La blonde de Réjean Tremblay, cible de toutes les moqueries possibles après son entrevue avec Denis Lévesque, aura marqué l'histoire de la parodie.
Lindâ, c'est Shirley! C'est pour le voyâge à Lâs Végâsse.
— Marre tout court (@LeGrandRetweet2) February 17, 2024
Le lien intégral en commentaire. pic.twitter.com/OWElwL8egO
Julie Bertrand est maintenant immortalisée comme la "Linda" d'Elvis Gratton.
Dès lors, elle est devenue l'archétype même de la "snowbird", arborant un amour indéfectible pour tout ce qui est "américain" et qui méprise le Québec sans bon sens
Les Québécois n'ont pas tardé à se délecter de chaque instant de son entrevue, la propulsant au rang de personnage mythique, symbole de tout ce qu'ils trouvent risible.
🤡🏴☠️ pic.twitter.com/gqfQV1URvC
— DouM Dumas FUN🏴☠🏴☠ (@DoomDumas) February 19, 2024
Pourtant, derrière chaque histoire de célébrité éphémère se cache une personne bien réelle, et la blonde de Réjean Tremblay n'échappe pas à cette règle.
Sa notoriété s'est transformée en fardeau, devenant le "punching bag" du Québec. Même Réjean Tremblay, habitué à être traité en "colon québécois de droite", n'a pas su la protéger de la vague incessante de sarcasme et de moqueries.
Comment faire une analyse politique simple et "to the point". Un 25 secondes à garder dans vos archives. pic.twitter.com/VrIIDOZgBC
— Marre tout court (@LeGrandRetweet2) February 17, 2024
Face aux multiples blagues qui pullulent sur les réseaux sociaux, Julie Bertrand - car oui, derrière ce personnage caricatural, se cache une vraie personne - a décidé de riposter.
Ce matin, sur Instagram, elle a choisi de répondre avec subtilité à ceux qui la niaisaient, affirmant sa propre identité et ses choix de vie, même les plus excentriques.
Dans une story, elle a écrit qu'elle était "ben occupée à "gérer le traffic".
Julie Bertrand veut faire passer le message qu'elle est bien plus qu'une simple caricature. Elle est une femme avec ses désirs et ses aspirations, soit de pouvoir rouler dans sa Audi décapotable à la vitesse qu'elle veut, sans se soucier des "pauvres Québécois" qui la jugent pour son argent.
Alors, que les critiques fusent et que les blagues pleuvent, elle reste debout, prête à rouler à 140 km/h de Sainte-Adèle à Montréal pour une simple séance de coiffure, car c'est là sa manière à elle de vivre sa vie, sans se soucier des regards moqueurs.
Une vraie "Linda" qui veut se tenir debout. Réjean GRATTON-Tremblay doit être fier d'elle.
Misère...
