Le téléphone chauffe dans les bureaux du Canadien de Montréal, et cette fois, ce n’est pas pour des miettes.
Jeff Gorton et Kent Hughes, deux hommes qu’on accuse souvent d’être trop prudents, semblent prêts à faire voler en éclats leur plan initial.
La ville retient son souffle : un véritable coup de maître se prépare.
Depuis la perte humiliante de Trevor Zegras, les rumeurs enflent.
Cette fois, Montréal ne veut pas se faire damer le pion.
« Kent Hughes ne laisse aucune pierre intacte dans son exploration du marché des attaquants », confient des sources proches du dossier.
Les noms de Jason Robertson et Rasmus Andersson circulent avec insistance.
Robertson, un marqueur naturel de 46 buts en 2022-2023, représente exactement le type de talent qu’il manque au top 6 du CH pour épauler Ivan Demidov.
Les discussions sont actives : « Montréal, armé de ses 16e et 17e choix au repêchage, tente de bâtir un package de choix et d’espoirs pour obtenir un attaquant d’impact », résume un dirigeant de la LNH sous couvert d’anonymat.
Mais attention : Dallas n’a pas l’intention de brader Robertson. Et les Stars ne veulent rien savoir d’un Logan Mailloux ou d’un espoir de second plan. Leur cible ? David Reinbacher. Et c’est là que ça coince.
Reinbacher, c’est le joyau de la défensive montréalaise. Un cinquième choix au total. Un défenseur droitier avec un potentiel de top 4 assuré.
Si Kent Hughes avait repêché Matvei Michkov en 2023, personne ne poserait aujourd’hui la question de savoir s’il faut sacrifier Reinbacher pour Robertson. La réponse serait oui sans hésiter.
Et la comparaison est cruelle : Robertson, c’est un produit éprouvé; Reinbacher, c’est une promesse encore fragile.
Du côté de la défensive, la cible est claire : Rasmus Andersson. Selon des sources citées par RG.org, « le Canadien fait partie des équipes qui ont contacté les Flames ces derniers jours ».
Calgary, en pleine reconstruction, veut un joueur actif plus que des choix. Matheson rit jaune. Parce qu’il le sait : si Andersson débarque, c’est sa place qui saute.
À Montréal, on ne veut plus improviser des défenseurs gauchers à droite. L’expérience avec Matheson a été un fiasco l’an passé.
Et dans tout ce remue-ménage, Jeff Gorton et Kent Hughes savent qu’ils jouent gros. Ils veulent frapper fort avant le repêchage.
Ils ne forceront pas un échange s’il met en péril le plan à long terme, , mais la patience a des limites et le moment est peut-être venu de passer à l’action.
Dans les coulisses, les rumeurs fusent : un montage impliquant un choix de première ronde et un espoir premium serait sur la table pour Robertson.
Les Stars, eux, veulent une pièce maîtresse. Reinbacher ? Peut-être.
Les discussions se poursuivent. Et Montréal se prépare à vivre une des semaines les plus intenses de son histoire récente.
Bref, la folie s’empare de Montréal. Et les fans? Ils n’attendent qu’une chose : que Kent Hughes et Jeff Gorton transforment enfin leurs belles paroles en gestes concrets.
Le moment de vérité approche.
Et ce moment de vérité pourrait bien redéfinir l’ère Kent Hughes et Jeff Gorton.
Parce que là, fini le temps des discours prudents et des plans à long terme qui endorment la foule. Les partisans en ont ras-le-bol d’attendre un miracle qui ne vient jamais.
Ce qu’ils veulent, c’est un geste fort, un vrai coup de poker qui prouve que le Canadien est enfin prêt à sortir de la médiocrité.
Si Hughes et Gorton ratent leur coup cette semaine, ils risquent de voir le Centre Bell se transformer en véritable volcan à l’automne.
Plus question de cacher l’inaction derrière des beaux mots : il faut frapper, et frapper fort.
AMEN