La tête enflée de Juraj Slafkovsky fait jaser: il s’en prend aux journalistes

La tête enflée de Juraj Slafkovsky fait jaser: il s’en prend aux journalistes

Par Marc-André Dubois le 2024-10-30

Rien ne va plus pour Juraj Slafkovsky.

Le jeune Slovaque, qui devait s’affirmer cette saison comme une pièce centrale de la reconstruction du Canadien, semble au bord du gouffre.

Sa relation avec les journalistes, déjà fragile, s’est encore détériorée.

Pire encore, il semble en furie depuis qu’il a été écarté de la première unité d’avantage numérique au profit d’Alex Newhook, une décision qui ne passe visiblement pas.

Slafkovsky connaît un début de saison difficile, à tel point qu’on se demande si le succès ne lui est pas monté à la tête.

Après la défaite cinglante 8-2 du Canadien face au Kraken, plusieurs joueurs et Martin St-Louis se sont présentés devant les médias.

Mais le discours de l’entraîneur, autrefois apprécié pour sa sincérité et son humour, n’a pas eu l’effet escompté.

St-Louis semblait déconnecté, hésitant à commenter la performance de son équipe et prétextant avoir besoin de revoir le match avant de donner son évaluation complète.

 Son refus répété de demander un temps d’arrêt à 3-0 n’a pas aidé à apaiser les critiques. La patience des partisans s’effondre, et les appels à son congédiement se font de plus en plus entendre.

Cette gestion hasardeuse semble avoir inspiré Slafkovsky, qui a adopté une posture tout aussi arrogante devant les journalistes.

Lorsqu’on lui a demandé ce qui empêchait l’équipe de maintenir son momentum, il a sèchement répondu :

« Je ne peux pas le dire. Mais vous, les journalistes, allez sûrement le trouver et l’écrire. »

Une arrogance grandissante, dans la continuité de ses propos envers Patrick Friolet juste avant le match, où il avait humilié le journaliste devant tout le monde.

Cette attitude méprisante n’est pas une première pour Slafkovský. Il y a à peine quelques semaines, il s’était mis à dos la Fédération slovaque de hockey en critiquant ouvertement son fonctionnement et en affirmant que tout se jouait « aux relations personnelles » en Slovaquie.

Ces déclarations ont provoqué un tollé, l’exposant à des critiques sévères dans son pays natal. Slafkovsky semble aujourd’hui projeter cette frustration sur les médias montréalais, refusant de coopérer et les traitant avec un certain mépris.

Son attitude pose une question légitime : Slafkovsky est-il en train de développer une arrogance nuisible ? Loin d’être le joueur humble et déterminé qu’on attendait, il semble agacé par la pression et les attentes, et cela se reflète dans son comportement.

Ce qui alimente la frustration de Slafkovsky, c’est aussi sa situation sur la glace. Initialement destiné à évoluer sur le premier trio avec Suzuki et Caufield, il a vu cette opportunité lui glisser entre les doigts, remplacé par Kirby Dach.

Même s'il a touché à nouveau à la première ligne hier, il a été écarté de la première unité d’avantage numérique en faveur d’Alex Newhook. Ces décisions semblent avoir profondément affecté le moral du Slovaque.

Malgré un rendement respectable en terme statistique, son impact reste limité. Il a certes récolté une passe sur le neuvième but de Caufield lors de la défaite contre le Kraken, mais l’équipe a sombré collectivement.

 Martin St-Louis ne lui fait plus entièrement confiance, et cela nourrit visiblement la colère de Slafkovský.

Un retour sur le match contre le Kraken : Des erreurs individuelles et collectives

Le match contre le Kraken a été un désastre total pour le Canadien. Samuel Montembeault, qui avait montré de belles choses en début de saison, a encaissé cinq buts sur dix tirs, réduisant à néant les espoirs de son équipe.

Il n’a pas su effectuer les arrêts nécessaires pour maintenir le CH dans le match, ce qui lui a valu un moment de frustration bien visible : son bâton en a fait les frais.

Cette contre-performance a été particulièrement difficile à avaler pour les joueurs et les partisans.

Malgré tout, on doit reconnaître que dès que Slafkovsky a été intégré temporairement au premier trio, il a eu un impact immédiat.

C’est sous son impulsion que le Canadien a réussi à marquer, démontrant qu’il a encore le talent pour influencer le jeu. Cependant, cela ne suffira pas à apaiser les tensions si son attitude arrogante persiste.

Le parcours de Slafkovsky cette saison prend une tournure inquiétante. Entre les tensions avec les médias, son éviction des unités importantes, et ses performances mitigées, le jeune Slovaque est à un tournant décisif.

Il doit rapidement trouver un équilibre entre la confiance et l’humilité, sous peine de voir sa relation avec l’équipe et les partisans se détériorer.

Martin St-Louis a encore confiance en lui, mais le message est clair : Slafkovsky devra prouver qu’il mérite sa place. Le talent seul ne suffira pas, et s’il continue à projeter cette arrogance, il risque de se mettre à dos non seulement les journalistes, mais aussi son entraîneur et ses coéquipiers.

Cette situation est également un test pour Martin St-Louis. En tant que mentor, il doit aider son jeune joueur à canaliser ses émotions et à gérer la pression, tout en maintenant un climat de discipline au sein de l’équipe.

 L’avenir de Slafkovsky à Montréal dépendra largement de sa capacité à rebondir rapidement et à mettre de côté cette attitude arrogante qui commence à inquiéter.

Le ciel semble vraiment être tombé sur la tête de Juraj Slafkovský. En conflit avec les médias, frustré par son rôle au sein de l’équipe et marqué par ses échecs récents, le jeune Slovaque traverse une période critique. 

Il doit maintenant montrer de la maturité et de l’engagement, faute de quoi son parcours à Montréal pourrait s’assombrir rapidement.

La saison est encore longue, mais le temps presse pour Slafkovsky. Le Canadien, lui, ne peut se permettre de perdre du temps avec des querelles inutiles : l’objectif est clair, et chaque joueur devra y contribuer pleinement, avec ou sans Juraj Slafkovsky.

Il est temps de défenfler sa tête.