La femme de Luc Poirier fait jaser: une Ferrari rentre en pleine épicerie

La femme de Luc Poirier fait jaser: une Ferrari rentre en pleine épicerie

Par David Garel le 2024-11-11

Si Luc Poirier fait jaser aujourd’hui, ce n’est pas pour ses tentatives avortées de ramener les Nordiques de Québec, un rêve qu’il a récemment déclaré mort et enterré.

Non, ce qui alimente les conversations, c’est plutôt le couple qu’il forme avec Isabelle Gauvin, un duo atypique qui combine ambition, philanthropie… et un penchant pour le luxe.

Ensemble, ils incarnent le rêve des Québécois ordinaires d’accéder à un quotidien extravagant, de Candiac à la Côte d’Azur en passant par leurs nombreuses Ferrari.

Pour ceux qui espéraient revoir les Nordiques de Québec un jour, Luc Poirier est à la fois un héros et une déception.

En 2017, il avait bien failli acheter les Coyotes de l’Arizona pour les relocaliser dans la Vieille Capitale. À l’époque, il s’était battu contre la LNH, jonglant avec des offres de centaines de millions, des réunions à huis clos et le refus de Bettman de déménager une équipe à Québec.

Mais malgré toute sa détermination, Poirier a dû reconnaître récemment, dans une entrevue fracassante, que le projet des Nordiques est maintenant définitivement enterré.

Quant à Isabelle, pas question de pleurer la fin de ce rêve. Son quotidien ? Faire l’épicerie en Ferrari. Elle assume pleinement cette apparence de luxe sans complexe, même dans un Québec où la richesse suscite encore la controverse.

Disons que sa déclaration fait jaser aujourd'hui, dans une province où il ne faut surtout pas se vanter de son "cash".

Dans le documentaire à venir sur Crave, Vie$ de rêve, elle promet de dévoiler les coulisses de leur vie de couple, entre la simplicité de la routine et les Ferrari bien rangées dans leur luxueuse demeure de Candiac.

Les Poirier-Gauvin ont beau posséder des voitures de sport, des vêtements griffés et voyager dans les destinations les plus prisées, ils revendiquent leur ancrage dans des valeurs simples, du moins selon leurs dires.

Et bien que leur maison, nichée dans l’un des quartiers les plus huppés de Candiac, reflète un certain goût pour le gros luxe, leur plus grande richesse, disent-ils, reste leur famille.

Mais ne vous y trompez pas. Ce qui fait parler, ce n’est pas seulement leur amour pour les choses simples ; c’est bien leur style de vie extravagant et sans complexe.

Poirier, qui sera le prochain Dragon dans l’émission Dans l’œil du dragon, ne cache pas sa satisfaction de rejoindre l’élite des investisseurs médiatisés du Québec.

 « Imaginez, il y a quinze ans, je regardais ces émissions pour apprendre l’anglais ! »

 Un parcours qui résume bien sa trajectoire : ambitieux, opulent, et toujours tourné vers la réussite.

Si Luc Poirier suscite autant l’intérêt, c’est aussi parce qu’il a osé envoyer Pierre Karl Péladeau sous l’autobus en affirmant récemment qu’il ne voulait pas s’associer avec lui pour ramener une équipe de hockey à Québec.

Selon Poirier, Péladeau complique la tâche pour attirer une équipe dans la capitale :

 « PKP étant PKP, ce n’est pas évident de faire des affaires avec lui. » 

Une remarque qui a dû briser le cœur de Péladeau, lui qui a mis tout son poids et ses ressources dans ce projet depuis des années.

Pour Péladeau, TVA Sports devait être le moteur médiatique de ce rêve de hockey à Québec, mais tout s’est effondré.

La LNH a ignoré ses appels, préférant d’autres marchés comme Las Vegas et Seattle, et TVA Sports se retrouve aujourd’hui sans équipe à diffuser, un poids lourd pour l’empire de Quebecor.

Les paroles de Poirier, qui a enfoncé le clou en déclarant le projet des Nordiques mort et enterré, sont venues mettre un point final à l’épopée de PKP. Pour Poirier, la réponse est claire : les Nordiques ne reviendront jamais.

Dans ce duo improbable, Isabelle Gauvin tient une place de choix. Elle se présente comme la femme de l’ombre, préférant, dit-elle, la simplicité.

Mais derrière ce portrait se cache une femme qui assume sa richesse sans détour. Faire l’épicerie en Ferrari ? Isabelle n’y voit pas de problème.

Elle souhaite, par sa participation à Vie$ de rêve, montrer que leur train de vie de millionnaires cache un quotidien... ordinaire...

« Les gens pensent qu’on a un entourage qui fait tout pour nous, mais c’est faux. Luc aime vider le lave-vaisselle et je fais moi-même mon épicerie. » (crédit: 7 jours)

"Bien des gens pensent que nous avons un «entourage » qui fait toutes les tâches pour nous. Nous avons une femme de ménage qui vient deux fois par semaine, mais l’entretien au jour le jour, c’est moi qui m’en occupe. Je fais moi-même mon épicerie... à la différence près que je m’y rends en Ferrari."

Quelle femme. Elle fait son épicerie toute seule...en Ferrari. Le symbole de la femme riche et indépendante.

Ce n’est pas une vie de Real Housewives, tient-elle à préciser, mais une routine où le couple jongle entre luxe et responsabilités.

Luc et Isabelle ont beau mener une vie de millionnaires, leurs valeurs familiales demeurent une priorité. Parents de trois enfants, ils affirment vouloir leur inculquer le goût du travail et de l’effort.

Les jeunes Poirier sont loin d’être élevés en enfants gâtés, si l’on en croit leurs parents. Benjamin, l’aîné, se construit sa propre carrière en immobilier, tandis que Mégane et Hugo commencent déjà à montrer des ambitions personnelles, Mégane rêvant même un temps de devenir la première première ministre du Canada.

Dans un Québec où la richesse suscite souvent des critiques, les Poirier assument leur train de vie. Luc insiste souvent sur le fait que « l’argent ne doit pas être un tabou » et qu’il faut encourager ceux qui réussissent à en parler ouvertement pour inspirer les autres.

Pourtant, il est indéniable que leur train de vie extravagant fait grincer des dents, surtout dans un Québec où la frugalité est valorisée.

Au-delà de l’image du riche homme d’affaires, Poirier se présente comme un philanthrope actif, impliqué dans des causes comme la Fondation Christian Vachon et le Grand Tour d’écoles, où il pédale des centaines de kilomètres pour amasser des fonds pour les jeunes.

Avec Isabelle, ils inculquent à leurs enfants l’importance de redonner à la communauté, une valeur qu’ils mettent eux-mêmes en pratique au quotidien.

« Si tu me demandes ce qui me rend le plus fier, ce n’est pas ma collection de Ferrari, mais mon couple, mes enfants et mon implication sociale, » affirme Poirier, visiblement satisfait de l’image qu’il renvoie.

Luc Poirier et Isabelle Gauvin sont un couple qui ne laisse personne indifférent. Leur vie de luxe, leur passion pour les Ferrari et leurs projets d’affaires réussis en font des figures aussi admirées que controversées au Québec.

Bien que le rêve des Nordiques soit définitivement mort, ce n’est pas cela qui va les empêcher de vivre pleinement leur vie opulente et sans complexe.

Entre critiques et admiration, Luc et Isabelle avancent avec la même assurance, prouvant que leur plus grande richesse, au-delà des biens matériels, reste leur complicité et leur famille.

Dans un Québec où les valeurs d’humilité et de modestie sont souvent mises en avant, les Poirier-Gauvin assument leur différence.

Faire l’épicerie en Ferrari, s’engager dans des causes nobles tout en habitant une somptueuse résidence à Candiac, ce couple joue selon ses propres règles, sans jamais se plier aux attentes sociales.

Et que l’on approuve ou non leur style de vie, ils continuent de faire parler d’eux, entre admiration et jalousie.

Les Nordiques ne reviendront jamais. Mais la Ferrari, elle, va revenir à l'épicerie.

Misère...