Depuis vendredi, Montréal est sur le qui-vive.
Après des mois de rumeurs, des années de blocage, le contrat de Carey Price n’est plus sur les livres du Canadien de Montréal.
Ce fardeau comptable qui empoisonnait chaque été, chaque calcul, chaque mouvement de Kent Hughes… envolé.
Le CH vient de se donner un souffle immense, une nouvelle marge de manœuvre qui ouvre la porte à tous les scénarios. Et soudainement, les projecteurs se braquent sur les gros dossiers de la LNH.
Connor McDavid n’a toujours pas signé.
Il entame la dernière année de son contrat, et ses mots, « toutes les options sont sur la table, long terme, court terme et aucun terme » résonnent comme une alarme dans toute la ligue.
À Edmonton, c’est la panique. À Montréal, c’est l’espoir. Parce qu’avec la fin du contrat Price, le CH peut enfin se projeter vers l’été 2026. Elliotte Friedman a été clair :
« Si vous croyez avoir une chance à McDavid, vous devez dégager vos finances maintenant. »
Le Canadien doit se préparer à aligner 20 millions de dollars de marge de manœuvre, sinon il ne sera même pas dans la course. Et ça, Hughes le sait.
Ça tombe bien. Montréal aura 20 millions d'espace accumulés... à la date limie des transactions. De quoi rêver.
Mais soyons honnêtes: le dossier McDavid n'est pas la priorité à Montréal au moment où l'on se parle.
Car pendant ce temps, à Anaheim, c’est un feuilleton honteux.
Mason McTavish n’a toujours pas signé. Les Ducks jouent au bras de fer, l’isolent, le malmènent. Ils sont allés chercher Granlund pour le tasser à l’aile, ils le laissent végéter, et son agent commence à perdre patience.
C’est une véritable bombe qui explose en coulisses : le clan McTavish est en furie totale contre les Ducks d’Anaheim.
Les dernières fuites dans les médias, laissant entendre que le DG Pat Verbeek et son équipe « n’auraient aucun problème » à laisser Mason McTavish chez lui en début de saison si les négociations ne débloquaient pas, ont été reçues comme une déclaration de guerre par son entourage.
On parle ici d’un joueur de 22 ans, supposé être un de la formation, qui a prouvé en séries qu’il pouvait tenir un rôle de centre top 6 dans la LNH.
Et voilà qu’on l’humilie publiquement en laissant planer l’idée qu’il pourrait pourrir dans son salon pendant le camp d'entraînement parce qu’il refuse de se faire avoir sur son prochain contrat. C’est du bullying pur et dur, version old school.
On le traite comme un chien. On veut le tenir en laisse.
Le clan McTavish exige une chose claire : si Anaheim veut un contrat à long terme, il devra payer le prix. Avec la hausse du plafond salarial prévue (104 M$ puis 113 M$), signer à rabais aujourd’hui équivaudrait à se couper les jambes pour toute sa carrière. McTavish réclame un minimum de 7 M$ par année s’il doit s’engager sur 7 ou 8 ans.
C’est un montant justifiable pour un centre de son calibre, qui peut évoluer dans toutes les situations, mais les Ducks tentent de le coincer dans une entente sous-évaluée, comme s’il s’agissait d’un joueur de soutien.
Pire encore : on refuse de lui donner l’assurance d’un poste de centre permanent. Avec Leo Carlsson, Mikael Granlund, Ryan Strome et Ryan Poehling, dans l’équation, Anaheim fait flotter la menace de le déplacer à l’aile, ce qui diminuerait sa valeur future et renforcerait l’argument pour lui offrir un contrat plus bas.
Pour le clan McTavish, c’est une double humiliation : on dénigre son rôle et on sabote sa négociation.
Les tactiques de Pat Verbeek et de son management rappellent les années les plus sombres du hockey de la vieille école, quand les directeurs généraux faisaient miroiter le spectre des estrades pour briser la volonté d’un joueur.
Sauf qu’en 2025, cette approche choque. McTavish est furieux, son agent fulmine, et son entourage ne se prive plus de répéter qu’il rêve de Montréal.
Pourquoi? Parce qu’à Montréal, le besoin d’un deuxième centre est grave, parce que la place est ouverte derrière Nick Suzuki, et parce que Martin St-Louis valorise les joueurs qui se battent pour imposer leur style. À Anaheim, on l’intimide. À Montréal, il serait accueilli comme un sauveur.
Le contraste est brutal, et c’est ce qui rend la saga encore plus explosive. D’un côté, une organisation qui le maltraite pour sauver quelques millions.
De l’autre, une franchise prête à lui tendre les clés d’un rôle central. Pas étonnant que Mason McTavish commence à voir son avenir ailleurs.
Frank Seravalli l’a dit : McTavish est déprimé, brisé par la gestion des Ducks. Un joueur générationnel qui rêve d’un vrai rôle de centre… et qui pourrait être la prochaine grande cible de Kent Hughes.
Avec l’espace libéré, le CH a désormais les moyens de foncer.
Et ce n’est pas tout. Lane Hutson n’a toujours pas signé. Luke Hughes non plus. Montréal et New Jersey s'observe pour voir qui va plier en premier. Le marché des jeunes défenseurs explose, et Montréal doit éviter d’être pris de court.
La fenêtre est là. Elle s’ouvre devant nos yeux.
McDavid : l’été 2026 comme obsession.
McTavish : une opportunité immédiate.
Hutson: un dossier à verrouiller pour bâtir l’avenir.
Le moment de vérité est arrivé.
Carey Price aura touché son dernier 2 millions. Son contrat appartient désormais au passé.
Et Montréal, pour la première fois depuis une décennie, est libre.
Libre de rêver à McDavid.
Libre de foncer sur McTavish.
Libre d’écrire une nouvelle histoire sans fardeau.
Mais le temps presse.
Et c’est là que les trajectoires de McTavish et McDavid se croisent sans vraiment se ressembler.
Mason McTavish, lui, est en colère parce qu’on tente de l’écraser dans une négociation.
Connor McDavid, de son côté, est fâché pour d’autres raisons. Pas parce qu’on essaie de lui couper les ailes dans une négociation, mais parce qu’Edmonton refuse de l’entourer correctement.
Toujours pas de gardien élite, une défense plein de trous, une profondeur insuffisante… Bref, deux finales perdues contre la Floride sans que l’organisation se réveille enfin.
McDavid a dit tout haut ce que tout le monde pensait : il veut gagner, et pour l’instant, il ne voit pas comment ça pourrait arriver avec les Oilers.
Et c’est là que Montréal, sous Martin St-Louis, devient une sorte de refuge rêvé. Le message est clair : les joueurs aiment ce coach, ils aiment son approche humaine, sa philosophie, sa façon de valoriser ses gars.
Pour McTavish comme pour McDavid, c’est une différence violente avec leurs réalités actuelles. Chez les Ducks, on intimide. À Edmonton, on échoue à bâtir. À Montréal, on inspire.
C’est maintenant à Kent Hughes de naviguer ce terrain explosif. Avec le contrat de Price enfin sorti des livres, avec une masse salariale qui pourrait dégager plus de 20 M$ à la date limite des transaction, il aura encpre plus de marge de manœuvre l'été prochain.
Reste à savoir s’il aura le courage de frapper un coup de circuit. Car Montréal est soudainement devenu le paradis de ceux qui veulent fuir la frustration pour trouver un vrai projet gagnant.
À Kent Hughes de comnfirmer le génie qu'il est..