La fin de BPM Sports?

La fin de BPM Sports?

Par Marc-André Dubois le 2024-02-08

Dans les studios de BPM Sports, une ambiance de stress se mêle à une tension évidente.

 Le plancher tremble sous le poids des inquiétudes alors que les nouvelles de la journée résonnent avec une intensité déconcertante.

La nouvelle de la journée, le congédiement massif de 4800 employés par Bell et la vente de 45 des 103 stations de radios régionales, fait écho à travers les couloirs de BPM Sports comme un coup de tonnerre.

Les dirigeants de Bell, dans leur justification, avancent que la radio n'est plus une entreprise viable. Cette déclaration résonne comme un avertissement sinistre pour les employés de BPM Sports qui se demandent si leur propre station est également condamnée à la même destinée dramatique.

Cependant, ce n'est pas seulement l'ombre menaçante de Bell qui plane sur BPM Sports. La station de radio, déjà accablée par des dettes depuis des lunes, semble lutter pour sa survie.

Les difficultés financières se sont accumulées, pesant lourdement sur les épaules de RNC Média, le propriétaire de BPM Sports. Le station semble être sur le respirateur artificiel depuis un certain temps déjà, mais la question persiste : pour combien de temps encore ?

Dans les studios, les animateurs tentent de maintenir un semblant de normalité. Georges Laraque ne semble pas stressé du tout, mais pourquoi le serait-il? Après tout, "Big Georges" est multimillionnaire.

En ce moment, les rumeurs tournent autour de l'avenir incertain de la station, des rumeurs de réductions d'effectifs et de coupures budgétaires imminentes en vue de la prochaine saison 2024-2025.

Pour les employés de BPM Sports, c'est comme naviguer en eaux troubles, où chaque vague apporte son lot d'incertitudes et de craintes.

Ils se demandent si la station pourra résister à la tempête qui gronde à l'extérieur, si elle pourra trouver un moyen de devenir un jour profitable malgré les vents contraires.

Le futur semble incertain et chaque jour qui passe est empreint d'une tension croissante. La radio est appelée à disparaître comme média depuis des lunes et a toujours survécu.

Reste à voir s'il y a vraiment la place pour une radio sportive à Montréal.

À suivre...