La femme de Martin St-Louis se gratte la tête

La femme de Martin St-Louis se gratte la tête

Par Marc-André Dubois le 2024-11-02

La femme de Martin St-Louis doit se gratter la tête en entendant parler Martin St-Louis de bikini.

L'entraîneur du Canadien de Montréal n'est pas étranger aux  percutantes pour illustrer ses propos lors de ses échanges avec les médias.

Après avoir utilisé une image frappante en déclarant que son équipe s'était "vomie dessus" à la suite de la défaite frustrante contre les Capitals de Washington, St-Louis a une nouvelle fois surpris en faisant appel...au bikini d'une jeune demoiselle sur la plage.

Lors de son point de presse matinal avant l'affrontement contre les Penguins de Pittsburgh, St-Louis a été interrogé sur les performances de ses attaquants vedettes, notamment Cole Caufield, Nick Suzuki et Juraj Slafkovsky.

Bien que leurs statistiques soient positives, l'entraîneur cherchait à souligner que ces chiffres ne racontent pas toute l'histoire.

« J'ai écouté le spécial de Netflix sur les Red Sox de 2004, un excellent documentaire », a-t-il commencé, faisant référence au film sur les exploits de l'équipe de baseball de Boston lors des séries éliminatoires de cette année-là.

Il a ensuite cité l'ancien gérant des Red Sox, Grady Little, qui avait une comparaison intéressante sur les statistiques.

« Il compare ça à la fille à la plage avec un petit bikini. Elle te montre quelque chose, mais elle ne te montre pas tout ! » a expliqué St-Louis avec un sourire en coin. «

C'est ça les statistiques, les boys, ça ne montre pas tout ! »

Cette métaphore a non seulement capté l'attention des journalistes présents, mais elle a également permis d'alléger l'atmosphère dans un contexte où la tension était évidente dans la salle de presse.

Après plusieurs performances décevantes de son équipe, St-Louis cherchait visiblement à faire passer un message à ses joueurs tout en désamorçant la pression.

Avant cette déclaration, Martin St-Louis affichait un regard sérieux et une attitude résolument ferme envers ses joueurs. Visiblement mécontent des récents résultats, il n'a pas hésité à être cinglant dans ses commentaires.

Interrogé sur l'engagement de son équipe et la nécessité de changer de mentalité, il a répondu :

« C'est une décision d'équipe. Quand tu veux gagner dans cette ligue, ce n'est pas une pilule magique. »

Il a insisté sur le fait que la victoire dépend d'un effort collectif et que la réponse appartenait aux joueurs.

Lorsqu'un journaliste a mentionné que David Savard continuait de bloquer des tirs malgré le score défavorable, St-Louis a loué son leadership :

« Savi va toujours avoir une longue laisse avec moi parce qu'il a des actions honnêtes, fortes, et il prend toujours soin de l'équipe. »

Cependant, il a également laissé entendre que d'autres joueurs devaient élever leur niveau de jeu et leur engagement :

« Nous n'avons pas assez d'actions qui prennent soin du reste de l'équipe. »

Il est clair que Christian Dvorak était visé ici. Parions que St-Louis ne l'enverra pas sur l'avantage numérique ce soir.

Le coach a répété que son équipe devait adopter une nouvelle attitude pour surmonter les défis actuels. « Ce n'est pas une question de stratégie ou de structure, c'est une question de mentalité et d'attitude », a-t-il déclaré.

Il a mis l'accent sur l'importance pour chaque joueur de prendre des décisions qui bénéficient à l'équipe entière, même si cela ne les avantage pas personnellement.

Avec la femme en bikini, Martin St-Louis a habilement rappelé que les statistiques individuelles ne reflètent pas toujours la réalité sur la glace.

Il invite ainsi ses joueurs à regarder au-delà des chiffres pour se concentrer sur les petits détails qui font la différence dans un match.

Entre frustration et volonté de motiver ses troupes, Martin St-Louis continue d'utiliser des images fortes pour communiquer avec ses joueurs et les médias. 

Suzuki, Caufield et Slafkovsky doivent enlever leur bikini et mettre leur maillot de bain "one piece".