Quand Matvei Michkov, à seulement 19 ans, domine la LNH avec des performances dignes des plus grands, on ne peut s’empêcher de penser à ce que le Canadien de Montréal a laissé passer.
Deux buts contre les Bruins hier après-midi, une projection de 35 buts et 77 points pour sa saison recrue : Michkov est déjà l’étoile montante que le CH rêvait d’avoir.
Mais au lieu de cela, Kent Hughes et Jeff Gorton, paralysés par la peur et incapables de voir au-delà des rumeurs et des conjectures, ont préféré passer leur tour.
Il y a des choix qui définissent une organisation pour des années, voire des décennies.
Pour Kent Hughes et Jeff Gorton, le refus de sélectionner Matvei Michkov au repêchage de 2023 est désormais gravé dans l’histoire du Canadien de Montréal comme une erreur monumentale.
Mais ce qui rend cette décision encore plus accablante, c’est la campagne de désinformation sournoise orchestrée pour justifier ce choix.
Il est évident que le Canadien s’est tiré une balle dans le pied. Pendant ce temps, l’attaque du CH peine à trouver le fond du filet, et les partisans doivent regarder de loin ce qu’aurait pu être leur futur.
La campagne contre Michkov venait du 2e étage au Centre Bell. Des accusations sans aucun fondement.
Dans les semaines précédant le repêchage, des rumeurs sans fin sur l’attitude et le caractère de Michkov ont émergé dans les médias.
Mathias Brunet, chroniqueur influent, a été l’un des porte-voix de ces critiques. Il a relayé des histoires sur un prétendu entourage toxique, sur une influence excessive de son père décédé et sur un comportement égoïste.
Mais d’où venaient ces informations ? Selon plusieurs sources, c’est Kent Hughes lui-même qui aurait discrètement alimenté cette narrative, cherchant à légitimer son choix de ne pas repêcher le prodige russe.
Ces attaques, dépourvues de preuves solides, allaient jusqu’à utiliser la mort tragique du père de Michkov comme un argument pour remettre en question sa stabilité mentale.
Une démarche profondément irrespectueuse et indigne d’un dirigeant de la LNH.
Le résultat ? Une tentative malhonnête de salir la réputation d’un joueur exceptionnel pour masquer une peur irrationnelle et un manque de courage de la part de la direction du CH.
Aujourd’hui, Michkov fait taire ses détracteurs par ses performances éclatantes, tandis que Hughes et Gorton ne peuvent que contempler les ruines de leur crédibilité.
Lorsqu’interrogé sur le choix de passer à côté de Michkov, Kent Hughes a évoqué des « considérations sportives » et des « besoins organisationnels ». Pourtant, ces arguments sonnent faux face à la réalité actuelle :
Un contrat dans KHL qui n’a pas freiné Philadelphie : La crainte que Michkov reste en Russie jusqu’en 2026 était l’une des excuses principales.
Mais les Flyers ont vu au-delà de cette inquiétude, et Michkov, défiant toutes les attentes, est arrivé plus tôt que prévu en Amérique du Nord. Résultat : une recrue qui change déjà la donne.
Des rumeurs sur son attitude démenties par ses coéquipiers et entraîneurs : Daniel Bochner, entraîneur adjoint du SKA, a décrit Michkov comme un professionnel exemplaire et un leader naturel.
Ces témoignages contredisent directement les allégations relayées par Brunet et d’autres, et mettent en lumière l’absurdité des critiques lancées à son encontre.
Des résultats qui parlent pour lui : Sur la glace, Michkov est tout simplement inarrêtable. Sa vision, son flair pour le jeu et sa capacité à marquer dans les moments cruciaux font de lui une étoile montante.
Pendant que Michkov illumine Philadelphie, le Canadien continue de lutter pour trouver des solutions offensives. Lors du dernier match contre Washington, l’équipe a gaspillé quatre échappées en troisième période. Nick Suzuki, capitaine du CH, a résumé la situation avec des mots simples mais désespérés :
« On doit trouver une manière de marquer ces buts. »
Le problème est bien plus profond que la simple finition. L’attaque du Canadien, stagnante, manque cruellement d’un joueur capable de changer le cours d’un match.
Avec une moyenne de 2,78 buts par match, l’équipe affiche une régression par rapport à la saison précédente. Et pourtant, Kent Hughes a osé ignorer un marqueur élite en puissance, préférant un défenseur correct mais non transformateur en David Reinbacher.
Lors de sa mêlée de presse aujourd’hui, Matvei Michkov a démontré une maturité et une assurance remarquables.
Loin de l’image prétendument arrogante dépeinte par ses détracteurs, il s’est exprimé avec calme et professionnalisme.
« Je suis ici pour travailler et aider mon équipe à gagner », a-t-il affirmé, résumant parfaitement son état d’esprit.
Son discours, empreint d’humilité, contraste vivement avec les accusations infondées portées contre lui. Michkov ne s’est pas laissé définir par les critiques injustes.
Au contraire, il les a utilisées comme carburant pour atteindre un niveau de performance exceptionnel.
Kent Hughes et Jeff Gorton ont non seulement manqué une occasion de repêcher un talent générationnel, mais ils ont aussi terni leur réputation par leur gestion de ce dossier.
Alimenter des rumeurs, manipuler les médias et s’accrocher à des excuses fragiles ne sont pas les traits d’une direction visionnaire.
Michkov est déjà en train d’écrire l’histoire à Philadelphie, tandis que le Canadien reste embourbé dans une reconstruction qui manque de direction.
Les partisans, eux, ne pardonneront pas facilement. Chaque but de Michkov, chaque performance éclatante, sera un rappel cruel de ce qu’aurait pu être le Canadien de Montréal.
En fin de compte, Hughes et Gorton devront vivre avec le poids de cette erreur, qui pourrait bien définir leur mandat à la tête du CH.
Et pendant ce temps, Matvei Michkov, avec son feu dans les yeux et son talent incomparable, continue de prouver qu’il aurait dû être le visage du Tricolore pour les décennies à venir.
Et comme si cette décision n’était pas déjà assez catastrophique, les mêmes dirigeants n’ont pas hésité à signer un contrat de 7,6 millions de dollars par année sur huit ans à Juraj Slafkovsky, un joueur qui peine toujours à trouver ses marques et à produire de manière constante.
Pendant ce temps, le Canadien est incapable de marquer des buts, de capitaliser sur ses chances et de gagner des matchs cruciaux.
Hughes et Gorton devront vivre avec cette erreur monumentale, et il est de plus en plus clair qu’ils ne s’en remettront jamais.
Lorsque le CH a choisi David Reinbacher au 5ᵉ rang du repêchage 2023, Hughes et Gorton ont avancé une série de justifications boiteuses pour expliquer leur décision de passer à côté de Michkov.
Parmi elles, la soi-disant "attitude difficile" du jeune Russe et son contrat en KHL, qui le garderait éloigné de la LNH jusqu’en 2026.
Pourtant, ces mêmes préoccupations n’ont pas empêché Daniel Brière et les Flyers de Philadelphie de saisir leur chance. Et aujourd’hui, ce choix audacieux paie de manière spectaculaire.
Michkov est non seulement arrivé en Amérique du Nord en un temps record, mais il a aussi rapidement prouvé qu’il était un joueur générationnel.
Ses instincts offensifs, sa capacité à marquer dans des moments clés et son impact immédiat sur son équipe font de lui un phénomène rare.
Pendant ce temps, le Canadien, englué dans des problèmes offensifs chroniques, regarde de loin ce qu’aurait pu être son avenir.
Le contraste entre Michkov et Slafkovsky est saisissant. Là où Michkov impressionne par sa production et son impact sur le jeu, Slafkovsky semble perdu.
Malgré des flashes occasionnels de talent, il n’a pas encore trouvé la constance nécessaire pour justifier son statut de premier choix au total en 2022.
Et pourtant, Hughes et Gorton ont jugé bon de lui accorder un contrat massif, verrouillant le Canadien avec un joueur qui, à ce jour, n’a pas prouvé qu’il peut devenir une pierre angulaire de la franchise.
Avec 7,6 millions de dollars par année, Slafkovsky est devenu une albatros financier, un pari prématuré qui pourrait freiner la flexibilité du CH pour les années à venir.
Cette décision met en lumière une gestion incohérente et un manque de discernement flagrant de la part de Hughes et Gorton.
Pourquoi prendre un tel risque sur un joueur encore en développement, tout en évitant un talent aussi éclatant que Michkov ?
Le résultat de ces décisions horribles est évident sur la glace. Lors de la défaite 4-2 contre les Capitals, le Canadien a encore une fois été incapable de capitaliser sur ses chances. Quatre échappées ratées en troisième période.
Une domination offensive absente. Une attaque qui marque à une cadence encore plus faible que l’année dernière. Et surtout, une incapacité chronique à finir les matchs lorsque l’équipe est en position de force.
Le Canadien manque cruellement d’un marqueur élite, d’un joueur capable de prendre le contrôle d’un match et de transformer les chances en buts.
Michkov aurait pu être ce joueur. Au lieu de cela, le CH se contente de médiocrité, espérant que ses joueurs actuels finiront par "débloquer".
Le Canadien de Montréal a une longue histoire de décisions controversées au repêchage, mais le choix de passer à côté de Michkov pourrait bien être l’une des pires.
Avec chaque but, chaque performance étincelante, Michkov rappelle au CH ce qu’il aurait pu être.
Pendant que les Flyers construisent autour d’un talent générationnel, Montréal s’enlise dans une reconstruction sans fin, guidée par des dirigeants trop timorés pour prendre des risques.
Hughes et Gorton ont montré qu’ils sont prêts à investir massivement dans des joueurs comme Slafkovsky, mais qu’ils sont incapables de reconnaître la grandeur quand elle se présente à eux.
Cette peur, ce manque de vision, est ce qui condamne le Canadien à la médiocrité.
Et pendant que Michkov continue d’éblouir, le CH continue de chercher des réponses. Mais une chose est claire : celles-ci ne viendront pas de Kent Hughes et Jeff Gorton, qui devront porter le poids de cette erreur pour le reste de leur mandat – ou de leur carrière.