La colère noire de Jean-Charles Lajoie envers Kent Hughes et Martin St-Louis

La colère noire de Jean-Charles Lajoie envers Kent Hughes et Martin St-Louis

Par David Garel le 2024-01-24

La colère noire de Jean-Charles Lajoie envers l'organisation du Canadien de Montréal éclate au grand jour, avec des accusations sévères à l'encontre de l'équipe, de son entraîneur Martin St-Louis, du propriétaire Geof Molson et de la direction composée de Kent Hughes et Jeff Gorton.

Lajoie, reconnu pour son franc-parler, ne mâche pas ses mots et exprime un profond mécontentement à l'égard des récents développements de l'équipe.

Selon Lajoie, Martin St-Louis est qualifié de "beau parleur" mais de "coach vide" en termes de qualité. Il remet en question les compétences tactiques du nouvel entraîneur-chef, suggérant que malgré ses discours inspirants, St-Louis n'a pas réussi à apporter une réelle amélioration sur la glace.

"Coach St-Louis, lui, vend de l’électricité pendant qu’Hydro est encore une entreprise publique, c’est-à-dire, en attente que le chasseur de faisan et ministre de lui-même, Fitzgibbon, ne privatise notre plus beau fleuron... Coach St-Louis vend de l’électricité, il vend du rêve... et, pour l’instant, tout le monde achète."

Cette critique directe envers le coach n'épargne rien et met en lumière les attentes non satisfaites de Lajoie envers l'équipe d'entraîneurs.

La colère de Lajoie ne se limite pas au banc des entraîneurs. Il pointe du doigt la direction de l'équipe, accusant Molson, Hughes et Gorton de ne pas avoir de plan clair et de rater la reconstruction de l'équipe sur toute la ligne.

"Le plan... quel est le plan? Personne ne le sait vraiment. À part Jeff Gorton, Kent Hughes et Martin St-Louis, incidemment un autre ménage à trois, celui-là à l’état-major hockey... et bien entendu, Geoff Molson qui a pesé fort en signant à l’encre bleu-blanc-rouge le contrat de la débâcle sur fond d’espoir."

Pour lui, l'absence d'une vision cohérente nuit considérablement aux chances de succès à long terme du Canadien. Cette critique souligne le désarroi ressenti par les partisans face à une équipe qui semble peiner à trouver sa voie vers le succès.

Le point culminant de la frustration de Lajoie réside dans l'éventualité d'un échange impliquant Arber Xhekaj. Il exprime son désaccord total avec cette éventualité, suggérant que l'équipe risque de se priver d'un talent prometteur en faisant un tel mouvement.

"Le renvoi en pénitence du Shérif Jack-Eye à Laval... pourquoi? J’adore Jordan Harris et je voudrais qu’il marie ma fille... mais pourquoi Harris n’a pas eu à subir une remise en forme à Laval à son retour de blessure, tandis que Jack-Eye a eu à faire de l’autobus et manger du poulet froid pendant deux mois?"

"Pourquoi, si ce n’est parce que la haute direction prépare son départ de Montréal? Pourquoi, si ce n’est parce que Jack-Eye est absent du tableau aimanté de la formation projetée de 2025-26 dans le bureau de Kent Hughes?"

Pour lui, cette décision serait un nouvel exemple du manque de vision de la direction et de l'incapacité à reconnaître les éléments clés pour la reconstruction de l'équipe.

La colère de Jean-Charles Lajoie est évidente et reflète le sentiment de déception et de frustration qui règne parmi les partisans du Canadien de Montréal. Ses critiques directes envers l'entraîneur, la direction et les décisions de l'équipe démontrent une préoccupation profonde quant à la trajectoire actuelle de l'équipe et soulèvent des questions cruciales sur la gestion de la reconstruction.

La tempête soulevée par Lajoie promet d'alimenter les débats et les discussions au sein de la communauté des amateurs de hockey au Québec.

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