Kirby Dach et Mike Matheson à Vancouver: l'offre refusée fait jaser

Kirby Dach et Mike Matheson à Vancouver: l'offre refusée fait jaser

Par David Garel le 2025-01-20

Une transaction majeure impliquant J.T. Miller et les Rangers de New York était sur le point d’être conclue ce week-end, mais les négociations se sont effondrées à la dernière minute.

La raison? Les Canucks ont rejeté l'offre des Rangers en raison d’une protection sur le choix de première ronde inclus dans le retour proposé.

Une décision qui soulève plusieurs questions sur la gestion du dossier Miller par l'état-major de Vancouver.

Selon plusieurs sources de la LNH, dont The Athletic, les Rangers avaient soumis une offre impressionnante pour acquérir Miller :

Filip Chytil, un centre talentueux de 24 ans en pleine progression,

Ryan Lindgren, un défenseur fiable jouant sur la première paire des Rangers.

Un choix de première ronde protégé, empêchant les Canucks de bénéficier d’un potentiel choix très élevé si New York connaissait une fin de saison difficile.

Pour mieux comprendre, cette offre équivaudrait, dans le contexte du Canadien de Montréal, à proposer Kirby Dach, Mike Matheson et un choix de première ronde protégé pour acquérir un attaquant étoile.

Refuser une telle proposition démontre à quel point les Canucks sont exigeants et prudents dans leur approche.

En rejetant cette offre des Rangers, Vancouver prend un pari risqué. J.T. Miller, âgé de 31 ans, est un joueur d’impact, mais son contrat et son âge en font une pièce difficile à échanger sans compromis.

Malgré ses solides performances cette saison (31 points en 35 matchs), la direction des Canucks pourrait rapidement se retrouver dans une impasse si la valeur marchande de Miller commence à décliner.

De plus, les tensions internes au sein de l’équipe, notamment les conflits de personnalité entre Miller et d'autres joueurs clés, rendent la situation encore plus précaire.

Miller lui-même a commenté la situation après la rencontre de samedi contre Edmonton, déclarant :

« Je suis un Canuck aujourd’hui et demain. Ce qui devra arriver arrivera. Je me concentre sur le prochain match. »
Des paroles qui laissent entrevoir une certaine résignation quant à son avenir incertain à Vancouver.

Le marché des échanges est toujours en ébullition pour Miller, mais les Canucks risquent de voir l’intérêt pour Miller diminuer si d’autres équipes comblent leurs besoins ailleurs.

Déjà, plusieurs clubs se sont tournés vers d’autres options, et les prétendants ne seront pas éternels.

Si Vancouver espère maximiser la valeur de Miller, ils devront peut-être faire preuve de davantage de flexibilité dans leurs négociations.

Des équipes comme les Bruins de Boston, les Devils du New Jersey, les Sabres de Buffalo, les Penguins de Pittsburgh, l'Avalanche du Colorado, les Islanders de New York et le club de l'Utah ont déjà montré un intérêt marqué pour Miller, et les Canucks devront rapidement décider s'ils veulent réellement tourner la page ou s’ils persistent à chercher un retour plus lucratif.

Le refus de cette transaction montre que les Canucks ne veulent pas précipiter leur processus de reconstruction, mais il pourrait aussi démontrer un certain entêtement de la part de la direction, qui semble hésiter entre bâtir autour de son noyau actuel ou amorcer une transition plus radicale.

Les dirigeants de Vancouver, notamment le président Jim Rutherford et le DG Patrik Allvin, sont conscients que l’équipe est à un carrefour important.

Alors que les partisans demandent des changements, la direction semble vouloir explorer toutes les options avant de tirer la gâchette sur un échange de cette ampleur.

En refusant l’offre des Rangers, les Canucks prennent un risque énorme. Ils ont peut-être surévalué la valeur de Miller, ou sous-estimé l’importance de l'offre des Rangers.

Plus ils attendent, plus la pression montera, et il sera intéressant de voir si d’autres équipes accepteront de payer le prix fort pour un joueur qui, malgré son talent indéniable, n’est plus dans la fleur de l’âge.

L’avenir de J.T. Miller à Vancouver demeure incertain, et les Canucks devront rapidement ajuster leur stratégie s’ils ne veulent pas voir cette situation se transformer en un fiasco complet.

Car avec la transaction avortée de J.T. Miller,  Vancouver est à la croisée des chemins.

Alors que l’équipe peine à s’imposer comme une véritable prétendante à la Coupe Stanley, la direction est forcée de repenser sa stratégie à long terme.

Cette situation ouvre la porte à une refonte majeure qui pourrait aussi inclure le départ de plusieurs joueurs clés, dont Elias Pettersson et Brock Boeser, dans le but de repositionner la franchise sur une trajectoire de succès durable et non dans une ambiance destructrice au sein du vestiaire.

Toutefois, les options pourraient se réduire à mesure que la date limite des échanges approche. Le marché est en constante évolution, et d’autres cibles comme Elias Lindholm (Boston) attirent l’attention des équipes en quête de renforts offensifs, ce qui pourrait forcer Vancouver à ajuster ses attentes.

Un autre dossier brûlant concerne Brock Boeser, qui pourrait bien être la prochaine pièce en mouvement. Auteur d’une saison mitigée malgré une solide production offensive (28 points dont 15 buts en 38 matchs), l’ailier droit de 28 ans est dans la dernière année de son contrat et pourrait tester le marché des joueurs autonomes cet été.

Les discussions entre son agent et la direction des Canucks sont au point mort depuis décembre, ce qui alimente les spéculations sur un départ imminent.

Les Blue Jackets de Columbus, en quête de talent offensif pour accélérer leur reconstruction, semblent être une destination potentielle.

Toutefois, avec un plafond salarial serré, d’autres équipes comme les Maple Leafs de Toronto ou les Kings de Los Angeles pourraient également se positionner d’ici la date limite.

Depuis plusieurs années, la direction des Canucks a opté pour une approche prudente, évitant les reconstructions complètes au profit d’ajustements progressifs autour du noyau existant.

Cependant, les échecs répétés et les critiques croissantes du public et des analystes ont forcé l’équipe à reconsidérer sa feuille de route.

Les erreurs passées, comme l’échange de Bo Horvat ( Vancouver a reçu en retour Anthony Beauvillier, Aatu Räty et un choix de premier tour) font mal aujourd'hui.

Cette transaction, qui a laissé un goût amer, a été en partie rattrapée par l’acquisition de Filip Hronek, qui s’est imposé comme un leader défensif à Vancouver.

Cependant, cette leçon rappelle aux Canucks qu’une transaction d’envergure comporte toujours un risque élevé.

Si Vancouver est prêt à tourner la page sur Miller, la situation de Elias Pettersson demeure incertaine. Malgré son statut de pièce maîtresse de la franchise, l'attaquant suédois de 26 ans a récemment exprimé son mécontentement face au climat d’instabilité qui règne au sein de l’équipe.

Pour l’instant, la direction affirme qu’il n’est pas sur le marché, mais si les Canucks ne parviennent pas à bâtir autour de lui rapidement, un départ pourrait devenir une option sérieusement envisagée.

Les équipes en quête d’un centre de premier plan suivent attentivement la situation, notamment l'Avalanche du Colorado, qui pourraient être tentés d’ajouter un joueur de son calibre pour épauler Nathan MacKinnon au centre.

Le Colorado est aussi intéressé à JT Miller.

Les Canucks de Vancouver n’ont plus le luxe du temps. Avec la date limite des transactions qui approche, la pression monte pour prendre des décisions éclairées sans répéter les erreurs du passé.

Le refus de l’offre des Rangers démontre une volonté de la direction de ne pas se faire avoir.

Reste que l'offre des Rangers était très alléchante. Imaginez le jour où le CH obtiendrait Miller pour Dach, Matheson et un choix de première ronde.

La province en entier serait en furie.