Josh Anderson vit actuellement un véritable cauchemar éveillé.
Alors qu’il espérait au moins obtenir une place sur le troisième trio, l’alignement qui circule sur la toile suggère qu’il jouera sur le quatrième trio aux côtés de Jake Evans.
Cette situation est loin de ses attentes et pourrait avoir des conséquences sur son moral et ses performances futures.
Alignement proposé qui circule absolument partout:
1er trio : Newhook – Suzuki – Slafkovsky
2e trio : Caufield – Dach – Roy
3e trio : Gallagher – Dvorak – Armia
4e trio : Anderson – Evans- (Barré-Boulet ou Pezzetta)
Rappelons la fracture à la jambe de Rafaël Harvey-Pinard
Défenseurs :
Matheson – Guhle
Hutson – Savard
Xhekaj – Mailloux
Harris
Extra : Barron (jusqu'à ce qu'il soit échangé)
Il est possible que les Canadiens de Montréal choisissent d’utiliser sept défenseurs dans l’alignement pour donner du temps de jeu à leurs jeunes espoirs défensifs, qui sont beaucoup plus talentueux que ceux à l’attaque.
Mais pour que ce scénario se réalise, Mailloux et Hutson devront prouver leur valeur durant le camp d’entraînement.
Josh Anderson, Brendan Gallagher et Christian Dvorak sont désormais considérés comme des indésirables au sein de l’équipe.
La situation est particulièrement compliquée pour Kent Hughes, le directeur général, qui devra trouver un moyen de tirer du rendement de ces trois vétérans finis à la corde, qui représentent un impact combiné de 16,45 millions de dollars US sur le plafond salarial.
Lorsqu'il est arrivé chez les Canadiens, l’espoir était qu’il devienne le puissant attaquant offensif recherché. Après une saison 2018-2019 prometteuse avec les Blue Jackets de Columbus, où il avait marqué 27 buts et obtenu 47 points, Anderson a été freiné par une blessure à l’épaule.
Marc Bergevin, l’ancien directeur général, a pris un risque en signant Anderson avec un contrat de sept ans d’une valeur annuelle moyenne de 5,5 millions de dollars US. Un geste...impulsif...
Malheureusement, Anderson a lutté avec la constance et les blessures. Ses performances honteuses n’ont jamais justifié son salaire élevé. La saison dernière fut la goutte de trop avec une léthargie historique.
Oui, une léthargie sans précédent, marquant seulement neuf buts et amassant 20 points en 69 matchs. Cette contre-performance a amplifié la pression sur lui, la direction et surtout Martin St-Louis, qui devait justifier pourquoi Anderson n'était pas sorti de l'alignement.
Kent Hughes a passé l'été à tenté de l'échanger aux Blackhawks de Chicago, qui étaient la recherche d’un attaquant de puissance, aux Hurricanes de la Caroline, qui étaient à la recherche d'un attaquant pour les séries, ou enfin aux Ducks d'Anaheim, à la recherche d'un ailier TOP 6.
Malheureusement, aucune de ces équipes n'a mordu à l'hameçon pour un joueur nuisible comme Anderson, qui était en méforme physique la saison dernière avec un taux de gars bien trop élevé.
Pour Martin St-Louis, la gestion de Josh Anderson sera un défi de taille, voire impossible.Il devra naviguer entre respect pour Anderson...et respect pour le vestiaire.
Car Anderson ne pourra pas avoir le même passe-droit que la saison dernière. Plusieurs joueurs du CH étaient frustrés de la situation car Anderson avait des privilèges qu'il ne méritait pas.
Ça passe ou ça casse pour Josh Anderson. S’il parvient à surmonter ses difficultés et à retrouver sa forme, il pourrait redevenir un atout précieux pour l’équipe.
Dans le cas contraire, une dévalorisation continue plane au-dessus de lui. Jusqu'au 4e trio...ou jusque dans les gradins...
Pour les Canadiens de Montréal, et surtout Martin St-Louis, la gestion de cette « patate chaude » sera horrible à gérer.
Martin St-Louis doit être tanné en TA....