La relation entre Martin St-Louis et Kent Hughes est en train de s’effondrer sous nos yeux.
Le DG du Canadien a déjà lâché son entraîneur, et la preuve est implacable : il est en mode liquidation complète.
Joel Armia sera échangé. David Savard sera échangé. Jake Evans sera échangé. Christian Dvorak sera échangé… si quelqu’un veut bien de lui.
« Jake Evans a la saison de sa carrière. » affirme le Snake Boisvert qui clame qu'Evans pourrait aller chercher un contrat de 6 ans et 4 M$ par année sur le marché des agents libres.
24 millions de dollars pour Jake Evans? Et Martin St-Louis est frustré?
Cet extrait vidéo va vous donner des sueurs froides dans le dos: vous allez tout de suite comprendre le conflit St-Louis vs Hughes:
St-Louis ne semble pas comprendre que ses plombiers doivent partir et que l'équipe n'est pas prête à gagner.
Le message est clair : Hughes détruit les fondations sur lesquelles St-Louis a construit son vestiaire.
Un vestiaire trahi ?
Quand Jake Evans a explosé cette saison, tout le monde s’est dit que le CH allait enfin avoir son centre défensif parfait pour compléter Nick Suzuki et Kirby Dach. Mais au lieu de le récompenser, Hughes va l’expédier ailleurs.
Pendant que St-Louis se bat pour faire les séries, Hughes, lui, démonte son équipe morceau par morceau.
Les récentes performances impressionnantes du CH, portées par une chimie évidente et des joueurs qui donnent tout sur la glace, ne changent rien : Hughes est indifférent. Il a déjà pris sa décision.
« Avec un plafond salarial, chaque million que tu dépenses est crucial, et c’est ce qui a tué les possibles dynasties.
Le problème, c’est les contrats des plombiers. Voilà pourquoi il faut des choix au repêchage pour avoir de l’eau au moulin. » – Le Snake Boisvert sur les ondes de Hockey30.
De cette façon, on ne surpaye pas les joueurs de soutien. Et St-Louis dans tout ça ? Il est seul contre tous. Il ne veut pas voir la réalité en face.
Il s’accroche à ses soldats de l’ombre, ses fameux plombiers qui, selon lui, permettent au CH de gagner. Mais Hughes ne lui laisse plus le choix.
Martin St-Louis ne veut pas lâcher ses gars. Pour lui, Joel Armia, Jake Evans, David Savard, Josh Anderson et même Christian Dvorak sont des joueurs clés dans son système.
Il a bâti une identité avec eux. Il a enfin une équipe qui répond à ses attentes et qui joue avec engagement, passion et discipline.
Mais Hughes ne partage pas cette vision. Pour lui, Montréal n’est pas prêt à gagner. Et si le CH n’est pas un sérieux prétendant à la Coupe, alors ces joueurs n’ont plus leur place.
Même scénario pour Joel Armia, qui joue son meilleur hockey depuis longtemps et qui est devenu une arme redoutable en désavantage numérique.
Il a enfin retrouvé sa confiance, il est décisif… et pourtant, il est sur le marché.
Les joueurs du CH ne sont pas idiots. Ils voient ce qui se passe. Ils savent que leur DG ne croit pas en eux. Comment rester motivé quand, peu importe les efforts fournis, on finit quand même par être largué ?
Une fracture irréparable entre Hughes et St-Louis?
Hughes ne laisse aucune marge de manœuvre à son coach. Il démonte pièce par pièce l’équipe que St-Louis a façonnée, l’isolant totalement.
La frustration du coach monte. Il veut faire les séries, mais il doit maintenant gérer un DG qui lui sabote ses plans.
Ce désaccord est profond, et il pourrait bien signer l’acte de divorce entre St-Louis et l’organisation. Car à force de l’abandonner, Hughes pousse son coach à bout.
Et si la suite logique de cette trahison était le départ de Martin St-Louis ?
Une chose est certaine : ce qui se passe en coulisses au Centre Bell est explosif.
Les rumeurs ne sont plus simplement des murmures : Jake Evans est sur le départ. Joel Armia va partir. Anderson et Dvorak aussi...si un miracle arrive..
Ce qui devait être une négociation pour une prolongation de contrat est devenu une bataille de pouvoir entre Kent Hughes et Martin St-Louis.
Pendant que St-Louis se bat corps et âme pour conserver ses soldats, Hughes, lui, va les vendre un par un sans le moindre remords.
Le message est brutal, mais clair : le CH n’est pas prêt à gagner, et ceux qui ne font pas partie du plan à long terme seront sacrifiés.
Le rappel d’Owen Beck est la claque ultime pour Evans. Le Canadien prépare déjà l’après-Evans et ne compte plus sur lui à long terme.
Dans l’entourage du CH, on dit que Jake Evans est abattu.
« Il a toujours voulu faire partie du projet montréalais. Il est frustré, il est blessé, il ne comprend pas pourquoi on ne le considère pas comme un membre important du futur de l’équipe. » raconte une source proche du joueur.
Mais la réponse est simple : Jake Evans est un plombier, et Hughes ne veut pas surpayer un plombier.
Jusqu’à maintenant, les rumeurs de transactions impliquant Evans circulaient principalement dans les médias anglophones.
Mais la tension est montée d’un cran cette semaine lorsque Tony Marinaro et Jean-Charles Lajoie ont confirmé que le Lightning de Tampa Bay et les Devils du New Jersey sont dans la course.
Ce qui signifie une chose terrible pour Evans : sa situation est désormais publique.
Quand tu entends les médias de Montréal commencer à nommer des équipes intéressées, c’est que la transaction est imminente.
Jake Evans n’a jamais eu autant les projecteurs braqués sur lui. Son avenir à Montréal ne tient plus qu’à un fil et l’étau se resserre.
Ce n’est plus le même Jake Evans qui se présente devant les caméras. Fini le joueur toujours souriant, toujours prêt à donner des réponses franches aux médias. Fini l’attaquant qui jouait libéré, sans pression.
Depuis que les négociations ont capoté avec Kent Hughes, Evans traîne un air sombre et préoccupé.
Lors de son dernier passage devant les journalistes, il a expédié ses réponses froidement, sans enthousiasme.
Il refuse même de commenter les rumeurs.
« Ça fait partie du business, je me concentre sur ce que je peux contrôler. » – Jake Evans, visiblement agacé
Mais la réalité est cruelle : il sait qu’il ne fait plus partie des plans.
Pendant que St-Louis essaie tant bien que mal de rallier ses troupes, Hughes détruit tout ce qu’il a construit.
Et le malaise dans le vestiaire est réel. Les joueurs voient leurs coéquipiers partir un à un. Ils savent que leur DG ne croit pas en eux et qu’il est prêt à sacrifier tout le monde pour quelques choix de repêchage.
Comment veux-tu garder un vestiaire uni quand ton DG envoie un message aussi clair que ‘vous n’êtes pas assez bons’ ? »
Martin St-Louis est en guerre ouverte avec Kent Hughes.
Hughes veut des choix et de la flexibilité salariale. St-Louis veut se battre avec ce qu’il a et croire en son groupe. Mais dans ce duel, c’est Kent Hughes qui a le dernier mot.
La grande question : combien de temps avant qu’Evans soit échangé?
Il reste encore quelques semaines avant la date limite des transactions, et Evans est plus que jamais sur le marché.
Les Devils sont les plus agressifs, mais n’ont pas d’offres convaincantes à proposer. Le Lightning, lui, pourrait surprendre, mais Evans est-il vraiment leur priorité? Le Wild, les Flames, les Leafs et les Blue Jackets surveillent aussi la situation.
Mais ce qui est sûr, c’est que Jake Evans ne finira probablement pas la saison à Montréal.
Son rêve d’un contrat de 5 ans et 3 millions par année avec le CH est en train de s’effondrer sous ses yeux.
Sa valeur sur le marché n’est pas aussi élevée qu’il l’espérait aux yeux de Kent Hughes. Et son temps est compté.
La seule question qui reste : où atterrira-t-il, et dans combien de temps? Le jour où il sera échangé, on ne voudra pas être dans le bureau de Martin St-Louis.
Il va avoir envie de tout casser.