La tension monte à Boston et Montréal, alors que les destins de Jim Montgomery et Martin St-Louis captivent l’attention des partisans de hockey et alimentent les rumeurs de changement.
Si le Canadien de Montréal et les Bruins de Boston s'effondrent en ce début de saison, les deux équipes vivent pourtant des situations différentes.
Alors que Montgomery se retrouve sous une immense pression à Boston, les amateurs de Montréal perdent patience avec St-Louis et l’inefficacité de son approche derrière le banc.
Certains parlent même, ironiquement, d’un échange d’entraîneurs entre les deux équipes — une idée qui, sous des apparences de blague, pourrait bien séduire une part importante des fans de chaque ville.
Jim Montgomery, le natif de Montréal qui a remporté le prestigieux trophée Jack-Adams traverse une période difficile.
6 défaites à ses 7 derniers matchs dont une dégleée de 8-2 hier contre les Hurricanes. Au point de laisser certains experts se demander si Montgomery est toujours l’homme de la situation.
Les Bruins se retrouvent avec une fiche décevante de 4-6-1. La situation est si critique que plusieurs médias bostonnais rapportent que la direction de l’équipe surveille de près l’évolution des résultats, laissant planer l’ombre d’un congédiement si la spirale négative se poursuit.
Ce week-end sera crucial pour Montgomery, alors que les Bruins affronteront les Flyers de Philadelphie et le Kraken de Seattle en deux jours consécutifs.
Un autre échec pourrait s’avérer fatal pour le coach, qui voit déjà son nom circuler dans les rumeurs de départ.
Pour les partisans du Canadien, la situation actuelle ouvre une porte inattendue. En effet, Jim Montgomery n’est pas seulement un entraîneur avec énormément de "swag", c’est aussi un homme profondément enraciné dans le hockey québécois, ayant tissé des liens personnels et professionnels étroits avec le directeur général du CH, Kent Hughes.
Les deux hommes se connaissent depuis des décennies et ont même été coéquipiers au Cégep de Saint-Laurent dans les années 1980, sous les ordres de Gérard Gagnon.
Cette complicité a perduré au fil des ans, et Montgomery, qui parle couramment le français, est perçu comme une option intrigante pour le CH si l’organisation décidait de remplacer Martin St-Louis.
Ce n'est pas pour rien si Renaud Lavoie continue de clamer qu'il est certain à cent pout cent que Montgomery dirigera le Canadien de Montréal.
Montgomery, qui a dû quitter les Stars de Dallas en 2019 pour des raisons personnelles, a rebondi avec succès en tant qu’entraîneur adjoint aux Blues de St. Louis, avant de devenir le chef des Bruins en 2022.
Son courage et sa capacité à tirer le meilleur de ses joueurs l’ont propulsé vers la reconnaissance dans la LNH, gagnant ainsi le respect de nombreux dirigeants, dont Hughes.
L’idée d’un retour de Montgomery à Montréal, s’il devenait disponible, est donc plus qu’un simple fantasme : c’est une possibilité réelle qui pourrait transformer l’avenir du CH.
Pendant ce temps, Martin St-Louis, autrefois acclamé comme un coach au discours inspirant et innovateur, est lui aussi confronté à des critiques de plus en plus virulentes.
Les performances médiocres du Canadien de Montréal, conjuguées à une défense souvent chaotique et un système homme à homme qui échoue à faire ses preuves, ont semé le doute dans l’esprit des fans.
L’ancien joueur étoile peine à redresser une équipe en pleine reconstruction, et plusieurs observateurs remettent en question sa capacité à gérer la pression d’un marché exigeant comme Montréal.
On a pu le voir hier en conférence de presse où il sa sauté une coche en affirmant que ses joueurs s'étaient vomis dessus.
St-Louis a récemment fait des déclarations peu flatteuses envers les médias et ses critiques,lui qui est de plus en plus arrogant et méprisant.
Les partisans montréalais, fatigués de voir leur équipe accumuler les défaites et les performances décevantes, commencent à s’impatienter et à réclamer une approche différente.
Des erreurs répétées en défense, des débuts de match nonchalants et une incapacité à s’ajuster rapidement en cours de jeu sont autant de critiques adressées à St-Louis, qui semblait initialement être l’homme de la situation.
Plusieurs voix réclament désormais un changement derrière le banc, et l’hypothèse de voir Jim Montgomery prendre les rênes commence à sérieusement intriguer.
Le parcours de Jim Montgomery, son passé avec Kent Hughes et son expérience en LNH en font une option plus que crédible pour Montréal.
La complicité entre les deux hommes pourrait s’avérer cruciale si les Bruins décidaient de congédier leur entraîneur.
Hughes, qui a bâti une équipe basée sur la jeunesse et le développement, pourrait voir en Montgomery une figure stable et expérimentée pour aider le Canadien à franchir une nouvelle étape de sa reconstruction.
Cette relation profonde est bien plus qu’un simple détail. On parle vraiment de deux grands amis.
Le leadership de Montgomery et son talent à redresser des équipes en difficulté ont fait leurs preuves, et sa connaissance du marché montréalais lui permettrait de s’adapter facilement aux réalités du hockey québécois.
La situation actuelle à Boston et Montréal semble en effet parfaite pour des changements. Alors que les Bruins tentent de se relancer, Jim Montgomery joue peut-être ses dernières cartes en tant qu’entraîneur-chef.
À Montréal, l’impatience envers Martin St-Louis et les liens de Montgomery avec le CH font de ce scénario une opportunité qui pourrait bien se concrétiser.
Si les déboires du Canadien et des Bruins se poursuivent, Kent Hughes pourrait être tenté d’appeler son vieil ami pour lui confier la tâche de redresser le Tricolore.
Martin St-Louis est dans l'eau chaude. Son congédiement est sur toutes les lèvres. Même à Boston...