La salle de presse interloquée: Juraj Slafkovsky rit au visage d'un journaliste

La salle de presse interloquée: Juraj Slafkovsky rit au visage d'un journaliste

Par David Garel le 2024-12-13

Hier, après une défaite humiliante de 9-2 contre les Penguins, Juraj Slafkovsky s'est présenté devant les journalistes avec une attitude qui a laissé tout le monde mal à l’aise.

Alors que son début de saison est catastrophique, l’attaquant de 7,6 M$ par année sur huit ans a préféré adopter une posture arrogante et baveuse, riant à des moments inappropriés et livrant des réponses qui frisent l’insulte envers les partisans.

Lorsqu’un journaliste lui a posé une question cinglante sur la qualité du spectacle offert par l’équipe :

« Si vous étiez un partisan, paieriez-vous des centaines de dollars pour voir jouer cette équipe? ».

Slafkovsky, sourire en coin, a répondu :

« Oui, je paierais. »

Voici l'extrait vidéo tellement malaisant:

Interloqués, les journalistes ont demandé pourquoi. Sa justification a été tout sauf convaincante :

« Jeune équipe, beaucoup devant nous, ça ne change rien. Demain, si on gagne, que direz-vous? »

Cette réponse, non seulement déconnectée de la réalité, est un véritable affront pour les partisans qui déboursent des sommes importantes pour assister à des performances lamentables. 

Rire après une telle question trahit une arrogance inexplicable, surtout pour un joueur qui connaît une saison misérable.

Slafkovsky a également minimisé les inquiétudes concernant la tendance de l’équipe à s’effondrer :

« Ça s’est produit combien de fois? Deux fois? Trois fois. Pas que je compte. »

Alors que le Canadien a concédé six buts ou plus à huit reprises cette saison, sa tentative de banaliser la situation a accentué le malaise.

Plutôt que de reconnaître les problèmes évidents de l’équipe et de sa propre performance, il a choisi une approche condescendante, insinuant que tout irait bien si l’équipe évitait simplement de s’écrouler davantage.

« Je fais des erreurs parfois, mais avec Nick et Caufield, je vais aller chercher les rebonds, créer des espaces, et ça va marcher. »

Ces déclarations paraissent absurdes lorsqu’on sait que Slafkovsky n’a marqué que deux buts en 29 matchs cette saison, tout en jouant souvent sans intensité et sans impact.

Lorsqu’un journaliste lui a demandé ce qui manquait dans son jeu avec Patrik Laine et Kirby Dach, il a répondu avec une insouciance déconcertante :

« Nous sommes tous des joueurs qui aiment avoir la rondelle, et parfois, ça glisse et on perd la rondelle. Mais ce n’était pas si mal. »

Au lieu d’assumer sa part de responsabilité dans l’échec du trio, Slafkovsky a préféré rationaliser les performances décevantes.

Cette incapacité à se remettre en question, combinée à une attitude hautaine, illustre un problème d’attitude qui commence à agacer autant les partisans que les observateurs.

Le moment le plus insultant pour les fans a été lorsqu’il a tenté de relativiser la défaite humiliante de la veille :

« Si ça s’était terminé 5-2, ça aurait été correct. Mais 9-2, ouais… »

Cette déclaration minimise l’impact d’une performance où l’équipe a montré peu de combativité, en particulier en troisième période.

Pour un joueur aussi chèrement payé, ce genre de commentaire démontre une déconnexion flagrante entre les attentes des partisans et son propre niveau de jeu.

Juraj Slafkovsky, censé être une pierre angulaire du futur du Canadien, agit comme un enfant mal élevé.

Rire des critiques, minimiser l’impact des défaites, et manquer de respect aux partisans montre une arrogance inexplicable pour un joueur qui n’a encore rien prouvé dans la LNH.

Ce comportement est questionnant: non seulement à propos de son attitude, mais aussi sur la gestion de l’équipe par Martin St-Louis.

Si Slafkovsky est récompensé par des minutes sur le premier trio malgré ses performances médiocres et son comportement baveux, quel message cela envoie-t-il au reste du vestiaire?

L’ère des excuses doit prendre fin. Slafkovsky doit comprendre que porter le chandail des Canadiens vient avec des responsabilités, et qu’il ne suffit pas d’un contrat lucratif pour gagner le respect des partisans.

Sans un changement d’attitude, il risque de devenir un symbole du déclin du CH sous Martin St-Louis.

La défaite contre les Penguins a laissé des traces, mais la véritable onde de choc vient de l’attitude de Juraj Slafkovsky.

Le pauvre est de plus en plus déconnecté des attentes de l’organisation et des partisans. L’arrogance affichée par l’attaquant slovaque de 7,6 millions de dollars annuels est scandaleux non seulement à Montréal, mais également en Slovaquie, où les médias locaux commencent à remettre en question son humilité et sa maturité.

Malgré ses performances désastreuses cette saison, Martin St-Louis continue de protéger Slafkovsky, lui accordant toujours de grosses minutes.

Lorsqu’on lui a demandé pourquoi Slafkovsky restait aussi bien traité malgré ses performances, St-Louis a esquivé :

« Il a des qualités qu’on ne peut pas enseigner. C’est un processus, et il va trouver son chemin. »

Un discours de patience qui ne passe plus auprès des partisans ni même, selon certaines sources, au sein de la direction.

Pas pour rien que Kent Hughes est intervenu pour ramasser Slafkovsky solidement dans une conversation agressive.

Plusieurs recruteurs à travers la LNH, autrefois fascinés par son potentiel, commencent à réviser leurs évaluations.

Un recruteur anonyme, cité par un média américain, a récemment déclaré :

« Si Slafkovsky mesurait 5 pieds 11, il ne jouerait même pas dans la LNH. Son gabarit est son seul atout, mais il refuse de l’utiliser. Il joue petit, il évite les contacts, et ses décisions avec la rondelle sont catastrophiques. »

Un autre recruteur a ajouté :

« C’est un joueur de profondeur avec un salaire d’élite. S’il ne redresse pas la barre l’an prochain, il pourrait devenir l’un des pires contrats de la LNH. »

La situation est d’autant plus critique que la saison prochaine marquera l’entrée en vigueur du lucratif contrat de huit ans accordé à Slafkovsky.

Avec un salaire de 7,6 millions de dollars par saison, il deviendra le 3e joueurs le mieux payé de l’équipe.

Ce qui alimente encore davantage la frustration, c’est l’attitude de Slafkovsky. Lorsqu’un journaliste lui a demandé s’il ressentait la pression de justifier son contrat, il a répondu en riant :

« Pourquoi devrais-je ressentir la pression ? Je joue mon jeu, c’est tout. »

Une déclaration qui trahit un manque de conscience des responsabilités liées à son statut. Pour les partisans qui voient leur équipe sombrer au classement, ce type de commentaire est perçu comme une insulte.

Des sources internes rapportent que l’attitude de Slafkovsky commence à diviser le vestiaire. Certains vétérans, comme Brendan Gallagher, seraient frustrés par son manque de combativité.

D’autres, comme Nick Suzuki, tentent de jouer les médiateurs, mais même le capitaine aurait laissé entendre, dans des discussions privées, que « Juraj doit grandir, et vite. »

Pendant ce temps, les médias slovaques profitent de chaque faux pas de Slafkovsky pour alimenter un feuilleton sensationnaliste.

« Le fils prodigue qui déçoit : Slafkovsky perd pied à Montréal. »

Ces critiques exacerbent la pression sur le jeune joueur, qui est déjà sous le feu des projecteurs dans son pays natal.

Juraj Slafkovsky est à un tournant de sa carrière. Déjà. Loin d’être prodige qu’espérait Kent Hughes en le sélectionnant au premier rang en 2022, il est devenu une source constante de controverses.

Si sa production ne s’améliore pas rapidement et que son attitude ne change pas, la patience de l’organisation et des partisans pourrait s’épuiser.

Le message est clair : le temps des excuses est révolu. L’heure est venue pour Slafkovsky de prouver qu’il mérite non seulement son contrat, mais aussi le privilège de porter le chandail du Canadien.

Sinon, il deviendra le symbole d’une reconstruction qui n’a jamais vraiment décollé. On ne va pas encore l'appeler le "Alexandre Daigle" slovaque...mais...