La femme de Kent Hughes a dû vivre l’un de ces moments où le cœur s’arrête, où le souffle se coupe et où l’on espère qu’il s’agit d’une mauvaise blague.
Lorsque les réseaux sociaux ont commencé à relayer l’information selon laquelle son mari, directeur général des Canadiens de Montréal, allait accorder une entrevue à la désormais célèbre "Hawk Tuah Girl", il est facile d’imaginer la panique qui a pu la traverser.
Cette jeune femme, devenue virale pour ses conseils explicites dans une vidéo largement diffusée sur le web, ne semblait en rien correspondre à l’image respectable et professionnelle que Kent Hughes cultive depuis le début de sa carrière dans la LNH.
Mais que s’est-il vraiment passé ? "Hawk Tuah Girl", de son vrai nom Hailey Welch, a acquis une notoriété soudaine après une interview décalée où elle a répondu de manière provocante à la question : "Quel est le geste en lit qui rend un homme fou à chaque fois ?".
Sa réponse – "Tu dois lui donner ce ‘hawk tuah’ et cracher sur ce truc" – a fait exploser les réseaux sociaux, propulsant la jeune femme au rang de phénomène viral.
Ce qui n'était au départ qu'une simple blague est rapidement devenu un buzz, avec des millions de vues, des produits dérivés, et même des rumeurs selon lesquelles Welch signait avec une agence de talents.
Dans ce contexte, l’idée qu’un dirigeant de la trempe de Kent Hughes puisse accepter une entrevue avec une telle figure semblait totalement insensée, voire absurde.
Pourtant, comme souvent avec les rumeurs sur internet, celle-ci a pris de l’ampleur en un rien de temps. Des captures d’écran, des faux communiqués, et des commentaires moqueurs ont circulé à une vitesse folle, à tel point que même des fansl des Canadiens de Montréal ont dû se poser la question : et si c’était vrai ?
Il faut dire que dans l’univers du sport, les personnalités publiques ne sont jamais à l’abri des coups d’éclat médiatiques.
Et si certains voient dans ces rumeurs un simple divertissement, pour d’autres, comme la famille de Hughes, ces situations peuvent être bien plus stressantes.
Imaginez un instant la femme de Kent Hughes, confrontée à cette avalanche d’informations absurdes. Comment réagir quand le nom de son mari respectable est soudainement associé à une figure controversée de la pop culture virale ?
Faut-il en rire ? En pleurer ? Ou simplement espérer qu’il s’agisse d’un canular de mauvais goût ?
C’est là que Chantal Machabée, vice-présidente des communications du Canadien, est intervenue avec rapidité et professionnalisme.
Elle a rapidement démenti les rumeurs en expliquant qu’il ne s’agissait que d’une blague qui avait pris des proportions inattendues.
Kent Hughes n’avait jamais prévu de parler à "Hawk Tuah Girl", et l’organisation des Canadiens de Montréal a fermement nié tout lien avec cette histoire.
Ce n’était, comme souvent sur internet, qu’un coup de publicité malveillant destiné à faire parler.
Pourtant, cette histoire est révélatrice d’une tendance de plus en plus présente dans les médias modernes : la frontière floue entre la vérité et la fiction, entre l’authenticité et le sensationnalisme.
Des personnalités comme Hailey Welch, qui capitalisent sur leur viralité pour faire parler d’elles, créent un climat où tout semble possible, où même les rumeurs les plus improbables peuvent trouver un écho dans le public.
Il est intéressant de se pencher sur l’impact que ce genre de rumeur peut avoir sur les familles des personnalités publiques.
La femme de Kent Hughes, qui reste discrète et éloignée des feux de la rampe, a sans doute vécu un moment d’anxiété avant que la situation ne soit éclaircie.
Dans un monde où l’instantanéité des réseaux sociaux domine, la réputation des personnes peut être mise en jeu en quelques secondes, et les conséquences peuvent parfois être lourdes, même si l’histoire se révèle être fausse.
"Hawk Tuah Girl", pour sa part, continue de faire parler d’elle. Ce qui, au départ, n’était qu’une vidéo virale est devenu une véritable machine à buzz, avec des chapeaux, des T-shirts et des apparitions dans des clubs.
Hailey Welch capitalise désormais sur son moment de gloire et envisage même de lancer son propre podcast. Le monde de l’internet est ainsi fait : une phrase accrocheuse, un comportement décalé, et soudain, une carrière se dessine.
Mais derrière ce phénomène éphémère, pensons un instant à ceux qui sont involontairement pris dans cette spirale médiatique.
La famille de Kent Hughes a sûrement appris une leçon importante sur la volatilité des informations en ligne et sur la nécessité d’être prudent face aux rumeurs.
Heureusement, Chantal Machabée et l’équipe des communications des Canadiens ont su agir avec rapidité pour étouffer l’affaire, évitant ainsi une crise de relations publiques plus importante. (voir photos au bas de l'article)
Au final, cette histoire, bien que divertissante pour certains, met en lumière l’impact des rumeurs sur les individus et leurs familles.
Derrière chaque figure publique se cache un cercle privé, souvent vulnérable aux éclats de la médiatisation.
Et cette fois-ci, c’est la femme de Kent Hughes qui, bien malgré elle, s’est retrouvée sous le feu des projecteurs, ne serait-ce qu’un instant.