Les jeux sont faits, rien ne va plus pour Cayden Primeau.
Plus on observe le gardien, plus on voit un homme déprimé.
Un homme désemparé. Un athlète qui a perdu tous ses repères. Comme si le ciel s'était écroulé sur sa tête. Comme s'il avait perdu tout espoir de jouer dans la LNH.
Le journaliste de TVA Sports, Anthony Martineau, a remarqué que le gardien est dans une déroute complète. Une déroute mentale qui semble le ronger de l'intérieur.
"J’ai rarement vu un athlète, en plein camp d’entraînement, avoir l’air aussi abattu que Cayden Primeau. Pour avoir passé plusieurs minutes à ses côtés samedi, en salle de presse, je peux vous confirmer qu’il n’est pas dans un bon état d’esprit."
Ces paroles de Martineau sont inquiétante. On parle d'un journaliste qui est avec l'équipe pratiquement 24 heures sur 24. On parle aussi d'un journaliste qui voit toujours les choses avec positivisme. Alors s'il voit Cayden Primeau comme un homme déprimé, c'est extrêmement mauvais signe. Et surtout, inquiétant pour la santé mentale du gardien.
Anthony Martineau parle même d'un gardien avec les yeux dans l'eau..
"Les yeux dans l’eau et le regard fuyant, le jeune homme n’affichait vraiment pas le mordant d’un cerbère qui lutte pour sa survie, ce qui est pourtant le cas. Est-il affecté plus qu’on le pense par sa situation actuelle? Son non-verbal et... certains de ses propos laissent croire que oui. C’est triste, car c’est un jeune homme très aimable."
On aimerait que son père Keith, ancienne vedette de la LNH, vienne supporter son fils au Québec pendant le camp d'entrainement. Cayden n'a jamais eu autant besoin de son père qu'en ce moment.
Il est clair et net que Primeau sera renvoyé à Laval en passant par le ballottage. S'il veut vraiment un miracle de se faire réclamer par une autre équipe, il doit relever la tête avant qu'il ne soit trop tard. Il doit regarder la vie dans le blanc des yeux et délaisser son regard fuyant.
Tomber est humain. Se relever est divin.
À suivre...