipeg, Hughes a pris l'initiative de contacter St-Louis par téléphone pour lui communiquer la nouvelle.

"J'étais content de lui annoncer par téléphone, car en personne, cela aurait pu mal virer," a déclaré Hughes au journaliste, 

Cependant, la conversation téléphonique n'a pas été de tout repos. Hughes a admis que St-Louis était furieux, exprimant son mécontentement de manière franche et passionnée.

Le coach du CH, croyant fermement en les chances de son équipe de se qualifier pour les séries éliminatoires, a ressenti la transaction comme une trahison, comme s'il venait de se faire jouer dans le dos.

La colète de St-Louis était dans le tapis et le coach ne s'est pas gêné pour exprimer son désaccord avec la décision de son ami Hughes.

Pour lui, perdre un joueur clé comme Monahan en pleine saison était un coup dur, remettant en question les aspirations de l'équipe.

Lorsque Martin St-Louis s'est présenté devant les médias pour commenter la transaction qui a envoyé Sean Monahan à Winnipeg, son visage trahissait une colère qui bouillait à l'intérieur de lui et une profonde déception.

Les journalistes ont rapidement remarqué son attitude sèche et son ton rempli de frustration alors qu'il tentait de trouver les mots pour exprimer ses émotions négatives,

St-Louis, habituellement calme et mesuré dans ses interactions avec la presse, semblait cette fois-ci complètement déconcerté.

Ses réponses étaient courtes, souvent répétitives, comme s'il peinait à trouver les mots justes pour exprimer la trahison qu'il ressentait envers son directeur général.

St-Louis était "bête comme ses pieds", mais pour ceux qui connaissent la passion sans limite de St-Louis pour le hockey et son engagement envers ses joueurs qu'il considère comme ses fils, il était évident que cette transaction avait touché une corde sensible.

Répétant à plusieurs reprises que la ligue ne se souciait pas de ses sentiments et qu'il fallait regarder en avant, St-Louis essayait peut-être de se convaincre lui-même que c'était la meilleure façon de gérer la situation.

Mais derrière ses mots répétés, il était clair que le feu brûlait dans ses yeux, reflétant la profonde tristesse qu'il ressentait après avoir été confronté à cette décision suite à la conversation téléphonique avec Kent Hughes.

Pour St-Louis, qui avait mis tout son cœur et son âme dans la construction de son équipe et dans la croyance en ses joueurs, cette transaction représentait bien plus qu'un simple échange. St-Louis voyait Monahan dans son alignement pour les années à venir et voulait de tout coeur qu'il soit prolongé.

Au final, cette transaction était une remise en question de sa confiance envers son directeur général, un coup dur de son engagement envers son vestiaire et une atteinte à sa vision pour les saisons à venir.

Malgré ses efforts pour rester professionnel devant les médias, l'émotion évidente dans son discours et dans son regard trahissait la véritable profondeur de sa déception et de sa colère.

Et même s'il essayait de tourner la page et de se concentrer sur l'avenir, il était évident que la cicatrice laissée par cette transaction allait mettre du temps à guérir.

Il est clair que cette décision d'échanger Monahan a été déchirante, surtout qu'elle a impliqué le joueur le plus aimé de l'équipe.

Pour Hughes et St-Louis, cette transaction a mis en lumière les réalités brutales du métier, mettant en évidence les tensions et les désaccords qui peuvent surgir même entre les membres clés de l'organisation...même entre les meilleurs amis du monde.

Malgré la tempête émotionnelle, Hughes et St-Louis vont continuer à travailler ensemble pour naviguer à travers les défis de la reconstruction.

Mais cette conversation téléphonique tendue restera sûrement gravée dans leur mémoire comme un rappel brutal que même en tant que meilleurs amis du monde, il va y avoir des moments où il vont vouloir se jeter à la gorge de l'autre.

Imaginez si Kent Hughes échange David Savard d'ici le 8 mars (date limite des transactions). Parions qu'encore une fois, Kent Hughes va utiliser son téléphone, question de se protéger physiquement,

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