Le directeur général du Canadien de Montréal, Kent Hughes, se retrouve une fois de plus sous le feu des critiques pour sa gestion de la récente transaction impliquant Sean Monahan.

L'ancien attaquant de la LNH, Antoine Roussel, n'a pas mâché ses mots, exprimant ouvertement son désaccord quant à la valeur obtenue dans l'échange.

Roussel affirme sans détour que le Canadien aurait dû obtenir bien plus, notamment un jeune joueur capable de contribuer immédiatement à l'équipe.

«Je pensais qu’il valait plus que ça. J’aurai pensé que le Tricolore était assurément capable d’avoir un jeune pouvant jouer tout de suite ou très rapidement. Je pense à un jeune joueur junior. Le choix conditionnel de 2027, c’est seulement si les Jets remportent la coupe Stanley… En fait, le Tricolore aurait dû garder Sean Monahan.» (crédit: 98,5 FM)

Cependant, Roussel semble ne pas voir plus loin que le bout de son nez. Hughes, lui, a une vision à plus long terme pour l'équipe.

Selon Guillaume Latendresse, cette transaction ne marque que le début d'un plus gros mouvement à venir. Il souligne que Hughes agit avec stratégie, même si cela ne saute pas aux yeux de tous.

"Un autre choix au repêchage! En même temps, Montréal commence à avoir plusieurs choix permettant à la direction du CH de faire une belle transaction. Par ailleurs, les explications de Kent Hugues (directeur général) sont légitimes. Je trouve que c’est un bon échange. Est-ce que c’est la transaction rêvée? Non. J’aurais aimé que le CH obtienne un jeune joueur dont on connait le potentiel.» (crédit: 98,5 FM)

Mais derrière les critiques et les spéculations, il y a une réalité que peu comprennent. Kent Hughes a été profondément influencé par les critiques virulentes de la saison précédente.

On lui reprochait alors d'avoir attendu trop longtemps avant d'échanger Sean Monahan, qui s'était finalement blessé, réduisant ainsi sa valeur marchande. Cette expérience a semé la peur dans l'esprit de Hughes.

La peur pousse à agir de manière prudente, voire sécuritaire. Dans le cas de Hughes, cette peur l'a poussé à agir rapidement, peut-être même précipitamment, dans la transaction actuelle.

Il a préféré jouer la carte de la prudence plutôt que de risquer de revivre une situation similaire à celle de la saison passée.

Kent Hughes est habitué. Les décisions du DG du CH sont scrutés à la loupe, et chaque mouvement est susceptible d'être critiqué.

Kent Hughes le sait mieux que quiconque. Mais malgré les avis divergents et les jugements hâtifs, il continue de travailler dans l'intérêt à long terme de son équipe, même si cela signifie parfois prendre des décisions impopulaires dans l'immédiat.

C'est là le fardeau et la responsabilité qui accompagnent le rôle de directeur général dans le marché le plus difficile au monde.

Votre Voix