Kirby Dach traverse une période sombre, et cela se voit dans chacune de ses apparitions.
Bien que la majorité des observateurs attribue ses difficultés à son rétablissement d’une grave blessure au genou — déchirure du ligament croisé antérieur et du ligament collatéral médial — il semble que quelque chose de plus profond ronge le jeune centre du Canadien de Montréal.
Dach ne sourit plus. Que ce soit à l’entraînement, pendant les matchs ou même en dehors de la patinoire, une tristesse évidente l’entoure, comme si un drame personnel avait surgi dans sa vie.
Dach, qui avait autrefois conquis les partisans du CH par son talent et son intensité, semble aujourd’hui absent mentalement.
On le voit sur la glace. Chaque geste est lourd et compliqué, comme si son esprit se trouvait ailleurs.
Si les blessures physiques peuvent expliquer en partie son lent retour à la compétition, il devient de plus en plus évident que la souffrance mentale joue également un rôle majeur dans ses performances.
Son regard vide et son absence de joie inquiètent ses coéquipiers et les partisans. Ce n’est plus uniquement une question de rythme ou de résultats, mais bien de son bien-être personnel.
Même lors des moments plus légers avec l’équipe, où les joueurs plaisantent entre eux, Dach reste silencieux, presque détaché.
On le voit traîner les pieds, son visage figé dans une expression de mélancolie. Ce comportement soulève des questions : vit-il un drame personnel qui affecte son état d’esprit?
La pression de se remettre d’une blessure majeure, combinée aux attentes élevées placées sur lui, pourrait-elle l’avoir plongé dans une spirale émotionnelle difficile à surmonter?
Les blessures physiques ne sont que la pointe de l’iceberg. Derrière chaque athlète se cache un être humain avec ses fragilités.
Si Dach traverse une épreuve personnelle, il est essentiel que l’organisation du Canadien, ses coéquipiers et les proches autour de lui l'entourent avec protection émotionnelle.
Dans le hockey, on parle souvent de l’importance de la forme physique, mais la santé mentale est tout aussi cruciale.
Il serait nécessaire d’offrir à Dach tout le soutien psychologique dont il pourrait avoir besoin, avant que cette situation n’aggrave encore davantage sa léthargie.
Les partisans espèrent avant tout que Dach va bien, non pas seulement comme joueur, mais comme individu. Il est facile d’oublier que les athlètes sont aussi vulnérables que n’importe qui, surtout lorsqu’ils sont confrontés à des blessures ou à des attentes excessives.
Dans le cas de Dach, son état actuel inquiète bien au-delà de la patinoire. On souhaite de tout coeur qu’il puisse retrouver non seulement la forme, mais aussi la sérénité et le sourire qu’il semble avoir perdus.
Kirby Dach a besoin de plus que de repos ou d’entraînements supplémentaires. Il a besoin qu’on s’occupe de lui en tant qu’être humain.
Les blessures physiques guérissent avec le temps, mais les blessures invisibles de l’âme nécessitent une attention particulière.
L’organisation du Canadien devra non seulement surveiller son jeu sur la glace, mais aussi s’assurer que son bien-être personnel ne soit pas négligé.
Car, au final, aucun joueur ne peut briller sur la glace s’il est éteint à l’intérieur.
Si Dach n’était déjà pas au meilleur de sa forme, Martin St-Louis n’a malheureusement rien fait pour alléger son drame professionnel.
Hier soir, lors de la fusillade contre les Islanders de New York, St-Louis a enfoncé son jeune centre un peu plus, le laissant sur le banc pendant neuf rondes de tirs de barrage.
Selon certaines sources internes, St-Louis regrette désormais de ne pas avoir intervenu. L’entraîneur du Canadien aurait confié en privé qu’il se reproche de ne pas avoir donné une chance à Dach lors de la fusillade.
C’est dans ces moments-là qu’un joueur a besoin de sentir qu’on croit en lui. St-Louis aurait agi sous le coup de l’émotion, frustré par la performance récente de son joueur, mais reconnaît aujourd’hui que cette exclusion publique n’a fait qu’empirer la situation.
St-Louis est connu pour sa philosophie centrée sur le développement et la confiance des jeunes, mais hier, il a laissé Dach à l’abandon. Cette opportunité manquée a laissé une marque indélébile sur le moral du jeune centre.
Si l’organisation du Canadien veut sauver Dach, le temps presse. Le joueur a non seulement besoin de se rétablir physiquement, mais surtout d’un accompagnement humain.
St-Louis devra réparer cette fracture et prouver à Dach qu’il peut encore compter sur son entraîneur. Une relation brisée entre un joueur fragile et son coach pourrait causer des dommages irréversibles, tant pour la carrière de Dach que pour la dynamique de l’équipe.
Kirby Dach a besoin de bien plus que du temps de jeu ou des entraînements supplémentaires. Il a besoin de se sentir soutenu et compris.
Martin St-Louis doit rapidement rectifier le tir et offrir à son joueur le soutien mental qu’il mérite, avant que cette situation ne devienne incontrôlable.
Car au final, aucun joueur ne peut performer s’il est brisé de l’intérieur, et le CH ne peut se permettre de perdre un talent aussi prometteur en raison d’une gestion émotionnelle maladroite.
Dans ce dossier, St-Louis doit devenir un psychologue.