Samuel Montembeault peut respirer.

Les rumeurs et les spéculations font souvent tourbillonner les esprits des joueurs, et aucun ne le sait mieux que le gardien québécois.

Alors que le bruit de l'éventuelle arrivée de Yaroslav Askarov dans la métropole québécoise faisait trembler les vestiaires, un soupir de soulagement traverse désormais l'atmosphère. Les nuages sombres de l'incertitude se dissipent lentement pour Montembeault.

La rumeur enflait, alimentée par les discussions des experts et les spéculations des fans. Surtout depuis que Georges Laraque et Stéphane Gonzalez ont lié Askarov, gardien prodige des Predators de Nashville, au Candien de Montréal.

Mais voilà que le vent tourne, et les Devils du New Jersey émergent comme des prétendants sérieux, prêts à sacrifier leur 10e choix au repêchage pour sécuriser les services du jeune gardien russe.

Si cette transaction venait à se concrétiser, ce serait une double nouvelle pour le moins surprenante. Non seulement Askarov détournerait le regard de Montréal, mais il mettrait également en péril la place de Jake Allen, tout juste arrivé chez les Devils.

L'ancien gardien du Canadien de Montréal se retrouverait alors dans une position délicate, risquant d'être éclipsé par l'arrivée du jeune prodige.

Pour Montembeault, c'est un soulagement évident. La menace imminente de devoir rivaliser avec un gardien aussi prometteur que Askarov semblait peser lourdement sur ses épaules.

Mais maintenant, avec cette rumeur qui semble s'éteindre peu à peu, il peut respirer plus facilement, sachant qu'il conserve sa place dans l'équipe et qu'il aura l'occasion de rester le gardien numéro un avec Cayden Primeau comme auxilliaire.

Cependant, si la roue de la fortune tourne en faveur de Montembeault, elle apporte avec elle un nouveau cauchemar pour Jake Allen.

Son arrivée à New Jersey, source de renouveau et d'espoir après son passage compliqué à Montréal, risque désormais d'être entachée par la présence imminente d'Askarov.

La compétition pour le poste de gardien numéro un promet d'être féroce, et Allen se retrouve soudainement sur le qui-vive, confronté à un défi inattendu.

L'univers du de la LNH est sans pitié. Les rebondissements sont monnaie courante et cette situation illustre parfaitement la nature volatile et imprévisible du hockey professionnel.

Pour Montembeault, c'est un soupir de soulagement bien mérité. Mais pour Allen, c'est un rappel brutal que dans ce jeu, rien n'est jamais acquis, et que la compétition est toujours féroce, peu importe d'où vient la menace.

À suivre...

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