Le journaliste de TVA Nouvelles, Richard Latendresse, est dans l'eau chaude après s'être humilié publiquement devant le Québec en entier.
Ça c’est gênant, quand tu penses qu’un meme internet est la réalité @tvanouvelles qui vérifie les images que vous mettez en ondes à LCN ?
— Le Troupeau de petits Elon (@LetroupeauQC) May 31, 2024
👇 pic.twitter.com/l0yb48dL0b
Le 30 mai, après la condamnation de Donald Trump à New York, un court métrage montrant une foule en liesse dans un bar circula rapidement sur les réseaux sociaux.
Partagée par le groupe anti-Trump The Lincoln Project sur Twitter, la vidéo a atteint quatre millions de vues en quelques heures, et fut relayée par des figures démocrates influentes comme Jon Cooper et Bette Midler, accumulant des millions de vues supplémentaires.
Cependant, ce clip apparemment spontané était en réalité un montage. La scène originale avait été filmée en juin 2016 au Ashton Gate Stadium à Bristol, Angleterre, où partisans anglais célébraient un but décisif de leur équipe lors de l’Euro 2016 contre le Pays de Galles.
Cette vidéo est devenue un mème emblématique, souvent utilisé pour illustrer des scènes de célébration intense.
Malheureusement, cette information échappa à TVA Nouvelles et à Richard Latendresse, qui ont diffusé les images en les présentant comme une réaction authentique à la condamnation de Trump.
Ça c’est gênant, quand tu penses qu’un meme internet est la réalité @tvanouvelles qui vérifie les images que vous mettez en ondes à LCN ?
— Le Troupeau de petits Elon (@LetroupeauQC) May 31, 2024
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Pire encore, Latendresse a commenté la séquence comme s'il s'agissait de la réalité, sans réaliser sa bourde monumentale.
Cette erreur légendaire a engendré une vague de critiques et de moqueries. Des téléspectateurs et des internautes pointèrent rapidement l’erreur, soulignant que la vidéo avait déjà été largement reconnue comme un mème et non comme une scène réelle de réaction à un événement actuel.
L'erreur de TVA Nouvelles souligne l’importance cruciale de la vérification des sources dans le journalisme, surtout à une époque où les mèmes et les contenus viraux peuvent facilement être pris pour des vérités.
Cette situation est un rappel sévère de l’impact que des informations non vérifiées peuvent avoir sur la crédibilité des médias et sur l’opinion publique.
Cette bourde télévisuelle est une véritable leçon pour les journalistes et surtout pour TVA, démontrant que la vérification des faits sont plus nécessaires que jamais pour éviter de tomber dans le piège des contenus trompeurs et des mèmes viraux.
Encore une fois, TVA est la risée du Québec. Les collègues de TVA Sports ont finalement une pause mentale. Cette foic-ci, ce ne sont pas eux les clowns de la télé!
C'est leur grande soeur qui doit maintenant se taper les moqueries venant de tous bords tous côtés...