Encore une fois, Arber Xhekaj a démontré qu’il n’a pas le sens du timing lorsqu’il s’agit de choisir ses combats.
Hier soir, alors que le Canadien menait 2-0 face aux Ducks d’Anaheim dans un match où tout était sous contrôle, il a pris une décision incompréhensible : jeter les gants contre un joueur insignifiant, Ryan Johnston.
Le scénario était parfait pour Montréal. Les Ducks étaient amorphes, sans énergie, incapables de générer quoi que ce soit offensivement.
L’attaque du CH roulait, et il suffisait de gérer l’effort pour se diriger vers une victoire convaincante.
Mais non, Xhekaj a décidé qu’il était temps de réveiller Anaheim, de leur donner une étincelle qu’ils n’auraient jamais trouvée eux-mêmes.
Un combat inutile, un revirement fatal.
On dirait qu’Arber Xhekaj est parfois influencé par tout ce qui entoure son personnage du “Shérif”.
Entre les produits dérivés, les campagnes marketing et l’image qu’il projette auprès des partisans, il semble parfois se sentir obligé de livrer un combat simplement pour entretenir cette réputation.
C’est comme si, après un certain temps sans jeter les gants, il ressentait une pression invisible, un besoin irrationnel de rappeler à tout le monde qu’il est “le dur à cuire” du Canadien.
Et c’est là que son cerveau s’embrume.
C’est pour ça qu’on dit qu’il fait des crampes au cerveau.
Qu’il n’est pas toujours le crayon le plus aiguisé de la boîte.
Il a beaucoup de qualités, une robustesse impressionnante, un rôle précieux dans l’équipe, mais parfois, il prend des décisions comme s’il répondait à son image de marque plutôt qu’à la réalité du jeu sur la glace.
Hier, c’était exactement ça. Ce n’était pas un combat stratégique, ce n’était pas une nécessité pour l’équipe, c’était un moment où il a agi par réflexe, par impulsion, comme s’il devait cocher une case dans son rôle de “Shérif” plutôt que de penser à l’impact réel de son geste.
Et le résultat ? Une bourde monumentale qui a redonné vie à Anaheim et qui a coûté cher au Canadien.
Il doit apprendre à dissocier son personnage public du joueur qu’il est sur la glace.
Parce que s’il continue à se laisser influencer par tout ce qui entoure son surnom et l’image qu’il projette, il va continuer à appuyer sur les mauvais boutons au pire moment.
Dès que Xhekaj a lâché les gants, on a vu la réaction de Martin St-Louis sur le banc.
Il savait.
Il savait que c’était une erreur monumentale. À quoi pensait Xhekaj ?
Pourquoi offrir une opportunité de motivation gratuite à une équipe qui était au bord du gouffre ?
Le pire dans tout ça ? Johnston a gagné le combat.
Pas juste gagné, il a donné une correction à Xhekaj.
Une humiliation en règle qui a immédiatement changé l’énergie du match.
Du côté des Ducks, on a senti une vague de confiance émerger.
Le banc s’est levé, les joueurs se sont réveillés, et l’élan a immédiatement changé de camp.
En fin de première période, Anaheim, jusque-là incapable de produire quoi que ce soit, a soudainement trouvé un second souffle pendant l'entracte.
Le Canadien, lui, est tombé dans le piège.
Et ce qui devait être une victoire gérée avec calme est devenu un match chaotique où l’équipe s’est effondrée sous la pression qu’elle s’était elle-même imposée.
Le problème avec Xhekaj, c’est qu’il semble toujours appuyer sur les mauvais boutons au pire moment.
Ce n’est pas la première fois qu’il provoque un changement de momentum qui coûte cher au Canadien.
On se souvient encore du désastre contre les Maple Leafs. Montréal menait 3-0 contre Toronto, le CH dominait complètement le match. Ryan Reaves, frustré, cherchait désespérément un combat pour réveiller son équipe.
Plutôt que d’accepter, Xhekaj a choisi de narguer Reaves en pointant le tableau indicateur.
Un geste arrogant qui a immédiatement motivé les Leafs.
Résultat ? Toronto a marqué sept buts sans réplique et Montréal a perdu 7-3 dans l’une des plus grandes humiliations de la saison.
Et voilà qu’hier soir, il a refait la même erreur.
Plutôt que d’évaluer la situation et de comprendre que le combat n’était pas nécessaire, il a foncé tête baissée dans un duel qui ne servait qu’une seule équipe : Anaheim.
Après le match, Martin St-Louis a choisi ses mots avec soin, mais il était clair qu’il visait directement Xhekaj lorsqu’il a dit :
« On a fait des choses qui ont aidé l’autre équipe. »
Traduction : Arber Xhekaj a encore pris une décision stupide qui a changé le cours du match.
Et c’est ça le problème. Xhekaj est adoré par les partisans.
Il est populaire, on l’appelle “le Shérif”, il est vu comme le protecteur du CH.
Mais à un moment donné, cette popularité doit être accompagnée d’une réelle intelligence de jeu.
Ce n’est pas juste une question de jeter les gants et de frapper.
C’est une question de timing, de choix stratégiques, et hier, Xhekaj a tout simplement détruit l’effort collectif du Canadien.
Il y a une différence entre être un joueur robuste et être un joueur intelligent.
Xhekaj doit comprendre que son rôle ne se limite pas à distribuer des coups de poing.
Hier soir, il devait rester sur la glace.
Il devait continuer à jouer son rôle de défenseur physique, sans donner une opportunité gratuite aux Ducks de revenir dans le match.
Mais non. Il a encore prouvé que son "combat IQ" est atroce.
Son choix a coûté deux points au Canadien.
Son incapacité à lire le jeu dans son ensemble a ouvert la porte à un revirement majeur.
Et la vérité, c’est qu’il doit apprendre de ces erreurs.
Parce que ce genre de décisions ne peut plus être toléré si le Canadien veut progresser.
Hier soir, Arber Xhekaj a coulé son équipe.
Une autre erreur monumentale qui rappelle son manque de maturité dans les moments clés.
Il est peut-être populaire, mais cette popularité ne sert à rien si ses décisions coûtent des victoires au CH.
Il va devoir apprendre, et vite.
Parce que les mauvaises décisions comme celle d’hier ne peuvent plus se répéter.
La LNH n’a pas de patience pour les joueurs qui ne savent pas contrôler leurs émotions, et si Xhekaj ne corrige pas son approche, il risque de devenir un problème pour son équipe, plutôt qu’un atout.
C’est bien beau d’être “le Shérif”.
Mais encore faut-il savoir quand sortir son arme, et hier, Xhekaj s’est encore tiré dans le pied… et il a emporté toute son équipe avec lui.