Le passé de Jesperi Kotkaniemi le hante, comme une ombre persistante qui refuse de le laisser tranquille. Tout a commencé lorsque la vérité a éclaté au grand jour : il préférait jouer au tennis plutôt que de transpirer au gym.

Ses justifications chambranlantes affirmant que cela le musclait de toute façon n'ont fait que souligner son attitude de petit bébé gâté envers l'entraînement physique.

Mais ce n'était là que le début des révélations troublantes sur sa vie privée. Il s'est avéré qu'il était incapable de faire des tâches aussi simples que le lavage ou la cuisine.

Sa mère, désemparée devant son manque d'autonomie, a dû faire plusieurs allers-retours à Montréal pour "le garder" – une réalité embarrassante pour la réalité qu'elle devait en fait veiller sur lui comme sur un enfant.

Malheureusement, ses problèmes d'immaturité et d'autonomie ne se sont pas arrêtés là. Son déménagement en Caroline n'a fait que mettre en lumière ses lacunes.

Incapable de faire quoi que ce soit tout seul, il semble chercher à éviter toute forme de responsabilité. Il préfère commander de la nourriture plutôt que de se préparer des repas sains, et évite de prendre sa voiture aussi souvent que possible. (il se fait toujours chercher à la maison par un coéquipier).

Il n'est donc pas étonnant qu'il soit mis de côté ce soir en Caroline. Son mode de vie malsain, à la fois sur le plan physique et mental, l'a finalement rattrapé.

Les entraîneurs et les coéquipiers sont forcés de constater qu'il n'a pas les habitudes ni la discipline nécessaires pour réussir dans le monde professionnel du hockey.

À mesure que son passé enfantin se dévoile davantage, il devient de plus en plus évident que Jesperi Kotkaniemi doit faire face à ses démons intérieurs s'il veut avoir une chance de se racheter sur la glace.

Sinon, il risque de rester à jamais de demeurer un enfant, condamné à répéter les mêmes erreurs encore et encore.

En attendant, il se retrouve dans les gradins. Au moins, il pourra manger des hot-dogs et avoir une autre raison de ne pas se faire à manger.

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