Juraj Slafkovsky est désormais solidement ancré à Montréal grâce à sa prolongation de contrat de huit ans qui va lui rapporter 60,8 millions de dollars.
Rappelons qu'on parle de l'un des plus lucratifs pour un joueur slovaque dans l’histoire de la LNH, juste derrière Marian Hossa.
Avec un salaire annuel moyen de 7,6 millions de dollars, Slafkovsky atteint un sommet financier dans le circuit Bettman pour un joueur de son pays au moment où l'on se parle.
En entrevue avec les médias slovaques, il a exprimé sa gratitude envers sa famille et ceux qui l'ont soutenu, déclarant qu'il est heureux que ses parents n’aient plus à travailler.
Lors de ses deux dernières saisons à 950 000 dollars par an, il avait déjà les moyens de bien subvenir aux besoins de sa famille. Désormais, avec plus de 60 millions de dollars à venir, leur confort est assuré.
À la télévision slovaque, Slafkovsky a tenu à remercier non seulement sa famille, mais aussi ses coéquipiers Cole Caufield et Nick Suzuki, pour leur soutien sur la glace. Après tout, c'est aussi grâce à eux s'il a pu faire sauter la banque.
Leur aide a été cruciale lors de sa première saison avec le premier trio des Canadiens, lui permettant d’obtenir ce contrat tant mérité.
Le jeune Slovaque a une relation étroite avec sa mère, Gabriela, une femme impressionnante et inspirante. Ancienne nageuse de haut niveau, Gabriela a représenté la Slovaquie aux Championnats d'Europe et continue de participer à des triathlons tout en travaillant comme entraîneuse de natation et instructrice de pilates.
Plusieurs blagues circulent dans le vestiaire du CH à propos de la beauté de la maman de Slafkovsky. On peut comprendre pourquoi.
Gabriela a déjà affirmé qu'elle allait continuer de travailler en tant qu'instructrice de pilates. On vient de comprendre pourquoi elle a "une shape de plage". (voir photos au bas de l'article)
Cette discipline et cette détermination sont des qualités qu’elle a transmises à son fils.
Juraj se souvient avec affection des moments passés chez lui, à Kosice, durant le long congé la saison dernière. Il a voyagé de Montréal à Zurich, puis à Budapest, où son père l’attendait. Malgré la longueur du trajet, il estime que cela en valait la peine pour pouvoir profiter des repas préparés par sa mère, qu’il considère inégalés.
"Pour le long congé, j’ai choisi de me ressourcer en Slovaquie. Oui, c’est loin. Oui, j’ai passé bien du temps dans un avion, mais je voulais revoir mon monde." a avoué Slafkovsky.
"À l’aller, j’avais un vol de Montréal à Zurich et ensuite de Zurich à Budapest. Mon père, Juraj, m’attendait à Budapest. Nous avons ensuite conduit de la Hongrie jusqu’à la Slovaquie, mais c’est un court trajet de 90 minutes. Pour le retour, je repartais de Budapest, mais je passais par Munich avant de rentrer à Montréal."
"J'étais déprimé. Puis j'ai retrouvé le sourire. J'ai mangé les bons repas de ma maman. Et quand je suis revenu, j'étais transformé".
"Le voyage peut paraître un peu long, mais ça valait le coup. Et je n’ai eu aucun retard dans mes vols, en plus d’avoir eu la chance de dormir cinq nuits chez moi, à Kosice."
Slafkovsky était au fond du trou à ce moment. Et le fait de renouer avec sa famille a tout changé.
"Cinq nuits chez moi, c’est aussi bien des repas concoctés par ma maman. Je réussis assez bien à me faire à manger, mais il n’y a rien qui bat un souper préparé par ma mère. Je m’ennuyais de cela."
Gabriela n’est pas seulement une source d’inspiration pour son fils sur le plan sportif, mais aussi une figure charismatique qui ne passe pas inaperçue.
Juraj plaisante souvent sur le fait que sa mère attirait toujours les regards, que ce soit à l’école ou lors des événements sociaux. Il se rappelle avec humour devoir rappeler à ses amis qu’il était le joueur de hockey de la famille.
À la voir en bikini sur la plage, elle ressemble vraiment à une mannequin. Elle est plus en forme plusieurs joueurs de la LNH.
Même Slafkovsky parle de sa mère comme une femme au "charisme incroyable et à la beauté spéciale."
"Mes amis l'ont toujours trouvé vraiment belle. Les papas de mes amis aussi. Tout le monde se retourne quand elle marche dans la rue."
On peut comprendre à quel point elle séduit tout le monde autour d'elle. Heureusement que le père de "Slaf" n'est pas jaloux.
Aujourd'hui, Slafkovsky a tenu à rendre hommage à ses parents qui ont rendu son chemin vers la LNH possible. Il veut qu'ils arrêtent de travailler.
Sa mère a déjà répliqué qu'elle n'allait jamais arrêter de s'entraîner. Avec un tel corps, ça serait trop dommage...