La revanche de Patrik Laine: la Gazette doit s'excuser

La revanche de Patrik Laine: la Gazette doit s'excuser

Par Marc-André Dubois le 2025-03-15

Le hockey est un sport où la culture du vestiaire et l’esprit d’équipe sont primordiaux. Mais parfois, certains médias prennent des raccourcis honteux, cherchant à créer un narratif sensationnaliste au détriment de la vérité.

C’est exactement ce que Stu Cowan et la Gazette ont fait avec Patrik Laine.

Affirmer que le Finlandais détruit la culture du vestiaire, c’est non seulement exagéré, mais carrément faux. Il suffit de regarder la réaction de ses coéquipiers après son but spectaculaire en première période.

 Les sourires, les accolades, la joie dans les yeux de tout le monde : ces images parlent d’elles-mêmes.

Si Laine était vraiment un joueur nuisible, si son attitude était vraiment un problème, ses coéquipiers n’auraient jamais eu cette réaction.

Soyons clairs : ce que Cowan a écrit est mesquin, vicieux et totalement injustifié.

Dire qu’un joueur détruit la culture d’une équipe, c’est une attaque personnelle, une atteinte à son intégrité, une remise en question de son professionnalisme.

Et aujourd’hui, Patrik Laine a répondu de la seule façon possible : par la bouche de son canon.

Son but, une œuvre d’art. Un tir parfait, une explosion de talent pur. Et surtout, une célébration unanime de l’équipe autour de lui.

La meilleure réponse aux calomnies, c’est toujours les performances sur la glace.

La Gazette doit faire amende honorable

Maintenant, il est temps que Stu Cowan et la Gazette fassent leur mea culpa.

Dans l’édition de demain, des excuses officielles devraient être publiées.

Il n’y a aucune honte à reconnaître une erreur. La vraie honte, ce serait de s’entêter dans un mensonge après que les faits aient prouvé le contraire.

Patrik Laine n’est pas un problème dans le vestiaire.

Il n’est pas un joueur qui détruit la culture du CH.

C’est un joueur talentueux qui, malgré ses défis, est apprécié par ses coéquipiers.

Alors, demain matin, la Gazette a une mission simple : reconnaître son erreur et s’excuser. Parce que ce soir, sur la glace, Patrik Laine a prouvé qu’il mérite le respect.

Patrik Laine ne l’a pas eu facile à Montréal. Attaqué de toutes parts, démoli par les médias, critiqué sans relâche, il a traversé l’une des pires tempêtes médiatiques de sa carrière.

Mais ce soir, il a répondu de la seule façon qui compte : avec une performance magistrale sur la glace.

Après des jours à se faire insulter, à entendre qu’il détruisait la culture du vestiaire, qu’il était un joueur nuisible, Laine a laissé parler son talent, son caractère, sa fierté.

Laine n’a pas caché à quel point les critiques l’avaient atteint.

"Je sais tout. Je lis tout. Je suis au courant de tout ce qui se dit sur moi."

Les mots sont lourds. On sent toute la douleur derrière cette phrase.

Laine est un joueur fragile mentalement, il l’a déjà dit lui-même. Il a traversé une dépression, il a souffert de ses dépendances, il a connu des moments où il n’avait plus envie de rien.

Et les médias québécois l’ont enfoncé encore plus.

Soutenu par ses frères d’armes

Mais ce soir, le vestiaire du Canadien a montré qu’il était avec lui.

Quand il a marqué, toute l’équipe s’est ruée vers lui. Pas un simple high-five, pas une tape sur l’épaule. Un vrai moment d’unité.

Les critiques disaient qu’il était un poison, qu’il détruisait la culture du CH.

Hier, on a vu tout le contraire.

Ses coéquipiers l’aiment. Ils veulent qu’il réussisse. Ils sont derrière lui.

Et ça, c’est le plus bel échec possible pour ses détracteurs.

La presse québécoise lui a craché dessus

Depuis son arrivée à Montréal, Patrik Laine est traité comme un moins que rien par TVA Sports, le Journal de Montréal, la Gazette et autres médias.

Jean-Nicolas Blanchet n’a pas hésité à l’écraser dans un papier assassin, le réduisant à un fardeau, une erreur de parcours.

Même à la télévision, il était la cible facile.

À part un homme, un seul, qui a eu le courage de le défendre.

Pendant que tout le monde lui tirait dessus, Jean-Charles Lajoie a été le seul à dire les vraies affaires.

"Laissez-le tranquille. Ce gars-là a du talent, il a juste besoin d’être dans un bon environnement. Vous allez le regretter si vous le poussez dehors."

Il avait raison. Et il faut lui lever notre chapeau.

Patrik Laine n’est pas parfait.

Il a des défauts, il peut être nonchalant, il peut être frustrant.

Mais il reste un être humain, un joueur avec des émotions, des hauts et des bas.

L’écraser, le démolir à chaque occasion, c’est de la lâcheté journalistique.

Ce soir, il a eu sa revanche.

Et maintenant, c’est à vous, Stu Cowan, Jean-Nicolas Blanchet, TVA Sports et compagnie, d’avoir le courage de faire ce que Jean-Charles Lajoie a fait : dire la vérité.

La vérité, c’est que le vestiaire est avec lui.

La vérité, c’est que vous lui devez des excuses.